Le blog d'Edouard le mouton noir

A l'annonce de mon séjour à Rennes pour Noël, un mouton du Mâconnais évoquait avec émotion son passage dans cette belle ville, dans ses lointaines années étudiantes... Emotion et un brin de malice : il se souvenait fort bien d'un cabinet notarial situé près de la Place des Lices, renommée à juste titre pour son splendide marché. Les deux compères s'appelaient Le Moux et Bitouzé, association des plus judicieuses vous en conviendrez. Afin de lui rappeler cette glorieuse époque où il avait encore des cheveux, je décidai ce matin d'aller photographier la plaque des notaires. Las, le temps a passé, les cheveux sont tombés et les notaires retraités. Mais afin que les mauvais esprits puissent continuer à glousser, un Maître Mallèvre s'est glissé parmi les quatre successeurs de Maîtres Le Moux et Bitouzé...

Le pape a été "bousculé" cette nuit. Je pense savoir qui a fait le coup. Un de mes amis est à Rome en ce moment. Et j'ajoute que si ce n'est lui... c'est donc son frère. Joyeux Noël à tous !

Je ne suis pas geek mais j'ai néanmoins un aille pode. C'est un cadeau de Raoul (j'espère que vous vous souvenez de ma soeur). Mouton distrait, j'ai égaré un des embouts en mousse qui recouvrent les écouteurs. A la FNAC, je n'ai pas trouvé d'embouts en mousse. Sur le conseil du mouton méditerranéen, je suis allé dans un genre de boutique Apple dans l'espoir de trouver ces fameux embouts. Là, le vendeur m'a expliqué que les embouts en mousse n'existaient pas "seuls". Il faut... changer les écouteurs. "C'est Apple" a-t-il conclu. Mouton noir, je lui ai répondu qu'Apple pouvait toujours attendre.

Rentrée 89 : après avoir obtenu un DEUG de maths en deux ans de façon encore inexpliquée à ce jour, je démarre une Licence de Chimie. Au programme bien sûr, nous avons de la mécanique quantique. A l'issue du premier cours, une étudiante s'approche de moi et me demande "tu sais faire les dérivées partielles ?" C'est ainsi que je fis la connaissance de Till' dont c'est aujourd'hui l'anniversaire. Joyeux anniversaire Till' et... à nos vingt ans !

Quelle belle philosophie me direz-vous. Ben... c'est juste que ce matin, je suis allé faire des dérapages et des freinages d'urgence avec des instructeurs du Mans grâce à mon assureur. J'ai appris un certain nombre de choses. Et j'en ai vérifié quelques autres que je subodorais depuis un moment, en particulier que les hommes disent souvent de grosses bêtises (et je suis poli) pour épater la galerie. Par exemple, on m'a expliqué plusieurs fois avec un air très supérieur qu'il fallait absolument débrancher son ESP (ou contrôle de trajectoire, pour ceux qui ne savent pas) sur la neige. Ca me semblait bizarre parce que la seule fois où j'ai senti mon ESP se déclencher, c'était justement sur la neige et ça avait impeccablement remis ma voiture dans le bon chemin avant que j'aie le temps de dire ouf... Mais je n'osais rien répondre. Après tout je ne suis qu'un pauvre benêt de mouton... Et bien c'est une grosse ânerie. Bon, à part ça, j'étai

Riez, riez... N'empêche que 50% des noeuds de chaussures sont mal faits (et donc ne tiennent pas). Tout l'art consiste à faire un noeud plat et non un "noeud de vache". La différence entre un noeud de vache et un noeud plat se trouve dans la tension : la tension générée par le pied en mouvement resserre un noeud plat tandis qu'elle relâche un noeud de vache. Hop, patatras vous voilà par terre. A moins que vous ne fassiez un vilain double noeud pour être tranquille (c'était mon cas) ? Un noeud plat a deux belles boucles qui retombent joliment de chaque côté de la chaussure (perpendiculairement à l'axe du pied). Avec un noeud de vache, les boucles tournent et se mettent dans l'axe du pied. Regardez vos chaussures... Ah on fait moins le malin maintenant ? Amis joggers, ne négligez pas ce détail. Il peut vous éviter de perdre quelques précieuses secondes... voire de prendre une gamelle !

Pour avoir ignoré cette phrase que nous devons je crois à un certain Jean Charles François Tuet, j'en connais un qui va mal dormir ce soir. Ce n'est pas moi qui le plaindrai. Car cet homme-là a fait de l'argent son maître et pense que tout s'achète : les voitures de luxe bien sûr mais aussi l'amour et même les consciences (et sans doute les mettrait-il dans cet ordre). Partant de ce principe, il a organisé dans son entreprise des élections des délégués du personnel mais en faisant savoir, via quelques âmes damnées acquises à sa cause, que si quelqu'un se présentait, il supprimerait l'accord d'intéressement (qui doit être mis en place depuis... combien d'années déjà ?). Il se croyait tranquille, ne doutant pas que tout le monde se coucherait pour quelques hypothétiques poignées d'euro. Il a eu tort. Deux consciences n'étaient pas à vendre et ont décidé de se présenter. Alors bien sûr, notre homme a demandé à ses âmes damnées de se présenter é

Rebecca Manzoni a une voix de radio et, ça tombe bien, elle en fait. Dans Eclectik sur France Inter elle réalise des interviews qui sortent des sentiers battus et qui m'enchantent. Ce matin, son invité était Francis Ford Coppola. "Francis" trouve que les mots sont utilisés aujourd'hui avec désinvolture. Tiens, lui aussi ! Génie par exemple. Ou mentor. Ou "master class" qu'il déteste. Il parle aussi de ce qui le met mal à l'aise. Par exemple son prénom, plutôt un prénom de fille aux Etats-Unis (Frances) et qui lui a valu quelques déboires à l'école. Ou encore les photographes qui préfèrent que son épouse sorte du cadre pour ne photographier que lui. Il raconte sa mère, qui lui disait de se mordre les lèvres pour qu'elles paraissent plus fines et qu'il ressemble ainsi à son frère, qui était plus beau. Il ajoute que Sofia a hérité de ces lèvres pulpeuses mais que chez elle, c'est joli. Il y a là les blessures de l'enfant, la sensibil

J'entends dire ici et là que même à droite, le clip des jeunes de l'UMP ne fait pas l'unanimité. J'ai donc voulu voir par moi-même : http://www.dailymotion.com/video/xbft4o_lipdub-jeunes-ump-2010-officiel_news Je ne peux m'empêcher de remarquer qu'on a placé un aveugle au volant (d'une voiture). La métaphore est évidente et à mon avis, les auteurs auraient été bien inspirés de l'éviter. Cela étant, c'est bien la première fois que Rachida Dati et Eric Besson me font rire. C'est peut-être un début ?

C'est ennuyeux pour un mouton. A dire vrai, je me fais plutôt penser à un hérisson qu'à un mouton aujourd'hui. Qui s'y frotte... Je dis ça mais pourtant, on m'a demandé trois fois des renseignements dans la rue et j'ai répondu très gentiment. Dois-je m'en réjouir ou m'en désoler ? Même de mauvais poil, je ne fais peur à personne. Quelle pitié. Carole-la-conseillère-de-Cible-Emploi est-elle pour quelque chose dans cette crise de grognonerie ? Peut-être... A force de ne "pas lâcher le morceau" (son expression favorite), elle a dû finir par m'agacer. Ce matin, elle nous a proposé une liste des questions courantes en entretien. Je reconnais qu'il est important pour chacune de préparer une réponse. Il convient qu'elle soit courte et il est judicieux de l'écrire. Néanmoins, je ne peux m'empêcher une nouvelle fois de remarquer que cette dame qui exige de ses candidats une orthographe impeccable nous propose par exemple : "Qu&

Ai-je lu hier soir sur la grande roue installée Place Bellecour. Et bien, essayons ! Alors, ça vous dit quoi ?

Dans la lumière dorée de Chazay d'Azergues et en exquise compagnie, j'ai persiflé. Normalement, c'est le serpent qui persifle. En particulier dans Robin des Bois. Mais enfin, il faut bien se laisser aller. En effet ce soir c'est l'élection de Miss France, ce qui nous a ramenés à celle de l'année dernière. Vous vous souvenez de son nom ? Elle s'appellait Mortaud. Comme la saucisse. Une Miss qui porte un nom de saucisse. Esprits simples que nous sommes, cela nous a amusés. Là-dessus ma kop' Isabelle a fort justement ajouté que la dame au chapeau organisatrice de l'événement portait elle un nom de pomme de terre. France, terre de gastronomes, même tes "reines de beauté" sont à croquer...

Mouton futé j'ai profité de la fête des lumières... sans la foule ! Je m'en doutais un peu : "ils" ne peuvent pas attendre l'heure H du jour J pour tester leurs "petites installations". Nous (Kiki, ses chaussures confortables, Romain et moi) avons donc vu défiler les saisons place des Terreaux en avant-première. Dominique Pinon était-il ici aujourd'hui pour la même raison ? Toujours est-il que je l'ai croisé rue Mercière. Que faut-il faire quand on croise une personne connue ? -Passer son chemin l'air de rien. -Sourire et passer son chemin. -Se mettre à sautiller en l'air en braillant "ah t'as vu c'est le mec de Delicatessen ?" -Se jeter sur lui pour lui demander un autographe au dos d'un ticket de carte bleue. La troisième solution était exclue puisque j'étais seul. La quatrième aussi, je suis bien incapable de pareille audace. Pourtant j'aurais adoré que Piers Faccini me dédicace un CD. Mais quand il est pa

Avez-vous remarqué que les mots aussi peuvent être à la mode ? Oui, certainement. Il suffit d'écouter la radio ou de regarder la télé pour s'en convaincre. Dans l'entreprise, c'est la même chose. Il y a des tendances, plus ou moins passagères et plus ou moins ridicules. Mouton encore étudiant, j'entendais souvent mon chef à l'Université parler de "saut technologique". Plus tard, en entreprise, il a été question de "changement d'asymptote", de "backup", de "road map"... La road map ou "feuille de route" est également très en vogue à la radio, souvent lorsqu'il est question du Proche Orient. Plus récemment, la systémique a fait son apparition. Ayant remarqué que ce mot fleurissait sur les sites internet des entreprises, dans leurs journaux internes et bien entendu dans les media, je l'ai récemment placé en entretien. Bingo. Mon interlocuteur (charmant au demeurant), fou de joie, l'a repris et a conc

La chronique du jour est encore une fois culinaire. Elle nous est proposée par le mouton chazéen. C'est le mouton versaillais qui va frétiller, car il est originaire du Pas de Calais. Ca me fait penser à un proverbe bien connu à Lille "62 : méfie-teu" ! Pour 6 personnes Temps de préparation : 15 min - Temps de repos : 4 heures * 250 g de mascarpone * 100 g de sucre roux * 20 biscuits spéculoos * 4 œufs * 1 c. à soupe de sucre vanillé * 5 cl de Marsala, Amaretto ou rhum brun * 20 cl de café noir très serré * cacao amer Cassez les oeufs et séparez les blancs des jaunes. Blanchissez les jaunes d'oeufs en ajoutant progressivement le sucre roux et le sucre vanillé. Mélangez de manière à obtenir un mélange homogène et mousseux. Les oeufs et le sucre doivent former un ruban bien ferme. Ajoutez le mascarpone et mélangez au fouet. Battez les blancs en neige bien ferme. Incorporez-les au mélange oeufs/mascarpone, en soulevant délicatement le mélange pour ne pas casser les b

Voici un extrait d'un article (frais du jour) des Echos : Nous retiendrons surtout la communication savante de Pascal Picq, paléoanthropologue qui s'est pris de passion pour le management : « L'entreprise impertinente est celle capable d'évoluer ». La France est lamarckienne, explique-t-il. Chez nous, on sait développer des filières existantes. Mais nous n'avons pas encore bien assimilé le message de Darwin, bien qu'on ait célébré cette semaine le cent cinquantième anniversaire de la publication de « L'Origine des espèces ». Pour qu'une entreprise ait des chances de faire émerger de nouvelles filières, il faut qu'elle accepte de laisser s'exprimer des « variations ». Et les chimpanzés dans tout ça ? Nous ne leur ressemblons pas assez. Les entreprises et les administrations françaises fonctionnent comme des groupes de macaques, très hiérarchisés, où l'innovation a du mal à se faire son chemin. Les chefs chimpanzés, beaucoup plus subtils, saven

Encore une annonce qui, en face de "rémunération" mentionne "intéressante" (parfois on lit aussi "attractive"). Ouf, me voici soulagé. C'est vrai, j'aurais pu tomber sur une rémunération "faible", "et puis quoi encore" ou "selon la gueule du candidat". Mais non. Là nous sommes chez des gens sérieux que diable. La rémunération sera donc attractive, ayez confiance. Parfois, le sérieux frôle le religieux. C'est ainsi qu'un cabinet de recrutement m'a écrit "j'ai évoqué votre profil avec mon client, qui m'a effectivement dit que votre profil pouvait être intéressant dans l'absolution mais pas pour son besoin présent". Allez en paix pauvres chômeurs, Saint Paul Emploi veille sur vous et vous absout.

Monsieur et Madame B. habitent au troisième étage. D'après son épouse, Monsieur B. est retraité de l'Education Nationale et, l'âge venant, de plus en plus distrait. Madame B. est bridgeuse enragée et animatrice patentée de Radio Moquette. Elle accueille en effet chaque nouvel arrivant dans l'immeuble en l'informant qu'elle a pris ses renseignements sur lui et que (ô joie) ces renseignements sont favorables. Récemment, Madame B. s'inquiéta de mes horaires de travail. Ce à quoi je lui répondis que je n'en avais malheureusement plus (de travail). Il faut reconnaître que Madame B. est pleine de bonnes idées. En effet, elle me demanda aussitôt pourquoi je ne gardais pas des enfants. Je répondis sobrement que cela me semblait peu en rapport avec mes aptitudes professionnelles. Pourtant ce week-end je suis allé faire un tour en Auvergne où j'ai une poignée de "neveux". Deux filles et trois garçons. A eux cinq, ils dépassent à peine la trentaine. J

Un scenario sympa imaginé pour l'anniversaire du "petit teigneux" : http://www.youtube.com/watch?v=BwLv3rQ3ZAE Au passage, sachez que Virginie Guyot, première femme à avoir intégré la Patrouille, en sera le Commandant en 2010.

Oui, oui, je sais ce que vous pensez. Ou plutôt non. ET JE NE VEUX PAS LE SAVOIR ! Outre un prénom pas facile, ma soeur possède le goût de l'aventure. Elle s'est mis en tête d'organiser un concours de tiramisu. L'ennui, c'est qu'elle n'a pas vraiment une grande expérience en la matière. Et hop, un courriel à Edouard qui va m'arranger ça... Non, mais je rêve. Je fais des tiramisu moi ? Non. Je me contente de les MANGER. Enfin bref, comme je suis plutôt brave bête, j'ai cherché une recette. La voici (merci Cyril Lignac) : Tiramisu coco aux parfums exotiques pour 4 - préparation 40 minutes 1 mangue - 1 ou 2 bananes - 1 petit ananas (Victoria si possible) 1 barquette de framboises - 20 g de sucre - 12 biscuits à la cuillère 50 cl de cocktail de jus de fruits exotiques La crème mascarpone-coco : 3 jaunes d'oeufs - 50 g de sucre - 200 g de mascarpone 50 g de lait de coco - 50 g de poudre de noix de coco - 15 cl de crème liquide Préparez la crème : à l&

... vont ce matin aux Irlandais.

Je vous ai proposé des séquences de tango, des recette de cuisine, des chansons, des avis sur nos hommes politiques... Rien, toujours rien. Pas l'ombre d'un commentaire, pas de nouveau membre, pas de photo des membres déjà inscrits (trois s'y étaient pourtant engagés... que de la gueule). Vous dormez ou quoi ? Je suis bavard c'est un fait mais j'aime le dialogue. Bêler tout seul dans mon coin ne m'intéresse pas. Je vous dirais bien du mal des footeux qui ont déjà commencé à sillonner les rues en klaxonnant, braillant et sifflant les filles mais je doute que mon public ordinaire soit du genre à s'en offusquer. Entendons-nous bien : j'aime le sport. D'ailleurs je pratique moi-même (avec modération, comme l'alcool). En fait je crois que j'aime le sport quand c'est pour le plaisir, le goût de l'effort, le dépassement de soi, le partage... Mais le sport-spectacle, le sport-à-pognon, comme le foot de ce soir à la télé, je reconnais que c

Voilà un titre alléchant pour un mouton. De fait, le concert de Pink Martini (dont le dernier album s'appelle splendor in the grass) méritait bien que je gambade jusqu'à la rue Garibaldi, en dépit d'une humeur chagrine. Invité par un mouton de ma tribu lyonnaise à "écouter l'herbe pousser" dans le béton précontraint de l'Auditorium, je suis rentré en chantonnant : J'ai perdu mon nez devant le Bon Marché, je cherche ça et là je ne l'ai pas trouvé, dis-moi... où est mon nez? Reviens chéri vers moi, mon nez n'importe pas c'est toi qui peut me compléter

Ce matin sur France Inter L'invité s'appelait Robert Je continue en prose, n'étant pas doué pour la rime. Robert, donc. Une intelligence lumineuse. Un humaniste qui, d'une seule loi, a profondément modifié notre pays. Un homme qui n'a pas besoin de tirer sur une ambulance (fût-elle celle de Charles Pasqua) pour exister. Tant que, au sénat ou ailleurs, il y aura des hommes de la trempe de ce Robert-là, cela vaudra la peine d'aller voter même si hélas ce n'est pas pour eux. Chapeau bas, Monsieur Badinter.

La palme de la stupidité est attribuée à Eric Raoult qui veut créer "un droit de réserve pour les lauréats du prix Goncourt". C'est Zola qui doit ricaner quelque part...

Away we go, c'est un de ces films dont j'ignorais non seulement qu'il était sur les écrans mais même qu'il existait. Away we go, c'est donc un imprévu. La bande-annonce qu'on découvre comme ça, au hasard d'un passage sur internet. Et hop, on y va. En espérant juste que ce sera bien. Et c'était mieux que bien. Un film drôle et tendre. Un très joli moment. Peut-être n'aurais-je pas dû vous en parler. Peut-être aurais-dû vous laisser le découvrir seuls. Faites donc comme si je ne vous avais rien dit et laissez vous surprendre...

Seul de mon genre au milieu d'un troupeau de Centraliens, j'ai visité ce soir Renault Trucks à Vénissieux. Je vous garantis que je faisais tout-à-fait mouton noir ! Sachez tout de même qu'une certaine Valérie, titulaire d'un CAP de couture, fait partie des équipes qui assemblent des moteurs de 9 et 11 litres. Comme quoi, tout mène à tout (et réciproquement). Sur ce, je vais réviser le fonctionnement du moteur à explosion sur Wiki, en attendant de m'offrir une 2CV et de pouvoir gratouiller sous le capot.

Non, ce n'est pas un nouvel ami... C'est un cépage : 25% Viognier – 25% Chardonnay – 25% Petit Manseng – 15% Chenin Blanc et 10% d’une collection de cépages dont le Courbu du Béarn, la petite Arvine du Valais, le Rhole de Provence, la Marsanne du Rhône... Tiens, il y aurait sans doute de quoi écrire une chanson avec ces personnages. En tous cas, si vous avez reconnu le résultat de cet heureux mélange, je vous salue bien bas. Sinon, je vous le présente : il s'agit du Mas de Daumas Gassac blanc. A servir à 11-12°C, pas moins. Il y en a une bouteille dans ma cuisine (c'est pour un cadeau). Pour ma consommation personnelle (avec modération et une poignée d'amis ;-), j'ai rapporté du salon Mer et Vigne qui se tenait ici ce week-end la Cuvée Albaran, Moulin de Gassac : 40 % Cabernet Sauvignon, 25% Mourvèdre, 25% Syrah et 10% Alicante. J'en suis fan. Je vous donne l'adresse du site, si vous avez envie d'un cours de géologie poétique ("Côteaux calcaire

Samedi matin, je suis allé chez le capilliculteur. Entre deux bourdonnements du séchoir, mon attention a subitement été attirée par le reflet bavard d'une dame, dans le miroir en face de moi. J'avais d'abord remarqué que tandis que Gilles (le capilliculteur) s'attaquait à sa chevelure, la dame lisait un magazine. Vous faites ça vous ? Autant je ne suis pas forcément bavard quand Mandy (ma capillicultrice attitrée) s'occupe de moi, autant je ne me vois pas en train de lire. Je trouve cela mal élevé. Mais la dame a rapidement délaissé son magazine à potins pour détailler à Gilles une recette de cuisine. "Persil", "ail", "bouillon" : il n'en fallait pas plus pour me faire dresser l'oreille. Je crois que j'ai souri bêtement au miroir. Car j'avoue que le contraste entre l'air captivé de Gilles et la banalité navrante du propos de la dame était irrésistible. Je me suis demandé si Gilles était réellement intéressé ou s'

Aïe, j'ai bien peur de me laisser vivre. Les brioches, les confitures... Serais-je en train de m'engluer dans le sucre ? Non, non, je suis Edouard le mouton noir ! Il est temps de me ressaisir et de vous faire partager un petit accès d'indignation suscité par un article (pas récent il est vrai) du Monde. C'est Vlady, le mouton de Marie (Antoinette), qui va être content de voir que je lis le Monde... LE MONDE | 22.04.09 | 10h11 • Mis à jour le 23.04.09 | 08h16 La chance de Christian Machens, ce n'est pas la France. Ce sont les Français. Prenez son appartement, un 50 m2 rue de la Glacière, dans le 13e arrondissement de Paris, avec petit balcon et vue sur les arbres d'une cour-jardin : si le propriétaire n'avait pas été professeur de physique, c'est-à-dire un scientifique comme Christian Machens, sans doute aurait-il refusé de louer au chercheur allemand. Le loyer - 1 300 euros par mois - engloutit la presque totalité du salaire du natif de Münster. Heureus

Un mouton chazéen (Chazay d'Azergues se situe dans le "Beaujolais des Pierres Dorées" : c'est joli, non ?) me demande une nouvelle recette. J'en profite pour vous placer une nouvelle citation : "Si vous n'êtes pas capable d'un peu de sorcellerie, ce n'est pas la peine de vous mêler de cuisine." Et je vous propose un quiz pour identifier l'auteur : 1- Colette 2- Rémi 3- La fée (ma marraine) 4- Michel Bras Là-dessus, voici le résultat de mon dernier acte de sorcellerie, en image comme il se doit : 250 g de farine, un peu de levure de boulanger, une bonne pincée de sel, 2 oeufs, 2 cuillers à soupe de sucre, 100 g de beurre mou et une bonne nuit de sommeil pour la première levée. Les infos matinales pendant la deuxième levée. Penser à sortir la brioche du four (30' à 180°C) en sortant de la salle de bains. Et prévoir éventuellement une petite confiture de fraise au basilic...

Vous le reconnaîtrez à ses grosses lunettes et à sa moue boudeuse. Bienvenue à Stéphane, exilé par amour dans les montagnes franco-suisses (je ne sais pas exactement où il se cache mais c'est là-bas... vers l'Est) !

Aujourd'hui mon troupeau et moi-même avons déjeuné chez M'man, institution lyonnaise de la rue des Marronniers dont le personnel est aussi exquis que les assiettes. D'un coup de patte maladroit, j'ai renversé et cassé mon verre (plein, bien entendu). Réaction unanime autour de moi : "ça porte bonheur". J'ignorais que mes potes de déjeuner (on appelle ça des commensaux, je crois, quand on a du vocabulaire) étaient superstitieux ! Néanmoins, s'ils disent vrai, j'en serai ravi. Bonheur je t'attends... et je te promets d'être à la hauteur.

Inconvénient : depuis mon emménagement, mon lave-vaisselle n'est pas branché. Je fais donc ma vaisselle moi-même. Avantage : l'étape d'essuyage des couverts me permet de jouer au mikado. Vous avez déjà essayé ? Moi je perds systématiquement. Mais qu'est-ce que je m'amuse.

Chers Gentils Membres, me feriez-vous l'amitié de remplacer cette triste silhouette grise par une photo ? Celle de votre chat, de votre moto, de votre jardin... Peu importe. J'aime bien les images !

... Char : "Je puis désespérer de moi et garder mon espoir en vous."

Après deux jolies journées, à Annecy puis Genève (wouaaaaah, qu'est-ce que c'est compliqué de circuler dans Genève et d'y trouver son chemin, heureusement trois autres moutons me l'ont confirmé aujourd'hui... bon certes, ces moutons-là comme moi-même appartiennent au genre qui est supposé n'avoir aucun sens de l'orientation), il faut bien redescendre de la lune et se remettre au travail. Je ne résiste pas cependant au plaisir (?) de vous raconter un moment épique de ma réunion d'hier à pôle Emploi, intitulée "faire le point" : Nous étions 5 participants et une "animatrice". A ma gauche, une dame qui a repassé un diplôme il y a quelque temps et depuis ne parvient pas à retrouver un travail. Actuellement elle ne touche aucune allocation. L'animatrice lui parle alors de l'ASS, dont le montant est lié aux revenus du couple. La dame : Malheureusement, je suis veuve. L'animatrice : Ah ben, c'est parfait !

Comme Pôle Emploi manque d'effectif, Pôle Emploi sous-traite. Me voici donc pour trois mois inscrit à Cible Emploi, prestation réalisée par un cabinet de recrutement. Dès le premier RV (pour la présentation des objectifs de l'atelier) j'ai eu la nette impression que la consultante (appelons-là Carole) et moi-même allions connaître quelques moments épiques. Vendredi dernier nous avons eu notre premier RV en tête à tête et je confirme ma première impression : ça va "fighter" ! Pour commencer, la dame m'a d'emblée indiqué qu'elle me recevrait avec un peu de retard "le temps de finir des trucs". Je m'en fous de ses "trucs". Et je suis fatigué de cette règle non écrite qui oblige les consultants en ressource humaine à faire systématiquement attendre leurs candidats (que ce soit pour une embauche ou comme ici pour une prestation Pôle Emploi). Ca leur donne l'air important, cette coutume ? Là dessus, elle m'invite à m'insta

Au coin de ma rue, un petit garçon dessine avec application de jolis cercles sur le trottoir. Pour palette, il a choisi une flaque d'eau et pour pinceau, les roues de son tricycle.

Ma cousine Géraldine (et bien quoi, l'agneau de la fable a bien un frère, pourquoi moi mouton n'aurais-je pas une cousine ?) a trouvé que la séquence de tango de la semaine dernière était un peu plus lente que ce à quoi elle s'attendait. Voici donc un autre lien. Pour mémoire, dans le Temps d'un week-end Al Pacino joue le rôle d'un lieutenant colonel aveugle et irascible et sa partenaire dans cette séquence est une inconnue pour lui à l'arrivée sur la piste de danse : http://www.pasiontango.net/fr/film.aspx?id=le-temps-d-un-week-end

Un genre de Jean Seberg était devant moi à l'accueil de Pôle Emploi récemment. Casque de VTT à la main droite, sac sur le dos. Disons... dans les 25 ans. J'ai cru comprendre qu'elle demandait un remboursement de billet pour se rendre à un entretien ou quelque chose comme ça. La Pôle Employée lui dit "mais, vous n'avez pas d'indemnisation du tout ?" Jean Seberg : "Ben non, j'ai quitté mon job parce que je prenais des coups. Mais parce que j'ai démissionné, j'ai droit à rien..." Ce petit bout de femme m'a fendu le coeur. Dans notre beau pays, au boulot on prend des coups. J'ai même rencontré un coach qui avait été sollicité par une entreprise où il a découvert que les ouvrières se faisaient cracher dessus. On me dira "oui mais c'est minoritaire". Je n'en sais rien. C'est probable en effet. Enfin, je l'espère. Néanmoins, j'ai bien l'impression que ce n'est pas si rare. Et de toute façon, même

Aujourd'hui j'ai fait la connaissance de l'ALEES (Association Lyonnaise d'Ethique Economique et Sociale) en participant à son café éthique sur "l'après G20". Outre le fait que je ne vous recommande pas d'aller déjeuner au Café République si vous avez des papilles dignes de ce nom (et ce n'est pas la première fois que les miennes souffrent dans cette gargotte), ce n'était pas inintéressant de voir que mes opinions de mouton noir ne sont pas si isolées. Mais la grande question demeure : comment passer au concret ? Heureusement, au chapitre du concret il y a le tango argentin et la salida. J'ai un mal fou à basculer mon poids de ma patte arrière droite à ma patte arrière gauche à la fin du pas. Mais j'y arriverai, foi de mouton noir !

Aussi étrange que cela puisse paraître, entre la poire et le fromage il est assez malin de glisser un filet de porc. Cessez de grimacer, je m'explique. Vous prenez un rôti ou un filet mignon de porc et vous le posez dans une cocotte. Vous le faites dorer "de toutes parts" comme on dit dans les livres de cuisine. Vous versez le jus d'une boîte de poires et vous faites cuire à couvert et à petit feu. Quand la viande est cuite, vous ajoutez les poires et du fromage frais ail et fines herbes que vous diluez dans le jus afin d'obtenir une sauce crémeuse. Puis vous servez (avec du riz, des pommes de terre, des pâtes fraîches... enfin ce qui vous fait plaisir). J'ai testé ce WE et franchement c'est délicieux. Je pense que ce doit être intéressant aussi avec un fromage au poivre... Invitez-moi si vous essayez.

Nous traboulons : du verbe trabouler, lui-même issu du latin trans ambulare : "aller à travers". Cri de ralliement des guides du Grand Lyon lors des visites organisées de la vieille ville et de ses traboules. Une splendide visite. Tout un troupeau (c'est le cas de le dire) suivait attentivement la guide, d'origine... autrichienne. La balade a démarré place Bellecour pour se poursuivre à St Jean où j'ai vu l'archange Gabriel et entraperçu le Saint Esprit. Pourvu qu'il ne m'arrive rien de bizarre dans neuf mois. De fait, en principe il ne s'agit que des automates de l'horloge astronomique qu'on peut admirer en mouvement tous les jours à midi, 14, 15 et 16h00. Elle s'est poursuivie de maison de chanoine en maison de gouverneur, de traboules en Tour Rose et s'est achevée dans une boulangerie pourvoyeuse de fantastiques brioches aux pralines.

Aujourd'hui à l'atelier des chefs j'ai vu une petite souris. Une minuscule et adorable petite souris. Je l'aurais bien prise en photo pour vous le prouver mais outre le fait que la mignonne petite chose s'était planquée sous un fauteuil, je n'ai pas voulu attirer l'attention du commerçant sur elle, j'avais peur qu'il ne tente de la trucider. Pensez, une petite souris dans un atelier de cuisine... En sortant j'ai réalisé que j'avais peut-être croisé Rémi (le rat de Ratatouille) en quête d'une nouvelle recette. J'aurais dû lui demander un autographe.

A ceux qui se demandent "mais à quoi peut bien s'occuper un mouton le mercredi soir ?" je propose de faire la connaissance de mes professeurs de tango argentin : http://www.youtube.com/watch?v=QdBfiZz9EfE&feature=related Aujourd'hui, j'ai dû "faire l'homme". Croyez bien que pour un mouton ce n'est pas facile.

Un mouton de prestige (pensez, il descend en ligne directe de ceux de Marie-Antoinette) m'a fait l'amitié de commenter mon couplet sur Jeannot S. en rebondissant sur Frédéric M. Cher mouton versaillais, je partage ton écoeurement. Frédéric Miterrand a publié son livre il y a... quatre ans je crois ? Je ne vois donc pas, si procès il doit y avoir, pourquoi il n'a pas eu lieu il y a quatre ans. Par ailleurs, il avait révélé lui-même ce qu'on pourrait éventuellement lui reprocher, cela n'a pas été exhumé dans une poubelle au fond d'une impasse. Parce qu'un homme devient "politique", ses comportements, publics ou privés, seraient-ils soumis à une loi différente ? Je ne le crois pas. Ni dans un sens défavorable, ni dans un sens favorable d'ailleurs.

Il paraît que c'était le surnom de l'un des deux fils de François Mitterrand. Aujourd'hui nous avons Jeannot Sarkozy. 23 ans, sans doute toutes ses dents (et pointues qui plus est), étudiant en droit. Voilà un garçon que rien n'arrête. Ah, que c'est beau d'avoir un nom. Le mien est bien plus ordinaire. Mon CV par contre (je l'affirme sans fausse modestie, vous commencez à me connaître) est bien plus étoffé. Bien plus... prestigieux ? Et pourtant, c'est moi qui n'ai pas de taf. Vous avez dit "liberté, égalité", etc. Je voudrais quand même préciser que mon papa à moi est bien plus grand que Nicolas, na. Et puis, il paraît qu'il n'est pas plus d'échecs définitifs que de réussites faciles... Ca, c'est un amateur de petites madeleines qui l'a dit. Jeannot, le peuple aura ta peau et moi je trouverai un vrai boulot !

Voilà, voilà, c'est tout moi ça. Combien de semaines ai-je attendu avant d'envoyer cette candidature super importante ? Combien de fois ai-je relu ma lettre ? C'était tout bon. Je l'ai même fait relire à un autre mouton. Ce soir, je ré-ouvre le fichier pour m'en inspirer pour la candidature suivante... et LA faute d'accord me saute aux yeux. Immédiatement. Comme, comme... tiens comme le gendarme qui surgit au moment où vous avez grillé le stop parce que la visibilité était énorme et qu'il n'y avait pas un chat à moins de deux kilomètres. J'en bêle de désespoir.

Je suis un mouton comblé : ce blog compte -déjà- trois membres. Tous éminents bien entendu. Avez-vous remarqué que les membres sont éminents ou ne sont pas ? C'est Desproges je crois qui a dit cela dans un de ses réquisitoires pour le tribunal des flagrants délires... Fêtons donc l'arrivée du mouton de Méditerranée. Car je ne suis pas sectaire et que j'ai le plaisir de compter des Marseillais dans mon troupeau, peuchère. Qui plus est, ce mouton-là est un poète alors ne boudons pas notre plaisir !

Nobel Obama, Paco Rabanne.

Hier je suis allé déjeuner dans un petit restau où nous (mon troupeau et moi-même) avons nos habitudes. En particulier les vendredis de "super cagnotte", car la boutique de la française des jeux n'est pas loin et nous allons après le café nous acheter quelques minutes de rêve à 2 euro la grille. C'est vous dire si nous sommes désespérés. Le plat du jour était une truite. J'aime bien la truite mais j'en mange rarement car c'est plein d'arêtes et que je suis un mouton paresseux. J'ai néanmoins tenté l'expérience. Et bien à mon grand désarroi cette truite n'avait pas d'arête. Elle était présenté entière, la peau sans incision apparente. Sans arête. En la mangeant j'ai eu une sensation désagréable. Je me sentais complice d'un forfait. Forfait contre la nature et... forfait contre moi-même. Par quelle sombre manipulation cette truite se retrouvait sans arête ? Philippe M. (M. pour mouton bien entendu) nous déclara tout de go que les

Stéphanie V. est conseillère à Pôle Emploi et elle m'a réconcilié avec cette institution. Une femme épatante, qui connaît son métier et comprend ma situation de mouton qui broie du noir. (Au passage, parmi les bonnes infos qu'elle m'a données, elle m'a confirmé que je perdais mon temps à traquer de trop rares annonces. Les annonces, c'est 30% des recrutements seulement...) Merci Stéphanie !

Sinon, ce matin le bureau est calme. Tout le monde prépare ses déplacements pour réaliser le grand dessin ASEICien, la valorisation de la recherche. Gaby est en face de moi, on démarre une journée monastique (cénobite ou anachorète .... à voir). Nous avons fait voeux de silence. Le chef arrive et PUTAIN de DIEU ça pue grave le chien mouillé... Je ne suis pas sensible mais ce matin c'est fort ! En plus je suis sous les vents dominants avec une sorte de persistance dans l'air. La poule d'O caquette tôt le matin, pouac. Maud est au café avec les saucisses. Le chef a perdu sa chaise. La vie comme elle va quoi.

... A Christine qui vient de gagner un pot de confiture maison, avec ma photo sur l'étiquette. Oui, ce sont bien l'immobilier et les transports qui génèrent (dans cet ordre) le plus de GES. Concernant l'immobilier, 1% seulement du parc est renouvelé chaque année. C'est donc sur la rénovation du parc existant qu'il faut agir et c'est très cher. Amis investisseurs (à dire vrai, je ne suis pas sûr d'en avoir), étudiez le créneau mais sachez que les retours sur investissement sont longs.

Cékoiça ? GES = Gaz à Effet de Serre. Question suivante : Quels sont (au moins chez "nous") les deux secteurs les plus consommateurs d'énergie et les plus générateurs de GES ? Un pot de confiture de questsche au premier qui me donnera la bonne réponse...

En voilà une question intéressante, non ? Sachez déjà que pour le prix d'un Grenelle vous aurez deux lois. La première est une loi de programmation ("soft law") en 57 articles (m'embêtez pas avec ça, je ne les ai pas lus) votée durant l'été 2009. Appelons-là "loi d'orientation". La seconde est plus concrète et fixe les modalités d'application. Appelons-là "boîte à outils". On l'attend pour... fin 2009, début 2010 ? L'objectif principal de ce beau programme, c'est la lutte contre le réchauffement climatique . Et ça passe par deux ruptures. L'une est idéologique. Il s'agit, en gros, de réduire la fraction écologie/économie. L'autre est technologique. Et là, il y a de quoi faire pour les créatifs... Le "Grenelle", c'est une prise de conscience collective : l'écologie n'est plus une affaire de spécialistes mais une question nationale.

... Einstein. Que des pointures sur ce blog ! "On ne saurait résoudre les problèmes du monde avec les modes de pensée qui les ont engendrés."

Il était une fois un mouton noir qui avait le cafard. Pendant qu'il se lamentait, il vit la fée (sa marraine) se pointer : "Alors Edouard, c'est la sinistrose ?" "Salut marraine. Mon neurone s'ankylose." "Dis-moi Edouard, ça te plairait d'aller à une université d'été ?" Là-dessus, hop, la fée touche Edouard avec son sabre laser et le transforme en cadre dynamique pour aller à la 4ème Université d'été de l'environnement et même au 16ème jeudi d'AXELERA... Trop forte la fée ! Deux jours... deux jours à assister à des "plénières" et des "ateliers", à s'agacer le neurone sur la croissance verte ("avenir ou illusion ?"), la valorisation matière, les micro-technologies, etc. Edouard n'avait pas autant cogité et pris de notes depuis... au moins un an, vu le niveau intellectuel de son boulot chez ASEIC. Il s'est fait deux nouveaux potes. En plus, il a mangé végétarien avec des couverts en bo

Aujourd'hui j'étais à l'université d'été de l'environnement. Demain j'y retourne. J'aurai donc tout le temps de vous raconter comment éco-manager, éco-produire, etc. Mais là je voulais vous dire que je n'ai eu que du pain sec pour mon dîner. Faut bien apitoyer le lecteur (je dis "le" ce qui est déjà bien optimiste, y en a-t-il seulement un ?) Certes, j'ai pris la peine de le préparer un peu pour pouvoir croquer dedans. Un oeuf, du lait, un peu de sucre et un peu plus de rhum : j'ai fait du pain perdu... Pendant qu'il cuisait je me suis demandé quel être merveilleux pouvait bien avoir inventé le pain perdu. Quel as de la récup, quel chantre de la simplicité, quel impatient a pu concocter cette recette d'une exécution et d'une rapidité si enfantines qu'on a justement l'impression en le mangeant... d'avoir 10 ans ? On devrait lui élever une statue.

Ca se dit ça non dans les formations en coaching, en développement personnel, etc ? Quoi qu'il en soit, si une chondropathie rotulienne pouvait aboutir à un job, avouez que ce serait drôle ET formidable. Intéressé par le thermoformage de mes futures semelles de mouton de course, j'ai demandé qui fabriquait ces petites merveilles. Je ne vous le dirai pas ici, je garde le tuyau (ou plutôt la semelle) sous le coude... Mais promis, si ça marche (wouaaah le jeu de mots), je vous tiens informés.

... Kusturica bien sûr, à l'affiche dans l'Affaire Farewell où il est épatant : "Je suis un optimiste avec une vision sceptique de la vie." Ca me plaît bien.

Ah la Tête d'Or... C'est un peu comme la Samaritaine : il s'y passe toujours quelque chose. Et même quand il ne s'y passe rien, observer les écureuils faire des tonneaux entre deux branches ne peut pas faire de mal. Certains ont une maison avec jardin, d'autres un appartement avec terrasse. Moi, j'ai un deux pièces avec Parc. Pas mal non ? Ce soir c'était fête : les marmousets des écoles ont refait les massifs (joliment ma foi), le chat des sables était de sortie (c'est rare : d'habitude, timidité ou paresse, il est planqué), même les oies (ces poseuses...) avaient migré de l'entrée principale vers la roseraie...

Etre un mouton noir a aussi quelques inconvénients. Par exemple, quand votre chef vous explique que, pour assurer votre mission dans l'entreprise, vous allez devoir "mettre votre éthique de côté", il vous est impossible de ne pas lui faire comprendre qu'il peut aller se faire voir. Forcément, peu après vous vous retrouvez à Pôle Emploi grâce à un outil magique : la rupture conventionnelle du contrat de travail. A Pôle Emploi, on vous affirme qu'avec un CV comme le vôtre, vous allez retrouver du travail très vite. Et puis c'est tout. Au revoir. Alors vous allez à l'APEC. Vous ne gardez pas un bon souvenir de l'APEC : la première fois que vous avez voulu vous inscrire, jeune mouton fraîchement diplômé, vous avez dit d'une petite voix que vous aviez un doctorat. Et la dame de répondre : "C'est bac + 4 ?". Vous, en haussant légèrement la voix : "Non, Madame. C'est bac + 8." La dame : "Ah excusez-moi, je suis enrhumée&qu

... sur la presqu'île ce week-end, en pleines journées du patrimoine ! C'est quoi cette tenue ?

Je lis aujourd'hui dans l'Usine Nouvelle que l'indien Wipro a racheté la société NewLogic en 2005. NewLogic (Sophia Antipolis) est spécialisée dans la connectivité sans fil et le développement de produits de propiété industrielle. Est ou plutôt était car trois jours après avoir reçu 5 millions d'euro d'aide publique de la part du gouvernement français au titre du crédit d'impôt recherche, Wipro ferme le site, laisse 61 salariés sur le carreau et transfère la technologie de NewLogic en Inde où il ouvre un "India tech innovation hub"... Moi ça me fait bêler, pas vous ?