J'ai fêté l'anniversaire de Raoul avec un verre de jus d'ananas, au bord de la plus belle pelouse d'Europe. Une pelouse si belle qu'il ne saurait être question d'y trottiner sans porter le maillot d'une grande équipe de football. Vous imaginez bien qu'un quadrupède de mon espèce regrette fortement que l'on confie pareille merveille à de stupides chaussures à crampons. Mais voilà, l'ensemble des messieurs conviés comme moi à l'événement s'extasiait et photographiait à qui mieux mieux les innombrables coupes exposées dans cet endroit mythique. Moi-même, vous l'avouerai-je, j'ai pris quelques clichés des lieux tout en me demandant qui dans mon entourage pourrait s'en délecter. Le lendemain, nous avions grand-messe, splendidement organisée par nos hôtes. L'allocution de démarrage était creuse mais brillante et portait sur la stratégie. Car oui, il convient bien sûr d'avoir une stratégie. Je reconnais que j'ai cherché