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Affichage des articles du décembre, 2013

Crisis? What crisis?

Crisis? What crisis? est le quatrième album de Supertramp, sorti en 1975 (j'ai vérifié). Accessoirement, c'est la question que je me suis posé ce matin en allant faire des courses. D'abord à Monoprix où, en cherchant des éponges, je suis tombé sur un magnifique calendrier de l'Avent pour... chats. Car votre félin mérite bien une boîte différente de Gourmet chaque jour, semble-t-il. Puis aux Halles Bocuse, où les files d'attente sont en effet aussi longues devant les bouchers, charcutiers et autres marchands de caviar que devant la soupe populaire de San Francisco. Certes, il y a des gens dans la mouise. Mais il y a aussi beaucoup d'enfoirés qui se plaignent de leurs impôts en attendant leur tour d'acheter du saumon fumé à plus de 100 € le kg.

Ce soir, bébé, ça va déménager (oh yeah)

Samedi vers 21h30, l'ascenseur s'ouvre sur notre palier sur une toute jeune femme serrant contre elle un bébé de quelques mois. Les cartons qui les entourent occupent tout l'espace et nous empêchent de monter à bord. La jeune femme s'excuse "je suis désolée mais vous comprenez, on déménage..." Il m'a semblé bien jeune ce bébé pour aider ses parents (le père était en bas) à porter des cartons si tard. En effet, ses parents déménagent. Je dirais même qu'ils débloquent complètement.

Le miroir aux alouettes

Je découvre grâce au Loup une association Loi 1901, "conçue pour favoriser le retour à l’emploi de bénéficiaires, demandeurs d’emploi ou personnes en évolution professionnelle, en s’appuyant sur plusieurs évolutions majeures actuelles dans les démarches d’innovation : la fabrication personnalisée au moyen d’imprimantes 3D, le financement d’initiatives individuelles au moyen de crowdfunding, l’innovation ouverte, la vente en e-commerce." Et pour que ce soit bien clair, le site précise ensuite :  "C’est aussi un nouveau moyen pour les petites entreprises de tester de nouvelles idées, résoudre des problèmes ou développer un produit sans mobiliser de moyens humains internes ni recourir à un financement trop important. En effet, l’Arche mobilise une équipe de demandeurs d’emploi pour avancer avec l’entreprise !" Franchement, c'est épatant comme innovation : proposer à des entreprises des chercheurs d'emploi pour faire le boulot à la pla

Tout s'éclaire

Avant, je n'aimais pas Cyril Hanouna mais je ne savais pas pourquoi je le trouvais aussi con et antipathique. Maintenant (qu'il a déclaré dans la presse qu'il "ne lui restait pas grand-chose à la fin du mois" de ses 25 000 € mensuels), je sais.

Mais que m'arrive-t-il ?

La question se pose. Car, sachez-le amis lecteurs qui me savez pourtant brave bête, j'ai viré mon premier salarié. Oh la chose n'a pas été facile pour moi qui suis un ESFJ dans le MBTI. (Bon, sauf si j'ai beaucoup changé depuis que j'ai fait le test, il y a une dizaine d'années.) "Mais cékoiça un ESFJ" me direz-vous... Je vous explique un tantinet à quoi je suis supposé ressembler :   L’ESFJ  a un grand souci de faire plaisir et d’aider son entourage d’une manière pratique et concrète. Il planifie et organise spontanément les situations et veille à l’exécution jusque dans les moindres détails. Il base ses décisions sur l’expérience et les faits concrets. Il est stimulé par un compliment et freiné par une critique. Il supporte mal le conflit... Vous me reconnaissez (comme disait l'autre) ? Bien, dans ce cas je passe à mon "mode de management" :   L’ESFJ est un manager qui agit avec fermeté et cohérence. Il recherche de façon consciencieu

Avec Elastopôle, le caoutchouc c'est relou

Cette semaine j'ai assisté à une présentation du pôle de compétitivité Elastopôle par l'un de ses directeurs. Au "slide" intitulé "les applications des élastomères", nous avons d'abord eu droit à une citation  "le plastique c'est fantastique, le caoutchouc super doux". Voilà qui déjà situait le niveau. En effet, personnellement je trouve Elmer Food Beat plus adapté à une soirée un peu arrosée entre copains qu'à une journée de travail organisée dans un Centre d'Etude et de Recherche. Après le poids des mots est venu le choc des photos. Si la première représentait des feuilles d'hévéa (arbre que l'on "saigne" pour en recueillir le latex, pour ceux qui sont peu familiers avec la question), la deuxième était tout bonnement celle d'une capote. Je commençai à m'interroger sur les intentions de l'orateur... Sur la troisième, une prothèse mammaire. Et sur la quatrième une belle paire... de seins. J'étais