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Affichage des articles du janvier, 2018

Les Nollandais m'emmerdent

Les Nollandais avaient déjà inventé la Mona Lisa, une pomme de terre franchement pas terrible. Mais vue la réputation de leur cuisine, qui s'en étonne ? Non content de ce premier méfait, ils pratiquent "à titre expérimental" la pêche électrique depuis 2007, alors qu'elle est interdite par l'UE depuis 1998, en étant bien sûr financés par l'Europe. Ils veulent faire voter aujourd'hui un amendement au parlement européen autorisant cette pêche dans tous les pays de l'Union. Rappelons qu'il s'agit d'envoyer des décharges dans le sédiment afin d'en faire sortir les poissons plats qui y sont enfouis pour les capturer plus facilement. Je le dis haut et fort : les Nollandais m'emmerdent. Tiens, d'ailleurs, je propose qu'à "titre expérimental" on électrocute, pour les faire sortir de leurs bagnoles et autres caravanes, tous ceux qui engorgent Fourvière de mai à octobre à toute heure du jour au prétexte d'aller passer l

A qui profite le contexte ?

"Malgré sa capacité d’innovation (une vingtaine de brevets déposés), la société Trucmuche, récompensée du Prix de l’Agrobiobase en 2015, n’aura donc jamais trouvé le bon modèle économique pour subsister dans un contexte plutôt favorable à l’essor de la chimie du végétal selon des études publiées en novembre 2017 par le cabinet Xerchouette ainsi que par Bidule en collaboration avec Machin." Comme je ne suis pas aujourd'hui d'humeur à balancer, je ne vous donne pas vraiment les noms. Peut-être le devrais-je, pour vous dire plus clairement que les Xerchouette et autres instituts qui ont pignon sur rue et notent un "contexte favorable à l'essor de la chimie du végétal" me font bien rire. Ce n'est pas eux qui essaient d'en vendre, de la chimie du végétal. Ni encore moins d'en acheter pour en placer dans leurs produits. Non, eux ne vendent -chers- que des chiffres repompés dans l'étude du voisin ou dans celle de l'année précédente et comme

De Sapiens à Sapions

En cette période de définition des objectifs, ma collègue anthropologue et moi-même, inspirées par le nom de son lapin domestique ("Sapiens") d'une part et par le comportement de notre corporate hacker roupilleur d'autre part, avons le plaisir de vous annoncer le titre de notre prochaine étude en commun : De Sapiens à Sapions : comment l'industrie pousse à la dégénérescence de l'espèce. Etude de cas du corporate hacking. Franchement, ça "envoie du bois", non ?

Le vivant, c'est beaucoup de la biologie (paraît-il)

Ce matin, j'organisais une réunion dans laquelle je savais pouvoir compter sur la présence d'un authentique champion. Quelqu'un qui réussit le tour de force d'être parfaitement stupide, notoirement méchant (peut-être que "teigneux" conviendrait mieux d'ailleurs) et même, il m'en coûte de le mentionner - car c'est un jugement de valeur qui ne devrait pas avoir sa place ici - assez disgracieux. Je dois dire qu'il s'est montré à la hauteur de sa réputation lorsque sa chef a indiqué qu'elle ne savait pas précisément ce que recouvrait le terme "impression du vivant". Précisons que nous parlions d'impression 3D et de "vivant", donc potentiellement d'imprimer de la peau ou autres organes par exemple. Ceci était intuitif pour chacun de nous sans que nous sachions précisément pour autant ce qui est possible et comment, ni ce qui est impossible et pourquoi sur ce sujet : c'était bien là le sens de la remarque. No

L'expression du moment qui m'agace...

L'expression du moment qui m'agace au plus haut point c'est "souhaiter ses voeux". En ce moment, tout le monde "souhaite ses meilleurs voeux" alors qu'il me semble qu'on présente ses voeux ou qu'on souhaite une bonne année, non ? C'est comme "au jour d'aujourd'hui" et "on ne va pas se mentir": ça me gonfle ! Au point que je m'en suis peut-être déjà plaint l'an dernier et dans ce cas, vous pouvez vous gausser de ma sénilité précoce (c'est peut-être la tremblante du mouton, qui sait).

Premier jour travaillé de l'année et déjà une surprise !

Passage obligé le jour de la "rentrée" de janvier : souhaiter une bonne année à tout le monde : ceux qu'on apprécie et à qui on a vraiment envie de le dire et... les autres. Oh n'essayez pas de me faire croire qu'il n'y a que moi, affreux mouton noir, qui rechigne à la chose. Vous savez que je relaie ici une opinion très commune. D'ailleurs vous-même peut-être, en y réfléchissant bien... Le Loup, qui se veut conciliant, me propose ce matin quand je lui fais part de mes réticences, de prétexter que je suis malade, ce qui m'évitera les bises à tout va. Je me demande si je vais oser mentir aussi effrontément... Mais arrivé au bureau, je découvre que lui et moi avons trouvé notre maître en la personne de notre "corporate napper". Qu'est-ce qu'un "corporate napper" me direz-vous ? Tout simplement un concept que je viens d'inventer. Rappelez-vous : je vous avais parlé d'un collègue qui organisait des siestes ("