Le blog d'Edouard le mouton noir

Wouaaaahhhhh, je sens qu'on va se marrer. Enfin vous peut-être à me lire mais moi pas trop. J'ai un "steer co" vendredi. Un "steering committee", quoi ! Mon n+1 a donc voulu me voir hier (mardi) pour le préparer. Je suis allé au "siège" et nous avons passé deux heures ensemble. Dès le démarrage de notre entretien, il m'a fixé un second rendez-vous de préparation pour demain (jeudi). Puis, à l'issue des deux heures, il a estimé que nous devions aussi nous préparer aujourd'hui (mercredi). Il aurait bien voulu me voir en vrai (en "présentiel", comme on dit dans les hautes sphères) mais aller au siège tous les jours faire des points quand mon bureau n'y est pas et que je ne suis supposé prendre officiellement mes fonctions que dans un mois ne me plaît guère. Pour être moderne jusqu'au bout et pas simplement dans le langage ronflant, je lui ai dit que nous ferions cela par audio-conférence. Donc, deux heures de plus (bi

Notre Direction nous fait bénéficier de "modules de e-learning" consacrés au nouveau référentiel des compétences managériales du Groupe. Grâces lui soient rendues. Sur le ton d'une institutrice apprenant leur alphabet à des tous petits, l'une de nos RH nous explique dans ces petits modules qu'il faut savoir écouter, trouver des compromis, apprendre des autres, avoir de l'éthique, etc. Vous me direz "mon pauvre Edouard, on ne dit plus institutrice mais professeure des écoles, tu dates complètement" ! Non, très chers, je ne date pas. D'ailleurs je vous rappelle que je "fais" à peine 35 ans. Je parle à dessein d'institutrice pour illustrer le côté incroyablement décalé du propos quand on connaît la réalité de l'entreprise dont voici un exemple : La semaine dernière, un mien collègue passe un entretien pour une évolution en interne. Les trois personnes qu'il rencontre successivement lui décrivent trois contenus totalement dif

Il faut savoir profiter des petits bonheurs. Les grands sont rares et de toutes façons tout aussi éphémères que les autres. C'est ainsi qu'hier matin j'ai entendu à la radio une très vieille chanson dans une nouvelle version pleine de charme. La chanson, c'est "J'attendrai", créée par Rina Ketty (en 1938 d'après Wikipedia). Qui connaît encore Rina Ketty à part ma mère qui m'avait fait connaître cet air il y a... pfff, des lustres ? Et bien manifestement il y a aussi Benjamin Biolay et Camélia Jordana qui l'ont donc reprise en duo. J'aime beaucoup leur version et sans doute n'y aurais-je pas prêté la même attention si l'originale ne faisait pas partie de mes souvenirs d'agneau. Comme un bonheur n'arrive jamais seul (s'il est petit, il est plus prudent qu'il soit accompagné), ce matin la même radio avait invité Costa-Gavras pour la sortie d'un coffret de ses neuf premiers films. Sûrement un bijou ce coffret ! Qu

Depuis le mois de mai, il est question à mon sujet d'un changement de poste. Après moult rebondissements, une proposition écrite m'a finalement été faite vendredi dernier. Elle est bien décevante. A part une augmentation de salaire qui est loin de m'amener au niveau auquel j'étais supposé être embauché il y a cinq ans déjà, elle ne m'offre aucune évolution, seulement un assez joli bouquet d'emmerdes à venir. J'ai manifesté mon désarroi en essayant d'être constructif et j'ai écrit ne pas me retrouver dans ce profil un peu trop "junior" à mon goût. Que nenni s'est récrié la "RH" censée me faire gober cette grosse pilule. "Junior", fi l'horreur, on ne met pas des juniors à ce niveau... Mon futur "n+2", un charmant et brillant monsieur haut placé dans l'entreprise, m'a reçu hier. Sous le sourire charmeur pointait le léger agacement de celui qui voudrait bien "conclure" ( sic ) désormais

L'élection de Donald Trump m'inquiète, mais pas pour les mêmes raisons que tout le monde. Le loup avait parié de longue date sur cette victoire. Comme on ne peut parier depuis la France chez les bookmakers anglais, il a simplement parié des bières avec ses copains. Et si tous ceux qui ont perdu aujourd'hui honorent leur engagement, le loup ne va pas dessoûler pendant huit jours : voilà ce qui m'inquiète...

Le numéro 3 (ou à peu près) d'une multinationale relaie sur le réseau professionnel LINKEDIN un bien bel aphorisme : "On a tous le droit d'être un peu con. C'est dommage que certains abusent de ce privilège." Dans les commentaires que chacun peut ajouter figure celui d'une de ses Directrices RH : "Excellent, chef " , suivi d'un smiley et de deux points d'exclamation. Je me demande ce qui m'ennuie le plus dans cette affaire : la servilité de la DRH, l'incongruité qu'il y a à constater que certains, censés avoir autre chose à faire (et payés en conséquence) aient le temps pour ce genre de gamineries publiques (et là il y aurait des parallèles à faire avec le personnel politique) ou tout simplement la condescendance qui s'exprime à travers ce propos. Finalement, la seule réplique qui me vient est : "c'est celui qui dit qui y est". Mais je me demande si ce serait bien pris.

Réunion au sommet dans le bureau de l'un des membres du "COMEX" ces jours-ci. Mon "futur ex" chef s'enflamme : "si on prenait un thésard sur le sujet ?" Le sujet en question étant économique, je lance comme une boutade "pourquoi pas, si on appelait Jean Tirole !" Après le "qui ça ?" lancé par l'un des participants et qui me fait douter un instant je me repète "ben... Jean Tirole !" Ca y est, ils ont tilté. L'un d'entre eux me lance très sérieusement "tu le connais ?" Me serais-je piégé tout seul ? Non, car heureusement "il a une maison de campagne dans le village où habite une de mes tantes". Et voilà le travail : il n'en faut pas plus pour avoir l'air intéressant...

Un nouveau scandale a été révélé hier matin à la radio : les lapins angora sont épilés VIVANTS nous annonce un journaliste, dont la voix oscille entre effroi et stupéfaction. Loin de moi l'idée de minimiser la maltraitance dont sont chaque jour victimes les animaux. D'ailleurs n'en suis-je pas un moi-même ? Je reconnais ne pas non plus connaître les réelles souffrances des lapins qu'on épile, ayant pour ma part plutôt l'habitude de me faire tondre. Cependant, si l'épilation d'un être vivant est un tel scandale, je m'étonne que personne ne milite pour la fermeture des instituts d'esthétique, l'interdiction des épilateurs électriques, le retrait des linéaires de toutes les cartouches de cire, etc. Femmes, mes soeurs, vous laisserez-vous plus mal traiter qu'un lapin ? Arrêtez de vous faire épiler vivantes ! D'autant plus que l'hiver approche et qu'une bonne couche de poil aux pattes vous permettra de le passer plus au chaud... A

Le dicton du soir est dû à Papa Mouton, inspiré par la photo de mon Spritz sur la table du balcon : "Apéro de balcon réjouit le mouton." Simple et efficace.

Aujourd'hui au restaurant d'entreprise le chef proposait une tomate farcie avec comme précision concernant la composition de la farce "chaire à saucisse et boeuf". Je fis remarquer à mon collègue que cette chaire à base d'e était quelque peu inhabituelle. Puis il me vint à l'esprit que je connaissais des tas de chaires dont il pouvait être assez prestigieux d'être titulaire. J'en vins à me dire que se présenter comme "titulaire de la chaire à saucisse" ferait sans doute son petit effet en société à l'occasion. A tenter, donc.

J'me sens pas bien depuis quelque temps. J'ai souvent mal au coeur et parfois l'envie de vomir. Ça a commencé en janvier 2015 et ces dernières semaines, ça s'aggrave. Du coup j'ai bien envie de me mettre au régime. Un régime comme qui dirait "dissocié" avec moins de Sarkozy et plus de Molins. Moins de Wauquiez et plus de Cazeneuve. Moins de Maréchal-Le Pen et plus de Goulet...

J'avais décidé de me lancer dans la meringue. Entendons-nous bien : je n'avais pas prévu de me jeter dans la vitrine d'un pâtissier mais bien de tenter de réussir la cuisson quelque peu délicate de ces petites douceurs. Pour un premier essai, je conservais précieusement au frais deux blancs d'oeufs restant d'une préparation de dimanche dernier. En effet, il paraît qu'il vaut mieux que les blancs soient un peu "rassis". J'avais aussi vérifié mon stock de sucre glace. Hier donc, j'ai sorti les blancs du frigo. Car non seulement ils doivent être rassis mais il faut aussi qu'ils soient à température ambiante. Les blancs attendaient sagement dans un petit saladier que je finisse quelques opérations de rangement dans la maison quand sur ces entrefaites, le loup a débarqué dans la cuisine comme au milieu d'une bergerie et a gaillardement attaqué la salade dont j'avais gardé une part à son intention. Quand je suis revenu dans la cuisine,

Cher petit Renard, Tu as lu (merci) mon appel à la grève contre la CGT. Ni une, ni deux, tu m'as envoyé un tract de ladite organisation indiquant en premières lignes "si l'on se partageait l'argent des 10 plus riches milliardaires du monde, il y aurait 6 milliards de millionnaires en plus" et tu as attiré mon attention sur ce grossier calcul. Armé d'une calculatrice d'un côté et de Wikipedia de l'autre, j'ai comme toi vérifié les comptes : Bill Gates 75 milliards, Amancio Ortega 67 milliards, Warren Buffet 60,8 milliards... et ainsi de suite jusqu'au dixième. Au passage, je note que le dixième est la première femme du classement et qu'elle est Française : c'est la célébrissime "Mamie Zinzin", alias Liliane Bettencourt. Au total, ces dix là totalisent 541,5 milliards de dollars. Que je divise par 7,35 milliards d'humains. Ce qui nous donne 73,67 dollars par personne. En effet, comme tu l'as finement observé, les je

Je l'avais bien dit au loup que notre artisan clownesque nous prenait pour des cons. Ce parquet qui n'arrive pas selon lui... quand des invités eux s'annoncent pour les deux prochains WE. Notez que ce ne sont pas les activités ludiques qui vont manquer pour les occuper : Accro-bibliothèques, pour changer de l'accro-branches et slalomer avec grâce dans le couloir. Atelier contorsionnisme dans la cuisine où le remplissage et le vidage du lave-vaisselle nécessitent désormais une savante stratégie d'évitement (de la table du séjour, laquelle est calée en partie sous la table de la cuisine). Stage de survie sur matelas gonflable dans le séjour, entre les plinthes, les outils, la scie à découper le parquet... On peut envisager, les volets ne fermant plus en attendant le retour de l'électricien, de poser une vieille tente sur le matelas pour un peu d'intimité et d'obscurité nocturnes. Mais voilà, j'ai appelé le vendeur de parquet ce matin pour en avoi

J'appelle à la grève contre ceux qui n'en ont rien à foutre que des employés, des infirmières, des artisans aient un emploi ou pas. Sinon, comment expliquer qu'ils nous empêchent d'y accéder en bloquant les trains et les stations essence ? J'appelle à la grève contre ceux qui n'en ont rien à foutre des chômeurs et ont la ferme intention d'empêcher les PME de créer de nouveaux emplois dans ce pays. D'après le loup, il y a 3 millions de PME en France et même si seulement 10% d'entre elles sautent le pas et recrutent une personne grâce à la loi travail, ce sont 300 000 emplois qui seront créés. J'appelle à la grève contre ceux qui, en fait, travaillent main dans la main avec les multinationales et leur offrent complaisamment des arguments pour délocaliser nos emplois à l'étranger. Je pense à TOTAL qui saute sur l'occasion pour "réviser ses plans d'investissement". J'appelle à la grève contre la CGT.

Le loup a eu une réunion de travail avec un pôle de compétitivité. Bon, évidemment, les temps sont durs... le loup doit comprendre : le pôle n'a pas de sous. Ou presque. Il faudrait que le loup fasse une prestation gratuite. Ou presque. Comme disait un jour (quand j'avais un vrai job, en Auvergne) une collègue américaine avec un accent délicieux "je suis confondue". Je suis confondu devant ces mésaventures lupines qui pourraient se résumer, de la part du prospect, quel qu'il soit par : "c'est génial ce que vous faites, mais rassurez-moi, c'est gratuit bien sûr ?" J'ai donc demandé au loup où pouvait bien être le blé ? C'est vrai ça, QUI a l'oseille ? Qui mange notre avoine, nous pique nos radis (et le beurre avec car c'est meilleur) ? Le loup ne savait quoi me répondre. Mais la nuit porte conseil : le lendemain matin, il s'est souvenu que dans les prochains jours il est invité à célébrer l'anniversaire de ce même pôle.

Nous devons êtes un tantinet masochistes : nous avons repris une petite tranche de travaux, comme qui dirait par gourmandise. Cette fois il s'agit du séjour : électricité, sol, peintures... Lundi dernier, le carreleur a ragréé une partie de la pièce car aucun sol n'est plan dans l'appartement. En rentrant le soir, j'ai bien vu que ce n'était pas sec. J'ai ouvert les fenêtres. Mardi matin, j'étais un peu dubitatif mais bon, mardi soir notre joli sol était posé par notre artisan "chef". Certes, nous avons tout de suite vu qu'il manquait quelques lattes contre le mur sous les fenêtres. Nous avons bien espéré un instant qu'il avait été appelé en urgence par un autre client et avait dû s'interrompre tout près du but. Mais connaissant l'artiste, nous nous sommes doutés qu'en fait, il s'était trompé dans ses calculs initiaux et qu'il lui manquait un paquet... Le chose fut confirmée le lendemain. Jeudi, profitant de l'Asc

Samedi à la radio bien sûr nous avons eu droit aux traditionnels micro-trottoirs sur le thème "les jeunes savent-ils encore ce que représente le 08 mai ?" Un jeune garçon qui devait avoir dans les 11 ans a d'abord séché puis s'est plus ou moins rattrapé mentionnant "l'armistice" de la seconde guerre mondiale. Le reporter lui a alors demandé s'il pouvait citer quelques personnages historiques de l'époque. Et le jeune de citer "Hitler, Charles de Gaulle, le Maréchal Ferrant"... Après la diffusion de la chronique, le journaliste a repris le fil de ses actualités en ajoutant qu'on aurait également pu citer "Général Electric et le Sergent Major". J'ai trouvé ça très chou.

"Gestion individuelle" : c'est le motif donné à son équipe par la direction pour justifier le licenciement d'un manager.

A San Francisco, une société travaille au développement d'un robot capable de fabriquer 400 hamburgers à l'heure. Et comment vont faire les étudiants qui financent leurs études en travaillant chez Mc Do ?

Pour prouver que je suis bien un mouton libre et pensant et non un débile automate et pour finaliser mon formulaire d'inscription à un colloque, j'ai dû répondre à une question mathématique "simple" : En effet, c'est simple. Mais qu'aurait répondu Zézette, vous savez celle qui entre veuve Y et épouse X répond "épouse X". Je pense qu'elle aurait mis 4. J'avoue avoir été tenté. Je me suis demandé si mon inscription aurait été confirmée. Mais bon, faut quand même pas prendre les fonctionnaires de Bercy (c'est là que ça se passe) pour plus bêtes qu'un mouton. J'ai finalement inscrit "7" dans la case. Notez bien que j'aurais pu mettre "5 + 2" ou "4 + 3" aussi...

Comme une étrange coïncidence, la paroisse à l'origine de la douteuse affiche invitant les enfants au carême que j'ai postée sur ce blog récemment a laissé hier une enveloppe dans notre boîte aux lettres pour m'inviter à verser le denier du culte. Je dois donc me confesser : Ma toute première pensée en découvrant l'enveloppe a été celle-ci : "tiens, je vais leur renvoyer un préservatif". Certes, c'est mal. Je devrais me fouetter pour cela. Ou aller à confesse. Mais si j'en juge par les témoignages bouleversants que j'ai entendus hier soir sur France Inter, mieux vaut éviter jusqu'aux confessionnaux...

Ma soeur, que vous connaissez bien sous le charmant petit nom de Raoul, se désolait récemment d'avoir reçu dans sa boîte mail une pub ainsi intitulée "offre exclusive - 10% sur votre appareil auditif". Faut avouer qu'on s'en passerait de ces remises-là... Bien que plus jeune de 6 ans, je pense l'avoir battue à plates coutures hier soir à la caisse d'une enseigne bio où je faisais l'emplette de gélules de radis noir et d'artichaut pour ma "détox de printemps". Je devais en avoir pour 5,47 € et le caissier m'a demandé si par hasard je n'aurais pas les 47 centimes. Ayant piqué au loup quelques menues pièces jaunes dont il se déleste régulièrement les poches, je plongeai dans mon porte-monnaie, plein de bonne volonté. Et là, ce petit connard prétentieux me dit "vous voulez que je regarde pour vous" ? Je me suis senti vieux soudain, si vieux...

Lyon est décidément LA ville du cinéma, grâce notamment aux Frères Lumière. Dans un style moins anodin que la Sortie de l'usine Lumière, nous voilà en plein remake de Spotlight, le cardinal Barbarin reprenant le rôle du cardinal archevêque de Boston. Je sais, je sais, c'est un peu facile de crier ainsi haro sur le baudet. Et vous ne manquerez sans doute pas non plus de souligner mon mauvais esprit. Il n'empêche, je vous donne mon avis tout cru : dans les circonstances actuelles, je me demande à quoi ont pensé les illustrateurs qui ont commis cette affiche pour inviter des enfants à célébrer le carême :

Tout y est passé : de l'incurie du ministère (sans oublier celle de la Ministre) à l'ignorance de plus en plus crasse des élèves en passant par la nullité de la proviseure, l'ingérence du professeur principal et l'aveuglement des parents sur leur progéniture. Pourtant disait la professeure, les mathématiques c'est merveilleux. C'est dur certes, mais c'est gratifiant. Posé sur un coin de canapé, je pensais en moi-même qu'il en est de même de tout ce qu'on entreprend et qu'on fait avec goût, qu'il s'agisse de maths, de philosophie, de course à pied ou de cuisine... J'ai préféré me taire. Elle a ajouté triomphante que c'était en plus fort utile dans la vie quotidienne. Tiens par exemple, elle avait récemment monté un meuble IKEA sans aucune hésitation. J'étais estomaqué. J'ignorais en effet que la principale vertu du bac scientifique était de rendre intelligible les notices de montage du fabricant suédois. Etant donné le

"Ce que vous avez manquez en janvier" est l'objet d'un mail que j'ai reçu ces jours-ci de la part de Maison & Objet. Pas besoin de lire le mail pour le savoir : j'ai dû manquer l'annonce de la mise en application immédiate de la réforme de l'orthographe. Ou bien est-ce la plume 2.0 de Maison & Objet qui a manqué quelques cours de grammaire ?

Notre PDG a décidé qu'il n'y aurait pas de ruches sur nos toits. Personnellement, je le déplore. Je me demande si ce n'est pas un coup du DRH Groupe, affolé à l'idée de faire passer les entretiens d'embauche à une multitude de petites abeilles...

J'entendais ces jours-ci à la radio que certains pays ont recours à des rapaces pour s'emparer de drones baguenaudant où ils n'ont pas été invités tandis que Felix, un félin noir et blanc employé d'une gare londonienne, a été nommé "senior pest controller" en raison de ses brillants états de service dans la chasse aux rongeurs. Il s'est même vu attribuer une veste haute visibilité en récompense. Tu parles d'un cadeau. Ce sont les souris qui doivent rigoler en le voyant (de loin) ainsi attifé. Cela ressemble à une exploitation de l'animal par l'homme, non ? Camarades à becs ou à moustaches, soyez vigilants et ne vous laissez pas plumer par les capitalistes de tout poil !

Ils sont forts à l'UNI, ils dénoncent la "réforme de l'orthographe imposée par Najat Vallaud Belkacem" en ces termes : A lire cette phrase, je me demande qui bouleverse le plus les règles, de l'UNI ou de la Ministre. En parallèle, le site du Monde nous informe que, je cite : la réforme ne "tue" pas vraiment l'accent circonflexe. En réalité, celui-ci serait facultatif sur les "i" et les "u", mais demeurerait sur les "a" et "o". Et le "e", malheureux, qu'en avez-vous fait ? Celui de bête ou de bêler qui, je le rappelle, signifie pousser le cri du mouton. J'en profite donc tant qu'il est encore temps : bêêêêê !

Je cherchais depuis quelques jours comment vous présenter mes voeux. L'exercice est difficile à qui ne veut tomber ni dans la banalité, ni dans l'emphase. Fort heureusement ce matin, ma radio préférée m'a recommandé un mashup. Un mashup c'est en musique un mélange de deux ou plusieurs pistes ou encore un mélange d'images et de sons... Ici des quidams au demeurant talentueux ont superposé des scènes de films anciens à une chanson récente. Le résultat est épatant : https://www.youtube.com/watch?v=M1F0lBnsnkE Alors, dansez maintenant !