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Affichage des articles du mars, 2010

La recette "100% DDLF"*

Tarte au chocolat et aux cookies Pour 6-8 personnes (la recette dit 4, mais je vous défie de manger ce dessert à 4...) Pâte : 300 g de cookies nougatine 100 g de beurre Ganache : 200 g de pralinoise (ou autre chocolat praliné) 100 g de chocolat noir 25 cl de crème liquide Faites fondre le beurre. Réduisez les biscuits en miettes au mixeur ou au mortier. Mélangez avec le beurre fondu. Tapissez avec ce mélange le fond d'un moule à tarte en remontant le long des parois. Entreposez au frais. Faites bouillir la crème. Hors du feu, jetez les morceaux de chocolat dans la crème et mélangez jusqu'à obtention d'une crème lisse. Versez sur le fond de tarte. Réfrigérez 3 heures au moins. * : DDLF = Directement Dans Les Fesses

Brève de caisse

Le postulat : "Les Bretons polluent". Je rappelle qu'un postulat est un "principe indémontrable, qui paraît légitime et incontestable". Tellement indémontrable que la dame a cru bon d'ajouter : "Quand on se promène en Bretagne, ça sent pas toujours la mer..." La "Côte" (sous-entendu d'Azur) en a également pris pour son grade. "La Côte c'est devenu moche. Les gens sont moches." Et voilà, allez faire quelques courses et vous apprendrez à la caisse que le Breton est pollueur tandis que le Cannois est moche. J'avais bien envie, moi qui me suis récemment fait agresser par des gamins en plein 6ème et en pleine après-midi, d'ajouter mon grain de sel en disant aux deux fripées qui péroraient ainsi à voix haute que les Lyonnais ne valaient guère mieux ... J'ai préféré ne pas ajouter au ridicule de la situation.

C'est pas pour cafter...

... mais Vanessa Paradis elle-même ne peut pas courir avec 10 cm de talons. Na.

Edouard 1er

Début mars, j'ai passé un entretien dans un cabinet de recrutement pour un poste dans une société américaine "leader sur son marché" (à croire qu'elles le sont toutes) et sévissant dans le médical. A l'issue de cet entretien, j'ai passé un test psy. La consultante m'a dit qu'elle me tiendrait informé des suites sous quinze jours et que, de toutes façons, elle me communiquerait par téléphone les résultats du test. Nous sommes le 26. Trois semaines se sont écoulées sans le moindre signe de vie. Pourtant, j'ai laissé un message sur sa boîte vocale il y a deux jours. Ce matin, j'ai réussi à la coincer. Coincer est le mot. Je n'ai jamais senti (je dis bien jamais) quelqu'un d'aussi fuyant au téléphone. Pour un peu, elle aurait raccroché avant que je n'aie le temps de finir. Quoi qu'il en soit, il s'avère qu'un candidat interne s'est déclaré chez "le leader sur son marché" ce qui va nécessiter deux autres sem

Au secours

Aujourd'hui j'ai fait mon premier déjeuner en terrasse de 2010... J'ai également essayé de répondre à ma première offre trouvée sur Pôle Emploi. La seule option possible est une télé-candidature directement sur le site. Bien entendu, on ne sait pas quelle est l'entreprise qui recrute. Pour pouvoir télé-candidater, il faut passer par son "espace personnel". Une option de pré-remplissage à partir des "identifiants personnels" du chercheur d'emploi est proposée. Mais elle ne fonctionne pas. Me voilà donc en train de sagement renseigner une à une les rubriques nécessaires à la création de mon espace. Premier essai de validation, premier échec. Je recommence. Nouvel échec. Au secours : mon espace personnel est en fait un espace intersidéral dans lequel je flotte, petit mouton perdu, désespérément accroché à mon matricule de chercheur d'emploi, sans scaphandre ni oxygène. Je ne veux pas être un numéro. Je veux être un mouton libre.

"Vous avez toujours été libre, véhémente et sereine"

Des déportés vous attendent sur la rampe de débarquement. Ils vous crient en français : « Laissez vos bagages dans les wagons, mettez-vous en file, avancez. » Tout à coup, une voix inconnue vous murmure à l’oreille : - Quel âge as-tu ? Vous répondez : - Seize ans. Un silence. Puis, tout bas et très vite : - Dis que tu en as dix-huit. La voix inconnue vous a sauvé la vie. Des enfants et des femmes âgées ou malades sont empilés dans des camions que vous n’avez jamais revus. Votre mère, Milou et vous, vous vous retrouvez toutes les trois dans la bonne file – la « bonne » file ! –, entourées de kapos qui vous prennent vos sacs, vos montres, vos bijoux, vos alliances. Une amie de Nice, arrêtée avec vous, conservait sur elle un petit flacon de Lanvin. Sous les cheminées des crématoires d’où sort une fumée pestilentielle qui obscurcit le ciel, vous vous aspergez, à trois ou quatre, de ce dernier lambeau de civilisation avant la barbarie. http://www.la-croix.com/Discours-de-Jean-d-Ormesson/doc

Le printemps des poètes

C'est le printemps des poètes. J'en profite pour déclarer que c'est également la fête des petits renards et qu'il convient de célébrer leurs écrits. Donc, de mon ami le renard et pour tous les poètes, les révélés comme ceux qui s'ignorent : Jalousie des fleurs Tu ne sais comment comprendre Les mots que tu viens d'entendre Que je compare aux roses, aux lys Noëlle, Corinne ou Anaïs Mais peut-être es-tu jalouse Ne pas avoir à ta blouse Une fleur à accrocher Qui soulignerait ta beauté. Ou crois-tu qu’ils sont sans valeur Mes mots, mes bouquets de fleurs ? Je me veux comme le printemps Fleurir à mon gré les champs Et garder comme jardin secret L'amour que je porte à Psyché. Tu ne sauras donc mon amie Si mon coeur te chérit Plus qu'Anaïs ou bien Noëlle Laquelle de vous m'est la plus belle. Comme les enfants, je demeure Qui cueillent toutes les fleurs Pour en faire des bouquets Et les offrir à brassée. Plus que la fleur elle-même C'est son parfum que j

Et si je tuais quelqu'un comme ça, pour voir ?

Rassurez-vous ce devrait être mon voisin. J'en peux plus. Le futur parking souterrain des Brotteaux est en chantier depuis l'automne : mon immeuble tangue dès 07h00 le matin. Je redoute un phénomène de résonance, j'espère qu'"ils" ont bien étudié la question. Depuis plus d'un mois, mon voisin refait son appartement. Il a commencé le 09 février pour être exact. Je m'en souviens parce que j'ai d'abord cru qu'il essayait d'abattre MON mur et non le sien, tellement le bruit était monstrueux. J'ai dû fuir à la maison des ingénieurs où j'ai pris des notes sur mon travail ce qui me permet aujourd'hui de dater ce funeste événement avec précision. Depuis, ça tape, ça scie, ça perce, ça gronde. Ca stocke aussi ses vieilles merdes devant ma porte : un radiateur en fonte, une chaise de bureau pourrie, un porte-manteau déglingué... Hier c'était un big-bag de gravats. A propos de gravats, je suppose qu'il a peur de se perdre dans

Après le tamarin, le bonobo

Deux nouvelles études montrent que, contrairement aux autres primates, les bonobos partagent toujours, même lorsqu'il s'agit de nourriture. Les résultats des recherches s'inscrivent dans le cadre du projet TWOPAN («Genomic and phenotypic evolution of bonobos, chimpanzees and humans») financé par l'UE et sont publiés dans la revue Current Biology. Les chercheurs expliquent que les humains et d'autres primates, particulièrement les chimpanzés, deviennent très égoïstes avec l'âge. Ouais, d'ailleurs j'ai les noms. Les bonobos font exception à la règle. Le plus étonnant dans leur comportement altruiste est qu'il est naturel, contrairement aux humains qu'il faut éduquer au partage. Ca me rappelle que lorsque nous étions petits, un cousin m'avait qualifié de "fourmi pas prêteuse" parce que je ne voulais pas lui laisser mes jouets... Dans ces études récentes menées par des chercheurs de l'université Duke en Caroline du Nord et de Harvar

CHEF DE PROJETS R&D INFORMATIQUE H/F

C'est le titre d'une annonce reçue ce matin. Le cabinet indiqué trahit cependant l'arnaque : je sais bien qu'il travaille avec ASEIC. Je clique donc... et constate en effet qu'on a tout bonnement remplacé "consultant" par "chef de projets R&D". Ben voyons. La puissance des mots se vérifie une nouvelle fois. Le consultant en recrutement qui a fait ce coup-là s'est certainement lui-même fait embaucher comme colombophile expérimenté et espère une nouvelle fois démontrer à son patron sa maestria dans l'art d'attirer les pigeons.

Je crois qu'on nous raconte des salades

Une dépêche de l'AFP m'informe qu'une soixantaine de personnes ont assisté dimanche à une messe improvisée dans un pavillon de la banlieue nord de Paris, devant une icône orthodoxe de la Vierge Marie dont les propriétaires jurent qu'elle "pleure" des larmes d'huile ! Extraordinaire. Hélas, on ne nous dit pas de quelle huile il s'agit. Olive, tournesol, noix, colza, pistache... J'entends d'ici le mouton lumineux s'interroger : est-elle bio au moins ? Personnellement, je suggère qu'on trouve une autre icône qui pleurerait du vinaigre. Ainsi aurions-nous de quoi assaisonner les premières salades du printemps.

Du bruit pour impressionner les électeurs

"Ces attaques ne sont que du bruit pour impressionner les électeurs mais les Irakiens sont un peuple qui aime relever les défis", a dit le premier ministre Nouri al-Maliki. Tout de même, ce bruit-là a fait près de quarante morts et une centaine de blessés. Est-ce que j'y serais allé moi ? Aurais-je affronté les bombes pour tremper ma patte dans l'encre bleue ? Pour rendre hommage à ceux qui risquent leur vie pour exercer leur droit de vote, j'irai profiter du mien lors des Régionales. Même si je dois vous avouer que je ne sais pas même qui se présente... Oui, au fond j'irai voter pour les Irakiens. Et pour la démocratie de peur, si je la négligeais, qu'un jour on ne me la confisque.

Grand jeu concours

La direction informe les innombrables lecteurs de ce blog dont le rayonnement est désormais international que le dixième membre inscrit se verra attribuer une lanière de guimauve au chocolat. Na !

Célia

Bienvenue mademoiselle...