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Affichage des articles du 2013

Crisis? What crisis?

Crisis? What crisis? est le quatrième album de Supertramp, sorti en 1975 (j'ai vérifié). Accessoirement, c'est la question que je me suis posé ce matin en allant faire des courses. D'abord à Monoprix où, en cherchant des éponges, je suis tombé sur un magnifique calendrier de l'Avent pour... chats. Car votre félin mérite bien une boîte différente de Gourmet chaque jour, semble-t-il. Puis aux Halles Bocuse, où les files d'attente sont en effet aussi longues devant les bouchers, charcutiers et autres marchands de caviar que devant la soupe populaire de San Francisco. Certes, il y a des gens dans la mouise. Mais il y a aussi beaucoup d'enfoirés qui se plaignent de leurs impôts en attendant leur tour d'acheter du saumon fumé à plus de 100 € le kg.

Ce soir, bébé, ça va déménager (oh yeah)

Samedi vers 21h30, l'ascenseur s'ouvre sur notre palier sur une toute jeune femme serrant contre elle un bébé de quelques mois. Les cartons qui les entourent occupent tout l'espace et nous empêchent de monter à bord. La jeune femme s'excuse "je suis désolée mais vous comprenez, on déménage..." Il m'a semblé bien jeune ce bébé pour aider ses parents (le père était en bas) à porter des cartons si tard. En effet, ses parents déménagent. Je dirais même qu'ils débloquent complètement.

Le miroir aux alouettes

Je découvre grâce au Loup une association Loi 1901, "conçue pour favoriser le retour à l’emploi de bénéficiaires, demandeurs d’emploi ou personnes en évolution professionnelle, en s’appuyant sur plusieurs évolutions majeures actuelles dans les démarches d’innovation : la fabrication personnalisée au moyen d’imprimantes 3D, le financement d’initiatives individuelles au moyen de crowdfunding, l’innovation ouverte, la vente en e-commerce." Et pour que ce soit bien clair, le site précise ensuite :  "C’est aussi un nouveau moyen pour les petites entreprises de tester de nouvelles idées, résoudre des problèmes ou développer un produit sans mobiliser de moyens humains internes ni recourir à un financement trop important. En effet, l’Arche mobilise une équipe de demandeurs d’emploi pour avancer avec l’entreprise !" Franchement, c'est épatant comme innovation : proposer à des entreprises des chercheurs d'emploi pour faire le boulot à la pla

Tout s'éclaire

Avant, je n'aimais pas Cyril Hanouna mais je ne savais pas pourquoi je le trouvais aussi con et antipathique. Maintenant (qu'il a déclaré dans la presse qu'il "ne lui restait pas grand-chose à la fin du mois" de ses 25 000 € mensuels), je sais.

Mais que m'arrive-t-il ?

La question se pose. Car, sachez-le amis lecteurs qui me savez pourtant brave bête, j'ai viré mon premier salarié. Oh la chose n'a pas été facile pour moi qui suis un ESFJ dans le MBTI. (Bon, sauf si j'ai beaucoup changé depuis que j'ai fait le test, il y a une dizaine d'années.) "Mais cékoiça un ESFJ" me direz-vous... Je vous explique un tantinet à quoi je suis supposé ressembler :   L’ESFJ  a un grand souci de faire plaisir et d’aider son entourage d’une manière pratique et concrète. Il planifie et organise spontanément les situations et veille à l’exécution jusque dans les moindres détails. Il base ses décisions sur l’expérience et les faits concrets. Il est stimulé par un compliment et freiné par une critique. Il supporte mal le conflit... Vous me reconnaissez (comme disait l'autre) ? Bien, dans ce cas je passe à mon "mode de management" :   L’ESFJ est un manager qui agit avec fermeté et cohérence. Il recherche de façon consciencieu

Avec Elastopôle, le caoutchouc c'est relou

Cette semaine j'ai assisté à une présentation du pôle de compétitivité Elastopôle par l'un de ses directeurs. Au "slide" intitulé "les applications des élastomères", nous avons d'abord eu droit à une citation  "le plastique c'est fantastique, le caoutchouc super doux". Voilà qui déjà situait le niveau. En effet, personnellement je trouve Elmer Food Beat plus adapté à une soirée un peu arrosée entre copains qu'à une journée de travail organisée dans un Centre d'Etude et de Recherche. Après le poids des mots est venu le choc des photos. Si la première représentait des feuilles d'hévéa (arbre que l'on "saigne" pour en recueillir le latex, pour ceux qui sont peu familiers avec la question), la deuxième était tout bonnement celle d'une capote. Je commençai à m'interroger sur les intentions de l'orateur... Sur la troisième, une prothèse mammaire. Et sur la quatrième une belle paire... de seins. J'étais

Lyon, la ville qui mange du clown

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  Merci à ma copine Nadine pour cette magnifique photo !

Cent balles le pot de miel

Parce qu'il fait un froid glacial, je n'ai pas voulu aller jusqu'à ma supérette "bio" habituelle pour chercher la farine de châtaigne dont j'ai besoin pour demain. Je suis donc passé chez Bahadourian, célèbre épicerie fine lyonnaise dont l'une des adresses est à un jet de pierre de la maison. Comme j'avais fini un pot de miel hier dans une recette de "gâteau du sportif" réclamée par le loup, j'ai jeté un oeil au rayon miel et constaté que le pot -de taille classique- de miel d'acacia était vendu 14,95 €. Ca fait cent balles le pot de miel... Et le miel, comme dit ma copine Sylvie, c'est jamais que du vomi d'abeille. Là-dessus le loup, à la fibre sociale développée en dépit de son statut de patron, a ajouté "et si ça se trouve, les abeilles ne touchent rien" ! Je n'ai bien sûr pas pris le miel mais je n'ose vous dire combien j'ai payé la livre de farine de châtaigne.

Toute vérité est-elle bonne à dire ?

Le lâche assassinat de deux journalistes français au Mali est un acte profondément révoltant. Cependant, s'il a eu un infime mérite (à supposer qu'oser ce mot soit possible en pareille circonstance), c'est celui de nous avoir débarrassé de cette sordide et stérile polémique médiatique sur "rançon ou pas rançon" dans l'affaire des otages d'Arlit. Bien sûr il est permis de croire qu'effectivement, il y a eu rançon. Mais s'entêter à le prouver ne nous apprend rien et ne sert qu'à conforter les terroristes sur l'intérêt que présentent les otages. A moins que les crétins qui s'acharnent sur cet aspect du sujet n'envisagent de nous proposer comme alternative de ne rien négocier et de passer systématiquement les captifs par pertes et profits ? Dans le cas de Ghislaine Dupont et Claude Verlon la question n'a pas même pu être posée, ce qui montre précisément à quel point elle est odieuse.

Les rues du 6ème ne sont plus sûres

J'en veux pour preuve que nous avons croisé un rat dimanche matin, à l'heure de la messe, dans la rue Tête d'Or. La veille, c'était un petit blond apparemment prénommé Titus. "Titus, c'est pas un nom de maladie ça" m'a-t-on demandé quand j'ai raconté l'anecdote. Vous voyez bien que les rues du 6ème ne sont plus sûres.

Ceci n'est pas une pipe

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A propos des bureaux du loup et de la notion devenue très relative de conscience professionnelle, voici ce qu'il m'a rapporté hier après sa journée de travail. Je vous la fais brève : depuis un an, le loup signale en pure perte à son assureur le changement de siège social de son entreprise. L'assureur étourdi n'en tient aucun compte. Il a même changé le prénom du loup sur certains documents. C'est comme si un fâcheux m'appelait Edmond au lieu d'Edouard : ridicule. Bref, le loup a fini par provoquer un rendez-vous afin de mettre de l'ordre dans le dossier. Le visiteur a laissé sa plaquette en partant. Ce n'est, hélas, qu'après l'avoir raccompagné que le loup a repéré le petit ajout sur la photo de "Julie la fleuriste" en bas à droite... Je rappelle bien sûr qu'en cliquant sur la photo vous l'agrandissez... si nécessaire.

Tous moutons, tous pucés

J'ai reçu ceci de mon amie Nadine : "La Confédération paysanne Rhône-Alpes nous invite à une manifestation de moutons le jeudi 24 octobre 2013 à Lyon, notamment pour protester contre l’obligation de puçage électronique (RFID) des ovins et des caprins. A la suite de protestations et de démarches, les éleveurs ont obtenu du Ministre Stéphane Le Foll un moratoire de dix-huit mois pour les petits ruminants. Les gros ruminants (bovins, mâcheurs de chewing gum) et les non ruminants (ayant troqué le chewing gum pour le vapotage) peuvent peut-être s’adresser au ministère de l’Agriculture ou à la Confédération paysanne pour demander un statut de petit ruminant honoraire. Le flicage électronique par puces RFID concerne bien davantage les moutons à deux pattes que les ovins et caprins. C’est à Lyon notamment qu'on teste le compteur électrique "intelligent" Linky, pucé pour transmettre à distance les données sur notre activité domestique, via notre consommatio

Ceux qui disent que je ne fais pas mon âge seraient-ils des flatteurs ?

La question se pose. En effet hier soir je suis rentré d'une séance du Conseil d'Administration de l'Association dont je fais partie (un truc d'ingénieurs et scientifiques...) en partageant un bout de chemin avec un autre administrateur, retraité comme il se doit dans cette vénérable instance. Pour meubler, il me demanda soudain : "et vous, vous travaillez encore ?"

Monsieur Higgs n'a pas de portable

C'est joli comme un titre de roman (laissez-le moi, merci, on ne sait jamais). De fait, il paraît que l'Académie Nobel a eu du mal à joindre Peter Higgs pour lui annoncer son prix car il n'aurait pas de portable. Je trouve parfaitement réjouissant qu'un esprit aussi brillant "déteste les gadgets technologiques" comme disent les gazettes. Sans compter que son compère François Englert se déclare pour sa part spécialiste des toasts à la banane dont il régale semble-t-il ses petits-enfants. En voilà des marmousets qui ont de la chance d'avoir un Papy qui sait préparer des goûters entre deux accélérations de particules.

Il y a du Pangloss dans Mélenchon, non ?

Sur les affiches du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon proclame que pour lui la retraite c'est toujours à soixante ans. Pourquoi pas... Mais dans ce cas pourquoi lui, qui en a déjà soixante-deux, n'est-il pas encore retourné cultiver son jardin ?

Bug à Pôle Emploi

Ca sent le Sapin pour SFR...

Mieux que le gaz de schiste

Je lis dans un éditorial d'Industrie et Technologies que "le principe de la progressivité des prix de l'énergie pour les particuliers (...) crée une usine à gaz". Voilà qui tombe à pic dans un monde où le coût de l'énergie est effectivement très pénalisant. A ce train-là, la France devrait bientôt être richissime car dans le privé comme dans le public, ce ne sont pas les usines à gaz qui nous manquent.

Scions, scions plus vite la branche sur laquelle nous sommes assis

Depuis qu'une télé s'est sournoisement introduite chez moi, planquée dans les cartons du loup, je m'empoisonne à petit feu, hypnotisé par l'écran comme Mowgli par Kaa. En dépit des tentatives médiatiques pour l'endormir, mon cerveau résiste tant bien que mal et se met en alarme régulièrement. C'était le cas cette semaine devant le 20h00 où l'un des sujets présentés était, en gros, "le réchauffement climatique ouvre de nouvelles voies de circulation aux marchandises, grâce à la fonte des glaces au Pôle Nord". Alléluia, mazel tov et tout ce que vous voudrez : voilà en effet de quoi se réjouir ! Les importations chinoises vont arriver 8 jours plus tôt en Europe ! Célébrons le saccage de la planète, qui permet d'accélérer la mondialisation et la destruction de nos emplois ! Ou alors... peut-être que c'était du deuxième degré ? Peut-être que cette façon de présenter le sujet était destinée à nous faire réagir ?  En ce cas, j'ai tout bon pu

J'ai raté un épisode

J'ai appris aujourd'hui que LUI faisait son grand retour. Ben, je savais même pas qu'il était parti.

C'est la rentrée...

C'est la rentrée. J'ai changé de lunettes. C'est plutôt une réussite. J'ai changé de téléphone. C'est un crève-coeur. Abandonner mon fidèle Nokia 3100, mon merveilleux stupid phone, inoxydable en dépit de ses sept ans ou à peu près, n'est pas une mince affaire. Pour atténuer le cuisant sentiment de trahison qui m'envahit, j'ai repris un Nokia. Et appris ce matin que Nokia vendait ses téléphones à Microsoft... Mon stupid phone rigole, tout seul dans son coin. Pour faire bonne mesure, j'ai appris ce soir que ce truc bizarre qui m'agaçait depuis quelques jours était un zona. J'ai un petit zona "inter-costal". De loin ça fait chic, de près ça fait mal.

Coucou, me revoilou

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Un mois d'absence et de silence... ah non, ça, je ne suis pas fier de vous avoir ainsi abandonnés. Je fête mon retour avec un joli portrait de moi signé du Dresseur de Puces.

Roulé dans la farine

Je n'arrive pas à comprendre comment nous pouvons envoyer des hommes sur la lune, voire envisager de les envoyer sur Mars, tout en n'étant pas foutu de faire des paquets de farine étanches.

Poutine, c'est la nouvelle Martine

Vous rappelez-vous de "Martine à la ferme", "Martine au cirque", "Martine à la plage" ou "Martine à la fête des fleurs" ? Ce matin, je lis que Poutine à "signé un nouvel exploit" et je me me dis que Poutine et Martine, finalement c'est pareil. On pourrait faire de jolis albums qui s'appelleraient "Poutine en ULM", "Poutine à la pêche", "Poutine en bombardier", "Poutine écuyer"... Le problème, c'est que je ne suis pas certain que des enfants seraient assez bêtes pour croire que Poutine a trouvé tout seul et comme par hasard des amphores de 1500 ans dans la Mer Noire.

Il y a collier de nouilles... et collier de nouilles

Une célèbre marque de pâtes cache un pendentif en or massif 18 carats en forme de "farfalle" dans vingt de ses paquets. C'est ce qu'on appelle du "shopper marketing" car sachez-le, avant d'être un "consommateur" vous êtes d'abord un "shopper" : celui qui réalise l'acte d'achat. Je suggère à tous les "bambinis" de casser leur tirelire afin d'aller "shopper" un paquet pour l'offrir à leur maman pour la prochaine fête des mères. (Notez au passage grâce à cet exemple que "shopper" et consommateur ne sont pas nécessairement la même personne.) Au mieux, maman sera éblouie de découvrir que cette année le collier de nouilles est en or. Au pire (et dans tous les cas), elle pourra cuisiner les pâtes au dîner.

Un air de famille

Hier matin au marché j'ai vu des fleurs d'artichaut, puis des chardons dans la vitrine de la fleuriste. Frappé par la ressemblance, j'ai réalisé qu'il y avait peut-être un cousinage. Que l'artichaut était un chardon sans piquant ou le chardon un artichaut qui ne se mange pas... Ce matin, à la recherche d'un peu de fraîcheur, je suis allé flâner au parc. Cela faisait longtemps que je n'étais pas allé au jardin botanique. J'y suis entré sur une impulsion, par une porte que je n'avais jamais empruntée. C'est ainsi que je suis passé totalement par hasard devant un chardon à côté duquel était planté un petit panneau explicatif : "cynara cardunculus", le Chardon d'Espagne est aussi appelé "artichaut sauvage" mais encore "cardon d'Espagne". Moi qui croyais bêtement que le cardon était un cousin de la blette, je comprends mieux maintenant d'où lui vient ce petit goût d'artichaut que j'aime tant !

Mariage pour tous !

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Jade et Martin ont la joie de vous annoncer la naissance d'Ippo, tout récemment à Florence. La maman ânesse se porte bien, le papa zèbre est certainement très content de son coup -si je puis me permettre- et le bébé a de drôles de chaussettes rayées.

L'angoisse du chercheur d'emploi

Récemment j'ai dîné avec l'une de mes amies fées. Son CDD se termine dans quelques mois. Son employeur la garderait bien mais, l'une de ses activités se portant mal, il va peut-être devoir supprimer des postes et dans ce cas ne pourra pas transformer en CDI le CDD de la fée. Alors, récemment, elle a rêvé que le patron de son usine était réélu. Voilà déjà qui n'est pas commun. En allant le féliciter elle était tombée nez à nez avec devinez qui ? Sarkozy. Un homme pour lequel elle n'a jamais voté. Ce qui ne l'a pas empêchée, dans son rêve, de causer emploi avec lui. Ensuite elle est rentrée dormir au domicile de sa chef et a raconté à la fille de celle-ci comment elle avait discuté de son avenir avec l'ex-Président... Que ceux dont les patrons d'usine sont élus, qui ont coutume de dormir chez leur chef et de discuter avec des Présidents de la République rigolent. Quant aux autres, j'espère qu'ils conviendront avec moi que pour la plupart d'en

Les chimpanzés ne portent pas de cravate

"Des chercheurs de la Cass Business School de Londres ont découvert que des indices boursiers constitués aléatoirement par des chimpanzés via une simulation informatique avaient produit de meilleurs résultats que des indices pondérés par capitalisation boursière instaurés par de simples humains cravatés." Cette petite phrase lue dans la presse magazine pose plus d'une question. D'abord, le loup et moi avions récemment une discussion sur ce qui ferait la supériorité de l'homme sur les autres animaux. Et nous n'avons pas trouvé. Ce n'est par exemple pas la conscience de la mort, ni le fait de se soigner quand on est malade, ni la parole, la rapidité ou la puissance... Du coup je me demande, étant donné l'allusion finale, si ce ne serait pas la cravate. Qui plus est, doit-on déduire de cette découverte que pour éviter la crise de 2008 il aurait suffit de demander aux traders de faire le singe ? Ou fallait-il virer les traders et confier la constit

J'ai vu une drôle de bête

Aujourd'hui sur les Champs, une loutre a défilé dans un costume de poulet. Je vous assure que je n'ai pas bu.

Quand je serai grand, je serai Ministre (du Tourisme)

Aujourd'hui, pour changer du mouton, j'ai joué les mères poules avec un couple d'Américains désorientés en gare TGV de Roissy Charles de Gaulle. C'est vrai quoi, ça m'énerve cette horrible réputation d'arrogance en tous lieux et de muflerie patentée avec nos visiteurs, souvent méritée hélas. Et puis, quand je suis sur le point de manquer mon avion à Chicago pour cause de tempête de glace ayant causé un bordel intégral, je suis bien content qu'une Américaine me sauve en me posant littéralement sur le comptoir d'enregistrement (elle était du genre costaud) court-circuitant une file d'attente d'une bonne vingtaine de personnes. En plus, c'est un service que je me rends : j'entretiens mon anglais. Quoi qu'il en soit, je leur ai expliqué pourquoi leur numéro de quai n'était pas encore affiché, quand il le serait, où il faudrait aller et ce qui serait indiqué sur le quai comme sur le train. Comme nous prenions le même, je leur ai ensui

On n'est pas aidés...

La semaine dernière, j'ai fait les magasins. Oh je vous entends d'ici vous gausser "encore occupé à faire chauffer la carte bleue pendant les soldes... on a beau être noir, on n'en est pas moins mouton apparemment" ! Vipères que vous êtes, sachez que c'était pour mon travail. J'ai écumé les boutiques pour acheter des spatules, des louches, des écumoires, des cuillères, le tout en nylon (présumé) à des fins scientifiques et avec ma carte bancaire professionnelle. Rigolez si vous voulez. Dans l'une des enseignes visitées, je vois soudain une petite mandoline. Je parle de l'instrument pour découper les légumes bien sûr. Je l'attrape, lis les informations sur l'emballage, le retourne en tous sens en essayant de savoir s'il s'agissait bien de nylon (ou polyamide) plutôt que d'ABS (ou acrylonitrile butadiène styrène). Las, aucune indication ne permettait de lever le doute. Une vendeuse s'approche, tout sourire : "je peux vo

Tu enfanteras dans la douleur... même si tu vis sur Krypton

Nous sommes allés voir Man of Steel, une nouvelle version de Superman. Superman a deux papas et bien de la chance car ce sont Russell Crowe (son papa kryptonien) et Kevin Costner (son papa terrien). Excusez du peu. Par contre Lara, sa maman kryptonienne, est moins gâtée. Sur une planète dont la civilisation est bien plus avancée que la nôtre on la voit mettre au monde son fils dans de terribles souffrances. C'est étonnant ces gens qui maîtrisent une technologie incroyablement perfectionnée mais ne sont pas foutus d'inventer la péridurale...

Fernand (Raynaud), si tu nous entends...

Je lis ceci dans le compte-rendu d'un organisme présentant à ses adhérents diverses méthodes d'innovation : "Question posée en séance : quel est le taux de réussite de la méthode ? Réponse faite : sur la base des projets dont notre organisation a eu la charge, le taux est bon (à condition que l'animateur ait une réelle expertise)." Epatant. C'est la version moderne du temps nécessaire pour que le fût du canon refroidisse.

A la manière de qui vous savez (mais en moins bien)

Ce matin, dès l'aube, à l'heure où la ville s'emplit de bruit, Je suis parti. Vois-tu, Dresseur de puces, je savais que je te croiserais. J'allais par la rue Vauban puis la place Jules Ferry. Je pensais que, comme chaque matin, tu me saluerais. Je marchais pourtant les yeux fixés sur mes chaussures, (Une habitude prise pour éviter les crottes de chien) Apercevant à peine les passants, les voitures, Quand je sentis un pas se rapprocher du mien Déjà j'adaptais ma trajectoire à cet obstacle Quand, levant la tête, je t'aperçus. Ton regard se troubla et devint tout opaque. Suis-je à ce point changé d'avoir été tondu ?

La tête que je mérite

Vous rappelez-vous que je vous ai dit manquer de temps ? Une des multiples raisons de cette regrettable situation est le combat acharné que j'ai mené contre ma laine pendant des années. A coup de brosse ronde, de séchoir, de lisseur, je tentais de me faire une tête de mouton sage. Le loup, qui aime les chemises bien repassées (je vous rassure, c'est son domaine réservé) et les coupes au rasoir, encourageait mes efforts. Mais moi j'en avais assez de perdre ainsi des heures à transformer des bouclettes en baguettes. Samedi, en catimini, j'ai donc filé chez la coiffeuse et lui ai dit que je ne voulais plus JAMAIS entendre parler de brushing. Le résultat est ébouriffant. Oh, le loup a bien un peu hurlé à la mort à mon retour. Peut-être m'avait-t-il entendu dire qu'un mouton qui coupe sa laine affirme son indépendance ? Mais il commence à s'y faire... Quant à moi, j'ai enfin la tête que je mérite : celle d'un mouton noir, toujours heureux de l'être

Ecolo à la vie... à la mort !

J'ai appris hier qu'on pouvait remplacer le méchant plomb toxique des ogives de balles par du gentil plastique tout ce qu'il y a de plus sain. C'est sans doute ce qu'on appelle la "guerre propre" ?

Je suis en retard

Depuis quelques jours une question me taraude (ouille) : comment se fait-il que je manque sans arrêt de temps ? Pourquoi n'ai-je pas le temps de prendre des cours d'italien, d'essayer l'aïkido (c'est une idée du loup), d'apprendre la clarinette (Pat' dit que c'est possible même à mon âge). Pourquoi n'ai-je pas encore appelé la perle de ménage de ma copine la Fée Ministe ? Pourquoi n'ai-je pas encore fait changer l'ampoule défectueuse de ma voiture, qui au demeurant aurait aussi bien besoin d'être lavée ? Pourquoi n'ai-je pas encore pris le temps d'imprimer ce blog ? Pourquoi n'ai-je pas recousu les boutons arrachés de ma chemise parce que je l'ai accrochée dans la porte de la salle de bains en voulant sortir trop vite ? Pourquoi je ne suis jamais couché avant 23h30 ? COMMENT JE ME DEMERDE, hein, COMMENT ? Alors qu'on me rebat les oreilles de super women qui cumulent poste à responsabilités, MBA, mission de huit mois

Quand les poules auront des dents

Une affiche proclame au coin de ma rue que le "Captain Iglo pêche aussi du poulet". Si c'est pas la preuve que nos océans sont foutus (et nous avec), alors qu'est-ce que c'est ?

Je cherche un alternant (2)

Je devais vous narrer la suite de mes aventures de recruteur et j'ai failli. Je plaide pour ma défense deux présentations dans ma semaine (je suis devenu le roi, que dis-je l'empereur, du powerpoint) et une journée à Londres dont j'ai failli ne pas revenir, mon avion du soir s'étant longtemps fait désirer. Après être revenu à Lyon, j'en reviens donc à ma donzelle en quête d'entreprise d'accueil. Ses vingt-neuf ans s'expliquent par une ré-orientation en sciences après une école de commerce. Pourquoi la chimie ? "Parce que sa cousine lui a dit qu'elle trouverait facilement du travail dans ce secteur dans la région Rhône Alpes." Voilà une saine motivation : trouver du taf. Cependant, j'ai trouvé cela un peu court. De même que sa réponse à ma question "que savez-vous de notre entreprise ?" A l'ère d'internet et quand on a rendez-vous dans une multinationale, il est éminemment facile d'y répondre. C'est pas comme q

Je cherche un alternant (1)

Je cherche un étudiant en alternance. J'ai donc reçu lundi dernier une première candidate et ce, en dépit du message qu'elle m'avait envoyé avec son CV et qui était libellé ainsi : Actuellemnt en stage de six au sein de l'entreprise XXXX dans le cadre de mon master1 matériaux. Je souhaite poursuivre mes études en alternance à partir de votre d'octobre prochain au sein de votre Groupe YYYY. C'est dans ce contexte que je me permet de vous envoi ce mail. Vous trouverais ci joint mon CV+lettre de motivation+plaquette de master.   Notez au passage que cette jeune femme a un bac +4. Vous allez me demander pourquoi j'ai ainsi perdu mon temps. Disons que je n'avais pas voulu être psycho-rigide et m'arrêter à ses fautes d'orthographe, puisque grâce à Boul' et Till', je sais que désormais dans l'Education Nationale, ce n'est pas cela qui est important. Accessoirement, cela va me permettre de vous régaler dans les jours qui viennent a

La paille dans l'oeil de Line

Un projet de loi prévoyant la mise en place de cours en anglais dans l'enseignement supérieur secouait l'opinion la semaine dernière, tout autant que les pronostics sur le palmarès de Cannes. Je ne me rappelle plus le jour exact mais un beau matin, Patrick Cohen nous parla d'Only God forgives, présenté la veille en compétition. Plus exactement, il dit "Only God forgaïves". Je sursautai et supposai que sa langue avait fourché, ce qui arrive aux meilleurs d'entre nous. Puis il lança une archive de 1954 (je crois) : Line Renaud en tournée aux Amériques, y présentait sa chanson en anglais, avec un accent français attendrissant tellement il en était ridicule. Et Patrick de conclure que cette fameuse introduction de l'anglais dans l'enseignement supérieur n'était probablement pas superflue. Sur quoi, il mentionna à nouveau le film et redit "forgaïves". Je ne pus retenir un sourire et je pensai que, presque soixante ans après Line Renaud et en

Jour béni

En ce 28 mai, à Bruxelles, j'ai pris la parole devant une centaine de personnes de dix pays différents, en anglais, pendant vingt-cinq minutes à peu près, sans trébucher sur mes mots ni sur le tapis. Je suis HEU-REUX. Car si j'ai souvent rêvé de recevoir une palme ou un césar, c'est une autre affaire quand il s'agit de s'exposer ainsi devant tout le monde, de parler "loud and clear" après avoir surtout appris petit, à se taire et à écouter sagement les grands. J'ai regagné ma chambre d'hôtel content comme après les félicitations de la maîtresse pour une poésie bien dite et j'ai allumé la télé pour me détendre. Ô miracle, je suis tombé sur Roland Garros. J'ai suivi tétanisé la fin du (splendide) match de Marion Bartoli et soudain j'avais dix-set ans. Car la dernière fois que j'ai ainsi profité de Roland Garros, c'était l'année de mon bac. En ce 28 mai, à Bruxelles, la vie est belle.

J'ai pas fini de rigoler

Boul' et Till' sont les heureux parents d'une jolie petite fille de dix ans. Ils m'expliquaient récemment que de nos jours, il n'est pas rare que les professeurs des écoles fassent des fautes d'orthographe et qu'il est très mal venu de leur en faire la remarque. "Ce n'est plus cela qui est important" leur a-t-on dit. Est-ce réellement au profit d'autres apprentissages ou pour pallier l'insuffisance de l'enseignant ? Je ne sais. Quoi qu'il en soit, je pense que, partant de ce principe, les années à venir me réservent bien des moments de franche rigolade. Ce soir par exemple je me gausse en lisant une offre d'emploi rédigée par une certaine Virginie : "Le candidat devra maitrisé l’allemand. (l’anglais est un plus)" Certes, c'est un peu facile et bien peu charitable mais je remarque que cette jeune femme, pour sa part, ne maîtrise guère le français.

Conte moderne

Bien avant de m'offrir le Comte de Monte Cristo, Papa Mouton avait pour coutume de célébrer chaque anniversaire avec un livre de contes. J'en aimais autant les histoires que les dessins. Je relis encore de temps en temps l'Auberge du Spessart, le Calife cigogne, Griselidis, la Tempête... Il y a deux jours, bien que ce ne soit pas encore mon anniversaire, Dame Martine m'a envoyé cette petite fable moderne : Il était une fois un roi qui voulait aller à la pêche. Il ap p ela son météorologue et lui demanda l'évolution pour les heures suivantes. Celui-ci le rassura en lui affirmant qu'il pouvait aller tranquillement à la pêche car il n'y aurait pas de pluie.  Comme la reine vivait près de là où il irait, le roi revêtit ses plus beaux atours. Sur le chemin, il rencontra un paysan monté sur son âne qui en voyant le roi lui dit : " Seigneur vaut mieux que vous

Tu veux ma photo ?

Une de mes amies a eu les félicitations de son chef. A-t-elle sauvé une vie... ou seulement un projet ? Rédigé un document destiné à faire autorité dans l'entreprise ? Economisé des dizaines de milliers d'euro ? Que nenni. Ce sont ses apparitions dans deux différents chapitres du Rapport d'Activité 2012 qui lui valent ce satisfecit. Je me demande bien pourquoi certains besogneux s'obstinent à travailler quand il suffit de se faire tirer le portrait pour se faire bien voir de son chef.

Balade dans les étoiles

Jeudi j'ai rendez-vous "Promenade de Cassiopée", autant dire dans les étoiles. Elle est pas belle la vie ?

Ce matin, un faquin

Ce titre est un clin d'oeil au temps béni où Dame Kiki, Tonton Lucien et moi-même allions déjeuner ensemble au restaurant d'entreprise en devisant gaiement en route. Si l'un de nous commençait sa phrase pas "ce matin" les deux autres lançaient en choeur "un lapin" en hommage à une immense artiste trop méprisée alors et oubliée aujourd'hui : Chantal Goya. Ce temps n'est plus hélas. Aujourd'hui mon hiérarchique m'envoie mon augmentation par mail via sa secrétaire et mes collègues parlent de la crise en allant à la cantine. Mais revenons à nos moutons. Ce matin, un faquin s'exprimant sur la création d'une école d'informatique par le regretté Xavier Niel a expliqué à la radio que "Montaigne c'était bien loin". Et qu'aujourd'hui, ce sont eux les geeks qui ont "inventé Facebook, Google"... Mais oui, il a raison. Tiens, je vais demander à Zadig et Voltaire s'ils ne seraient pas aussi de cet avis..

Ugguette et ses bottines roses

Ca alors... le mouton en chocolat est en fait une brebis, Ugguette. Notez que j'aurais peut-être dû m'en douter à ses bottines roses. Encore que : j'ai appris hier que la tendance était à la masculinisation du rose. C'est le design qui me l'a dit en réunion. Là-dessus, nos deux fournisseurs nous ont avoué l'un que sa compagne lui avait fait acheter un pull rose et l'autre qu'il s'était acheté un drap de plage et un sac de sport roses également. Messieurs, vous savez ce qui vous reste à faire. Ne me dites pas merci, j'adore rendre service.

A question bête...

Je suis descendu du tramway à la station Einstein. Tout en traversant les voies, je me suis demandé si s'arrêter à Einstein faisait de moi un mouton plus intelligent. La question étant très bête, j'en ai déduit que la réponse était négative. Puis je suis allé à mon rendez-vous, à la bibliothèque Marie Curie. A la question qui vous tracasse je réponds non, je n'en suis pas ressorti radioactif.

Découverte

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J'ai croisé hier un mouton qu'on aimerait mieux connaître. C'est sûrement un ami délicieux.

Vous avez du lait ? Vous avez du chocolat ?

La semaine dernière j'avais rendez-vous avec une ex-cliente et néanmoins amie pour boire un chocolat. La date était idéalement choisie car il faisait un froid de loup, ceci dit sans vouloir offenser le mien. Quoi de mieux, quand la température est négative, qu'un chocolat chaud pour accompagner un papotage ? Nous avons trouvé refuge à la Brasserie des Brotteaux, "symbole de l'Art Nouveau lyonnais" où, à 17h30, on nous déclara tout-à-trac qu'il n'y "avait plus de chocolat". J'y avais dîné quelquefois et déjà noté que l'addition était plus remarquable que l'assiette. Papa mouton, breton d'adoption et à ce titre fin connaisseur de la vie de la coquille Saint Jacques, y avait un beau soir relevé sans sourciller que celles qui figuraient à la carte ne pouvaient pas être fraîches, étant donnée la saison. Certes, la salle Art Nouveau est jolie. Mais on ne mange pas les murs comme dirait mon amie Till'... Le coup du chocolat m'

Pour une fois je ne peux pas me faire tondre

Inscrit dans votre fichier, j'ai récemment reçu une offre de réduction de 15 % sur votre nouvelle collection. Je me suis donc rendu hier à votre boutique de La Part Dieu... fermée pour rénovation. Ce matin, j'ai tenté votre seconde boutique lyonnaise, rue de la République, que j'ai trouvée... fermée pour rénovation. Vous n'auriez pas pu trouver mieux pour décourager votre clientèle, ne trouvez-vous pas ? Moutonnement vôtre, Edouard

Le manteau dans le métro

Sur la ligne 9, du côté de Miromesnil, j'ai croisé un manteau splendide. Une coupe impeccable, soulignée par un jaune bien pétant. "Wouuuaaahh..." me suis-je dit. Puis j'ai réalisé que j'avais le même dans ma penderie, en noir. Et que je ne l'avais porté qu'une fois, comme s'il était trop beau pour moi. Parfois, je me filerais des gifles.

Dumas m'a tuer

Je suis tombé amoureux de Dumas à 13 ans, grâce au Comte de Monte Cristo. J'ai attendu d'avoir quarante ans pour lire les Trois mousquetaires et j'ai mis des semaines avant de me résoudre à lire la fin du Vicomte de Bragelonne : je ne voulais pas que d'Artagnan meure. Il y a peu, j'ai lu le Chevalier de Sainte Hermine. Je ne connaîtrai jamais la fin du Chevalier, puisque Dumas lui-même est mort avant son héros. Roman du Consulat et de l'Empire, le Chevalier de Sainte Hermine fait défiler dans ses pages Joséphine, Fouché, Cadoudal, Chateaubriand, Nelson et tant d'autres, dont celui-ci : "C'est Robespierre, cette expression de la société qui marche au pas avec elle, et qui, le jour où il aura l'imprudence de la devancer, glissera dans le sang de Danton." Je suis ébloui et écrasé. Ravalé à mon rang de petit scribouillard. Tant pis, Alexandre, je t'aime quand même.

Pauvres petits chéris

Le dresseur de puces me signale un article relatant une étude britannique. Des chercheurs de l'Université du Kent se sont penchés sur ce phénomène bien connu : à l'école, les filles ont de meilleurs résultats que les garçons. Les chercheurs ont montré que dire à un groupe d'enfant que "les garçons travaillent moins bien que les filles" ne change en rien les résultats de celles-ci mais dégrade ceux des garçons. Si l'on dit au contraire aux enfants que les garçons sont meilleurs que les filles, les résultats des garçons s'améliorent (tout en restant effectivement inférieurs à ceux des filles) et les résultats des filles ne varient toujours pas. Même si la vérité est que les garçons sont moins bons à l'école, les chercheurs concluent qu'il faut la leur cacher pour qu'ils soient un peu moins mauvais. Sans oublier qu'à l'arrivée -dit l'étude- les salaires des femmes seront de toute façon nettement moins élevés que ceux des hommes. E

Profession : emmerdeuse

Le CIC fait de la publicité à la radio pour ses produits (de prévoyance je crois) destinés aux professions libérales. J'ai entendu trois spots : le premier met en scène un avocat, le deuxième un dentiste et le troisième une emmerdeuse. L'avocat marmonne que s'il se trompe, c'est "perpét" au grand dam du client qu'il emmène au tribunal. Le dentiste, penché sur la bouche de son patient, ne sait quelle solution choisir parmi les "trente six" qui s'offrent à lui. Nous pouvons déjà en déduire que son patient est idiot ou extra-terrestre puisqu'il se sent visé alors qu'à ma connaissance, il n'a au maximum que trente deux dents. Quant à l'emmerdeuse, elle hésite sur la tenue qu'elle doit porter et se demande si sa robe bleue est le bon choix tandis que son mari qui manifestement s'en fout lui dit qu'elle n'a qu'à mettre autre chose... Le CIC est donc une banque d'affreux phallocrates qui partent du principe

La petite dame en doudoune verte

Une petite dame m'a abordé ce soir Cours Lafayette. Une petite dame à la mine modeste, avec une barrette dans ses cheveux gris et une doudoune vert pomme. Il était clair qu'elle n'allait pas me demander son chemin mais, en l'occurrence "un petit quelque chose". J'ai ouvert mon porte-monnaie et lui ai tendu cinq euro tandis qu'elle bredouillait sa gêne à demander et sa retraite de trois cents euro. Etait-ce vrai, était-ce faux ? Quelle importance. Le plus gêné des deux, c'était peut-être moi. Fallait-il, plutôt que de me sauver pendant qu'elle me remerciait, lui offrir un franc sourire ? Pourquoi n'ai-je pas pensé à lui donner mes gants puisque j'ai eu le temps de voir que celui qu'elle portait à la main gauche était troué ? Etait-ce vraiment d'argent dont elle avait le plus besoin ou de parler un peu ? N'aurais-je pas dû échanger quelques mots avec elle ? J'ai le coeur navré de n'avoir pas su faire mieux.

Le bien nommé

Je viens de voir à la télé un ancien Directeur Administratif et Financier qui s'appelle Rançon. Joli, non ?

C'est quoi au juste "contre nature" ?

Les Anglais ont mis six heures à voter la loi autorisant le mariage homosexuel. Ca laisse rêveur, non ? En tous cas, moi, je suis POUR aussi et je le redis ici. Mouton vivant avec un loup, je ne peux que revendiquer haut et fort le droit aux unions qualifiées de "contre-nature" par certains crétins réactionnaires. Sans compter que... voici ce que je viens de découvrir en lisant un article d'Olivier Postel-Vinay sur le site de La Recherche : "Des comportements homosexuels épisodiques ont été relevés dans un grand nombre d'espèces animales, chez les mammifères, les oiseaux, les reptiles, les insectes, les poissons, et même les vers. Chez certaines espèces ces comportements sont courants, soit chez les femelles, comme chez les macaques japonais, soit chez les mâles, comme chez les lions, soit encore, plus rarement, chez les deux sexes cas des bonobos. Bien qu'utilisée par la littérature scientifique, la notion d'homosexualité exclusive pose un

Andrée, le Concorde et moi

Andrée Putman se définissait paraît-il comme "le mouton noir des moutons noirs". Je l'ignorais mais je l'admirais néanmoins, je lui rends donc hommage ici puisqu'elle vient de disparaître. Qu'avions-nous en commun me direz-vous ? Au moins le Concorde, qu'elle avait décoré et qui m'a toujours fait rêver, au point qu'il est en photo au-dessus de mon lit.

Travaux

La ville fait des travaux autour du siège social de mon employeur. La circulation est donc délicate ces temps-ci. Il est notamment extrêmement difficile de sortir du site en fin de matinée ou en fin d'après-midi, comme je l'ai constaté lors de mon dernier passage. Ce soir je reçois une note éblouissante (car semée de perles) des services généraux où je lis notamment que : "Le Grand-Lyon a instauré des itinéraires bis autour de XXX pour éviter que les flux de passages empruntent le chemin. Ils espèrent qu’après quelques jours, le temps que les conducteurs modifient leurs habitudes lorsque cela est possible, le trafic diminuera dans notre secteur." On voit par là que le Grand Lyon a foi en l'intelligence des conducteurs, ce qui relève soit du miracle soit de la plus pure stupidité. Un peu plus loin et sans doute en réponse aux salariés de notre siège qui réclament un feu sur le chemin pour pouvoir s'y engager, je lis que plusieurs entreprises du secte

Il sait du grec, ma soeur !

Michel Bouquet, Michel Serrault, Francis Huster, Fabrice Luchini, Denis Podalydès, Francis Perrin, François Morel... Tous réunis ce soir pour nous parler de Molière. C'était drôle, intelligent et émouvant. Une exquise gourmandise.