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Affichage des articles du novembre, 2017

La femme de Chéri m'agace

Ces matins-ci à la radio passe une publicité pour préparer sa retraite "en ligne". C'est un dialogue nocturne entre une épouse bien connectée et son époux bien paniqué à l'idée de ne pas savoir comment anticiper sa retraite. Cela commence par "chéri, t'arrives pas à dormir ?", Chéri répondant que sa retraite l'inquiète. Et cela continue : à trois reprises, elle commence sa phrase par "chéri" tandis qu'il attaque directement son propos. Elle passe pour une quiche énamourée (à moins qu'elle n'ait oublié le prénom de son mari ?) et lui pour un dadais, qui finit par se jeter hors du lit pour aller chercher sa tablette et "créer son compte en ligne", sans doute à 3 heures du matin. Je me demande combien de temps on tiendrait à la maison si je commençais toutes mes phrases par "Loup".

Le sandre à plumes

Hier toujours, mais un peu plus tôt dans la journée (tsss, je suis tout désordonné ces jours-ci), notre comité d'éminents experts a pris son déjeuner au restaurant du Novotel de la Gare de Lyon. Le menu posé sur la table annonçait "filet de sandre et purée de potiron". Quelle ne fut donc pas notre surprise de voir arriver dans nos assiettes un joli morceau... de volaille accompagné de purée de pommes de terre. Quand les poules auront des dents, les sandres auront des plumes.

Bienvenue en absurdie

Hier avant de monter dans la voiture TGV du retour vers ma province, je me suis dit que puisque mon billet me donnait droit à une petite bouteille d'eau, j'allais la demander à la sympathique jeune femme qui les distribuait sur le quai. Elle m'a demandé mon billet, pour vérification de mes droits. Je lui ai tendu ma carte "Grand Voyageur" sur laquelle était dématérialisé le dit billet, la SNCF me poussant comme nous tous à dématérialiser billets et abonnements. Là, à ma grande stupéfaction, elle m'a répondu "ah non, je ne peux pas scanner votre carte..." Pas de billet papier, pas d'eau. Pas de bras, pas de chocolat ! Je me demande si la SNCF ne finira pas par dématérialiser ses clients, à ce rythme.

J'ai raté ma vie...

Je remets péniblement le Lancel de ma co-voitureuse à l'arrière de sa voiture : c'est qu'il est lourd, ce bougre de sac. Marion se lamente : "je l'ai pourtant vidé (traduisez : "j'ai enlevé la moitié des trucs inutiles qui s'y trouvaient", je le sais bien car je fais la même chose), je ne comprends pas pourquoi il est si lourd." Je lui réponds que c'est parce que les Lancel sont en peau de vache, tandis que les Longchamp, en peau de veau, seraient plus légers. Et j'ajoute que je dis ça, je dis rien parce que n'ayant ni l'un ni l'autre, je ne fais que répéter ce que j'ai entendu. Marion s'exclame "mais comment c'est possible ?" Je reprends mon argument et m'apprête à développer mon évaluation du poids respectif des peaux de vache et de veau mais Marion m'interrompt "non, non, comment c'est possible que tu n'aies ni l'un, ni l'autre à ton âge ?" Stoppé net, je n'ai

Lumière d'automne

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Les ravages du greenwashing

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Le "greenwashing" fait des ravages. Méfiez-vous de tout ce qu'on vous propose comme "plus écologique", "bon pour l'environnement", etc. J'en veux pour preuve la mésaventure qui m'est arrivée en proposant gentiment au Loup d'emmener son chouette beau costume sur mesure tout neuf au pressing "écologique". Voici comment il en est revenu : Je me demande bien ce que c'est que ce nettoyage "écologique" qui mange les boutons... A moins que "l'écologie" consiste à ne pas les protéger -comme il est souvent d'usage- pour économiser de la matière ? Sauf que l'analyse du cycle de vie est dans ce cas incomplète, le calcul s'arrêtant manifestement à la sortie du pressing tandis que le costume poursuit sa route, notamment chez le tailleur qui doit renouveler tous les boutons !