Le blog d'Edouard le mouton noir

Chers Gentils Membres, me feriez-vous l'amitié de remplacer cette triste silhouette grise par une photo ? Celle de votre chat, de votre moto, de votre jardin... Peu importe. J'aime bien les images !

... Char : "Je puis désespérer de moi et garder mon espoir en vous."

Après deux jolies journées, à Annecy puis Genève (wouaaaaah, qu'est-ce que c'est compliqué de circuler dans Genève et d'y trouver son chemin, heureusement trois autres moutons me l'ont confirmé aujourd'hui... bon certes, ces moutons-là comme moi-même appartiennent au genre qui est supposé n'avoir aucun sens de l'orientation), il faut bien redescendre de la lune et se remettre au travail. Je ne résiste pas cependant au plaisir (?) de vous raconter un moment épique de ma réunion d'hier à pôle Emploi, intitulée "faire le point" : Nous étions 5 participants et une "animatrice". A ma gauche, une dame qui a repassé un diplôme il y a quelque temps et depuis ne parvient pas à retrouver un travail. Actuellement elle ne touche aucune allocation. L'animatrice lui parle alors de l'ASS, dont le montant est lié aux revenus du couple. La dame : Malheureusement, je suis veuve. L'animatrice : Ah ben, c'est parfait !

Comme Pôle Emploi manque d'effectif, Pôle Emploi sous-traite. Me voici donc pour trois mois inscrit à Cible Emploi, prestation réalisée par un cabinet de recrutement. Dès le premier RV (pour la présentation des objectifs de l'atelier) j'ai eu la nette impression que la consultante (appelons-là Carole) et moi-même allions connaître quelques moments épiques. Vendredi dernier nous avons eu notre premier RV en tête à tête et je confirme ma première impression : ça va "fighter" ! Pour commencer, la dame m'a d'emblée indiqué qu'elle me recevrait avec un peu de retard "le temps de finir des trucs". Je m'en fous de ses "trucs". Et je suis fatigué de cette règle non écrite qui oblige les consultants en ressource humaine à faire systématiquement attendre leurs candidats (que ce soit pour une embauche ou comme ici pour une prestation Pôle Emploi). Ca leur donne l'air important, cette coutume ? Là dessus, elle m'invite à m'insta

Au coin de ma rue, un petit garçon dessine avec application de jolis cercles sur le trottoir. Pour palette, il a choisi une flaque d'eau et pour pinceau, les roues de son tricycle.

Ma cousine Géraldine (et bien quoi, l'agneau de la fable a bien un frère, pourquoi moi mouton n'aurais-je pas une cousine ?) a trouvé que la séquence de tango de la semaine dernière était un peu plus lente que ce à quoi elle s'attendait. Voici donc un autre lien. Pour mémoire, dans le Temps d'un week-end Al Pacino joue le rôle d'un lieutenant colonel aveugle et irascible et sa partenaire dans cette séquence est une inconnue pour lui à l'arrivée sur la piste de danse : http://www.pasiontango.net/fr/film.aspx?id=le-temps-d-un-week-end

Un genre de Jean Seberg était devant moi à l'accueil de Pôle Emploi récemment. Casque de VTT à la main droite, sac sur le dos. Disons... dans les 25 ans. J'ai cru comprendre qu'elle demandait un remboursement de billet pour se rendre à un entretien ou quelque chose comme ça. La Pôle Employée lui dit "mais, vous n'avez pas d'indemnisation du tout ?" Jean Seberg : "Ben non, j'ai quitté mon job parce que je prenais des coups. Mais parce que j'ai démissionné, j'ai droit à rien..." Ce petit bout de femme m'a fendu le coeur. Dans notre beau pays, au boulot on prend des coups. J'ai même rencontré un coach qui avait été sollicité par une entreprise où il a découvert que les ouvrières se faisaient cracher dessus. On me dira "oui mais c'est minoritaire". Je n'en sais rien. C'est probable en effet. Enfin, je l'espère. Néanmoins, j'ai bien l'impression que ce n'est pas si rare. Et de toute façon, même

Aujourd'hui j'ai fait la connaissance de l'ALEES (Association Lyonnaise d'Ethique Economique et Sociale) en participant à son café éthique sur "l'après G20". Outre le fait que je ne vous recommande pas d'aller déjeuner au Café République si vous avez des papilles dignes de ce nom (et ce n'est pas la première fois que les miennes souffrent dans cette gargotte), ce n'était pas inintéressant de voir que mes opinions de mouton noir ne sont pas si isolées. Mais la grande question demeure : comment passer au concret ? Heureusement, au chapitre du concret il y a le tango argentin et la salida. J'ai un mal fou à basculer mon poids de ma patte arrière droite à ma patte arrière gauche à la fin du pas. Mais j'y arriverai, foi de mouton noir !

Aussi étrange que cela puisse paraître, entre la poire et le fromage il est assez malin de glisser un filet de porc. Cessez de grimacer, je m'explique. Vous prenez un rôti ou un filet mignon de porc et vous le posez dans une cocotte. Vous le faites dorer "de toutes parts" comme on dit dans les livres de cuisine. Vous versez le jus d'une boîte de poires et vous faites cuire à couvert et à petit feu. Quand la viande est cuite, vous ajoutez les poires et du fromage frais ail et fines herbes que vous diluez dans le jus afin d'obtenir une sauce crémeuse. Puis vous servez (avec du riz, des pommes de terre, des pâtes fraîches... enfin ce qui vous fait plaisir). J'ai testé ce WE et franchement c'est délicieux. Je pense que ce doit être intéressant aussi avec un fromage au poivre... Invitez-moi si vous essayez.

Nous traboulons : du verbe trabouler, lui-même issu du latin trans ambulare : "aller à travers". Cri de ralliement des guides du Grand Lyon lors des visites organisées de la vieille ville et de ses traboules. Une splendide visite. Tout un troupeau (c'est le cas de le dire) suivait attentivement la guide, d'origine... autrichienne. La balade a démarré place Bellecour pour se poursuivre à St Jean où j'ai vu l'archange Gabriel et entraperçu le Saint Esprit. Pourvu qu'il ne m'arrive rien de bizarre dans neuf mois. De fait, en principe il ne s'agit que des automates de l'horloge astronomique qu'on peut admirer en mouvement tous les jours à midi, 14, 15 et 16h00. Elle s'est poursuivie de maison de chanoine en maison de gouverneur, de traboules en Tour Rose et s'est achevée dans une boulangerie pourvoyeuse de fantastiques brioches aux pralines.

Aujourd'hui à l'atelier des chefs j'ai vu une petite souris. Une minuscule et adorable petite souris. Je l'aurais bien prise en photo pour vous le prouver mais outre le fait que la mignonne petite chose s'était planquée sous un fauteuil, je n'ai pas voulu attirer l'attention du commerçant sur elle, j'avais peur qu'il ne tente de la trucider. Pensez, une petite souris dans un atelier de cuisine... En sortant j'ai réalisé que j'avais peut-être croisé Rémi (le rat de Ratatouille) en quête d'une nouvelle recette. J'aurais dû lui demander un autographe.

A ceux qui se demandent "mais à quoi peut bien s'occuper un mouton le mercredi soir ?" je propose de faire la connaissance de mes professeurs de tango argentin : http://www.youtube.com/watch?v=QdBfiZz9EfE&feature=related Aujourd'hui, j'ai dû "faire l'homme". Croyez bien que pour un mouton ce n'est pas facile.

Un mouton de prestige (pensez, il descend en ligne directe de ceux de Marie-Antoinette) m'a fait l'amitié de commenter mon couplet sur Jeannot S. en rebondissant sur Frédéric M. Cher mouton versaillais, je partage ton écoeurement. Frédéric Miterrand a publié son livre il y a... quatre ans je crois ? Je ne vois donc pas, si procès il doit y avoir, pourquoi il n'a pas eu lieu il y a quatre ans. Par ailleurs, il avait révélé lui-même ce qu'on pourrait éventuellement lui reprocher, cela n'a pas été exhumé dans une poubelle au fond d'une impasse. Parce qu'un homme devient "politique", ses comportements, publics ou privés, seraient-ils soumis à une loi différente ? Je ne le crois pas. Ni dans un sens défavorable, ni dans un sens favorable d'ailleurs.

Il paraît que c'était le surnom de l'un des deux fils de François Mitterrand. Aujourd'hui nous avons Jeannot Sarkozy. 23 ans, sans doute toutes ses dents (et pointues qui plus est), étudiant en droit. Voilà un garçon que rien n'arrête. Ah, que c'est beau d'avoir un nom. Le mien est bien plus ordinaire. Mon CV par contre (je l'affirme sans fausse modestie, vous commencez à me connaître) est bien plus étoffé. Bien plus... prestigieux ? Et pourtant, c'est moi qui n'ai pas de taf. Vous avez dit "liberté, égalité", etc. Je voudrais quand même préciser que mon papa à moi est bien plus grand que Nicolas, na. Et puis, il paraît qu'il n'est pas plus d'échecs définitifs que de réussites faciles... Ca, c'est un amateur de petites madeleines qui l'a dit. Jeannot, le peuple aura ta peau et moi je trouverai un vrai boulot !

Voilà, voilà, c'est tout moi ça. Combien de semaines ai-je attendu avant d'envoyer cette candidature super importante ? Combien de fois ai-je relu ma lettre ? C'était tout bon. Je l'ai même fait relire à un autre mouton. Ce soir, je ré-ouvre le fichier pour m'en inspirer pour la candidature suivante... et LA faute d'accord me saute aux yeux. Immédiatement. Comme, comme... tiens comme le gendarme qui surgit au moment où vous avez grillé le stop parce que la visibilité était énorme et qu'il n'y avait pas un chat à moins de deux kilomètres. J'en bêle de désespoir.

Je suis un mouton comblé : ce blog compte -déjà- trois membres. Tous éminents bien entendu. Avez-vous remarqué que les membres sont éminents ou ne sont pas ? C'est Desproges je crois qui a dit cela dans un de ses réquisitoires pour le tribunal des flagrants délires... Fêtons donc l'arrivée du mouton de Méditerranée. Car je ne suis pas sectaire et que j'ai le plaisir de compter des Marseillais dans mon troupeau, peuchère. Qui plus est, ce mouton-là est un poète alors ne boudons pas notre plaisir !

Nobel Obama, Paco Rabanne.

Hier je suis allé déjeuner dans un petit restau où nous (mon troupeau et moi-même) avons nos habitudes. En particulier les vendredis de "super cagnotte", car la boutique de la française des jeux n'est pas loin et nous allons après le café nous acheter quelques minutes de rêve à 2 euro la grille. C'est vous dire si nous sommes désespérés. Le plat du jour était une truite. J'aime bien la truite mais j'en mange rarement car c'est plein d'arêtes et que je suis un mouton paresseux. J'ai néanmoins tenté l'expérience. Et bien à mon grand désarroi cette truite n'avait pas d'arête. Elle était présenté entière, la peau sans incision apparente. Sans arête. En la mangeant j'ai eu une sensation désagréable. Je me sentais complice d'un forfait. Forfait contre la nature et... forfait contre moi-même. Par quelle sombre manipulation cette truite se retrouvait sans arête ? Philippe M. (M. pour mouton bien entendu) nous déclara tout de go que les

Stéphanie V. est conseillère à Pôle Emploi et elle m'a réconcilié avec cette institution. Une femme épatante, qui connaît son métier et comprend ma situation de mouton qui broie du noir. (Au passage, parmi les bonnes infos qu'elle m'a données, elle m'a confirmé que je perdais mon temps à traquer de trop rares annonces. Les annonces, c'est 30% des recrutements seulement...) Merci Stéphanie !

Sinon, ce matin le bureau est calme. Tout le monde prépare ses déplacements pour réaliser le grand dessin ASEICien, la valorisation de la recherche. Gaby est en face de moi, on démarre une journée monastique (cénobite ou anachorète .... à voir). Nous avons fait voeux de silence. Le chef arrive et PUTAIN de DIEU ça pue grave le chien mouillé... Je ne suis pas sensible mais ce matin c'est fort ! En plus je suis sous les vents dominants avec une sorte de persistance dans l'air. La poule d'O caquette tôt le matin, pouac. Maud est au café avec les saucisses. Le chef a perdu sa chaise. La vie comme elle va quoi.

... A Christine qui vient de gagner un pot de confiture maison, avec ma photo sur l'étiquette. Oui, ce sont bien l'immobilier et les transports qui génèrent (dans cet ordre) le plus de GES. Concernant l'immobilier, 1% seulement du parc est renouvelé chaque année. C'est donc sur la rénovation du parc existant qu'il faut agir et c'est très cher. Amis investisseurs (à dire vrai, je ne suis pas sûr d'en avoir), étudiez le créneau mais sachez que les retours sur investissement sont longs.

Cékoiça ? GES = Gaz à Effet de Serre. Question suivante : Quels sont (au moins chez "nous") les deux secteurs les plus consommateurs d'énergie et les plus générateurs de GES ? Un pot de confiture de questsche au premier qui me donnera la bonne réponse...

En voilà une question intéressante, non ? Sachez déjà que pour le prix d'un Grenelle vous aurez deux lois. La première est une loi de programmation ("soft law") en 57 articles (m'embêtez pas avec ça, je ne les ai pas lus) votée durant l'été 2009. Appelons-là "loi d'orientation". La seconde est plus concrète et fixe les modalités d'application. Appelons-là "boîte à outils". On l'attend pour... fin 2009, début 2010 ? L'objectif principal de ce beau programme, c'est la lutte contre le réchauffement climatique . Et ça passe par deux ruptures. L'une est idéologique. Il s'agit, en gros, de réduire la fraction écologie/économie. L'autre est technologique. Et là, il y a de quoi faire pour les créatifs... Le "Grenelle", c'est une prise de conscience collective : l'écologie n'est plus une affaire de spécialistes mais une question nationale.

... Einstein. Que des pointures sur ce blog ! "On ne saurait résoudre les problèmes du monde avec les modes de pensée qui les ont engendrés."

Il était une fois un mouton noir qui avait le cafard. Pendant qu'il se lamentait, il vit la fée (sa marraine) se pointer : "Alors Edouard, c'est la sinistrose ?" "Salut marraine. Mon neurone s'ankylose." "Dis-moi Edouard, ça te plairait d'aller à une université d'été ?" Là-dessus, hop, la fée touche Edouard avec son sabre laser et le transforme en cadre dynamique pour aller à la 4ème Université d'été de l'environnement et même au 16ème jeudi d'AXELERA... Trop forte la fée ! Deux jours... deux jours à assister à des "plénières" et des "ateliers", à s'agacer le neurone sur la croissance verte ("avenir ou illusion ?"), la valorisation matière, les micro-technologies, etc. Edouard n'avait pas autant cogité et pris de notes depuis... au moins un an, vu le niveau intellectuel de son boulot chez ASEIC. Il s'est fait deux nouveaux potes. En plus, il a mangé végétarien avec des couverts en bo