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Affichage des articles du novembre, 2009

Comment avoir l'air chic en entretien de recrutement

Avez-vous remarqué que les mots aussi peuvent être à la mode ? Oui, certainement. Il suffit d'écouter la radio ou de regarder la télé pour s'en convaincre. Dans l'entreprise, c'est la même chose. Il y a des tendances, plus ou moins passagères et plus ou moins ridicules. Mouton encore étudiant, j'entendais souvent mon chef à l'Université parler de "saut technologique". Plus tard, en entreprise, il a été question de "changement d'asymptote", de "backup", de "road map"... La road map ou "feuille de route" est également très en vogue à la radio, souvent lorsqu'il est question du Proche Orient. Plus récemment, la systémique a fait son apparition. Ayant remarqué que ce mot fleurissait sur les sites internet des entreprises, dans leurs journaux internes et bien entendu dans les media, je l'ai récemment placé en entretien. Bingo. Mon interlocuteur (charmant au demeurant), fou de joie, l'a repris et a conc

Le ch'tiramisu aux speculoos

La chronique du jour est encore une fois culinaire. Elle nous est proposée par le mouton chazéen. C'est le mouton versaillais qui va frétiller, car il est originaire du Pas de Calais. Ca me fait penser à un proverbe bien connu à Lille "62 : méfie-teu" ! Pour 6 personnes Temps de préparation : 15 min - Temps de repos : 4 heures * 250 g de mascarpone * 100 g de sucre roux * 20 biscuits spéculoos * 4 œufs * 1 c. à soupe de sucre vanillé * 5 cl de Marsala, Amaretto ou rhum brun * 20 cl de café noir très serré * cacao amer Cassez les oeufs et séparez les blancs des jaunes. Blanchissez les jaunes d'oeufs en ajoutant progressivement le sucre roux et le sucre vanillé. Mélangez de manière à obtenir un mélange homogène et mousseux. Les oeufs et le sucre doivent former un ruban bien ferme. Ajoutez le mascarpone et mélangez au fouet. Battez les blancs en neige bien ferme. Incorporez-les au mélange oeufs/mascarpone, en soulevant délicatement le mélange pour ne pas casser les b

L'impertinence, les chimpanzés et l'entreprise

Voici un extrait d'un article (frais du jour) des Echos : Nous retiendrons surtout la communication savante de Pascal Picq, paléoanthropologue qui s'est pris de passion pour le management : « L'entreprise impertinente est celle capable d'évoluer ». La France est lamarckienne, explique-t-il. Chez nous, on sait développer des filières existantes. Mais nous n'avons pas encore bien assimilé le message de Darwin, bien qu'on ait célébré cette semaine le cent cinquantième anniversaire de la publication de « L'Origine des espèces ». Pour qu'une entreprise ait des chances de faire émerger de nouvelles filières, il faut qu'elle accepte de laisser s'exprimer des « variations ». Et les chimpanzés dans tout ça ? Nous ne leur ressemblons pas assez. Les entreprises et les administrations françaises fonctionnent comme des groupes de macaques, très hiérarchisés, où l'innovation a du mal à se faire son chemin. Les chefs chimpanzés, beaucoup plus subtils, saven

Le bêtisier de la recherche d'emploi

Encore une annonce qui, en face de "rémunération" mentionne "intéressante" (parfois on lit aussi "attractive"). Ouf, me voici soulagé. C'est vrai, j'aurais pu tomber sur une rémunération "faible", "et puis quoi encore" ou "selon la gueule du candidat". Mais non. Là nous sommes chez des gens sérieux que diable. La rémunération sera donc attractive, ayez confiance. Parfois, le sérieux frôle le religieux. C'est ainsi qu'un cabinet de recrutement m'a écrit "j'ai évoqué votre profil avec mon client, qui m'a effectivement dit que votre profil pouvait être intéressant dans l'absolution mais pas pour son besoin présent". Allez en paix pauvres chômeurs, Saint Paul Emploi veille sur vous et vous absout.

Bataille !

Monsieur et Madame B. habitent au troisième étage. D'après son épouse, Monsieur B. est retraité de l'Education Nationale et, l'âge venant, de plus en plus distrait. Madame B. est bridgeuse enragée et animatrice patentée de Radio Moquette. Elle accueille en effet chaque nouvel arrivant dans l'immeuble en l'informant qu'elle a pris ses renseignements sur lui et que (ô joie) ces renseignements sont favorables. Récemment, Madame B. s'inquiéta de mes horaires de travail. Ce à quoi je lui répondis que je n'en avais malheureusement plus (de travail). Il faut reconnaître que Madame B. est pleine de bonnes idées. En effet, elle me demanda aussitôt pourquoi je ne gardais pas des enfants. Je répondis sobrement que cela me semblait peu en rapport avec mes aptitudes professionnelles. Pourtant ce week-end je suis allé faire un tour en Auvergne où j'ai une poignée de "neveux". Deux filles et trois garçons. A eux cinq, ils dépassent à peine la trentaine. J

Dessine-moi un Gaulois...

Un scenario sympa imaginé pour l'anniversaire du "petit teigneux" : http://www.youtube.com/watch?v=BwLv3rQ3ZAE Au passage, sachez que Virginie Guyot, première femme à avoir intégré la Patrouille, en sera le Commandant en 2010.

Ma soeur s'appelle Raoul

Oui, oui, je sais ce que vous pensez. Ou plutôt non. ET JE NE VEUX PAS LE SAVOIR ! Outre un prénom pas facile, ma soeur possède le goût de l'aventure. Elle s'est mis en tête d'organiser un concours de tiramisu. L'ennui, c'est qu'elle n'a pas vraiment une grande expérience en la matière. Et hop, un courriel à Edouard qui va m'arranger ça... Non, mais je rêve. Je fais des tiramisu moi ? Non. Je me contente de les MANGER. Enfin bref, comme je suis plutôt brave bête, j'ai cherché une recette. La voici (merci Cyril Lignac) : Tiramisu coco aux parfums exotiques pour 4 - préparation 40 minutes 1 mangue - 1 ou 2 bananes - 1 petit ananas (Victoria si possible) 1 barquette de framboises - 20 g de sucre - 12 biscuits à la cuillère 50 cl de cocktail de jus de fruits exotiques La crème mascarpone-coco : 3 jaunes d'oeufs - 50 g de sucre - 200 g de mascarpone 50 g de lait de coco - 50 g de poudre de noix de coco - 15 cl de crème liquide Préparez la crème : à l&

Mes z'amicales pensées

... vont ce matin aux Irlandais.

Je boude

Je vous ai proposé des séquences de tango, des recette de cuisine, des chansons, des avis sur nos hommes politiques... Rien, toujours rien. Pas l'ombre d'un commentaire, pas de nouveau membre, pas de photo des membres déjà inscrits (trois s'y étaient pourtant engagés... que de la gueule). Vous dormez ou quoi ? Je suis bavard c'est un fait mais j'aime le dialogue. Bêler tout seul dans mon coin ne m'intéresse pas. Je vous dirais bien du mal des footeux qui ont déjà commencé à sillonner les rues en klaxonnant, braillant et sifflant les filles mais je doute que mon public ordinaire soit du genre à s'en offusquer. Entendons-nous bien : j'aime le sport. D'ailleurs je pratique moi-même (avec modération, comme l'alcool). En fait je crois que j'aime le sport quand c'est pour le plaisir, le goût de l'effort, le dépassement de soi, le partage... Mais le sport-spectacle, le sport-à-pognon, comme le foot de ce soir à la télé, je reconnais que c

La splendeur de l'herbe

Voilà un titre alléchant pour un mouton. De fait, le concert de Pink Martini (dont le dernier album s'appelle splendor in the grass) méritait bien que je gambade jusqu'à la rue Garibaldi, en dépit d'une humeur chagrine. Invité par un mouton de ma tribu lyonnaise à "écouter l'herbe pousser" dans le béton précontraint de l'Auditorium, je suis rentré en chantonnant : J'ai perdu mon nez devant le Bon Marché, je cherche ça et là je ne l'ai pas trouvé, dis-moi... où est mon nez? Reviens chéri vers moi, mon nez n'importe pas c'est toi qui peut me compléter

On peut s'appeler Robert et n'avoir rien d'un Bidochon

Ce matin sur France Inter L'invité s'appelait Robert Je continue en prose, n'étant pas doué pour la rime. Robert, donc. Une intelligence lumineuse. Un humaniste qui, d'une seule loi, a profondément modifié notre pays. Un homme qui n'a pas besoin de tirer sur une ambulance (fût-elle celle de Charles Pasqua) pour exister. Tant que, au sénat ou ailleurs, il y aura des hommes de la trempe de ce Robert-là, cela vaudra la peine d'aller voter même si hélas ce n'est pas pour eux. Chapeau bas, Monsieur Badinter.

J'accuse

La palme de la stupidité est attribuée à Eric Raoult qui veut créer "un droit de réserve pour les lauréats du prix Goncourt". C'est Zola qui doit ricaner quelque part...

Away we go

Away we go, c'est un de ces films dont j'ignorais non seulement qu'il était sur les écrans mais même qu'il existait. Away we go, c'est donc un imprévu. La bande-annonce qu'on découvre comme ça, au hasard d'un passage sur internet. Et hop, on y va. En espérant juste que ce sera bien. Et c'était mieux que bien. Un film drôle et tendre. Un très joli moment. Peut-être n'aurais-je pas dû vous en parler. Peut-être aurais-dû vous laisser le découvrir seuls. Faites donc comme si je ne vous avais rien dit et laissez vous surprendre...

Dis camion !

Seul de mon genre au milieu d'un troupeau de Centraliens, j'ai visité ce soir Renault Trucks à Vénissieux. Je vous garantis que je faisais tout-à-fait mouton noir ! Sachez tout de même qu'une certaine Valérie, titulaire d'un CAP de couture, fait partie des équipes qui assemblent des moteurs de 9 et 11 litres. Comme quoi, tout mène à tout (et réciproquement). Sur ce, je vais réviser le fonctionnement du moteur à explosion sur Wiki, en attendant de m'offrir une 2CV et de pouvoir gratouiller sous le capot.

Le courbu du Béarn

Non, ce n'est pas un nouvel ami... C'est un cépage : 25% Viognier – 25% Chardonnay – 25% Petit Manseng – 15% Chenin Blanc et 10% d’une collection de cépages dont le Courbu du Béarn, la petite Arvine du Valais, le Rhole de Provence, la Marsanne du Rhône... Tiens, il y aurait sans doute de quoi écrire une chanson avec ces personnages. En tous cas, si vous avez reconnu le résultat de cet heureux mélange, je vous salue bien bas. Sinon, je vous le présente : il s'agit du Mas de Daumas Gassac blanc. A servir à 11-12°C, pas moins. Il y en a une bouteille dans ma cuisine (c'est pour un cadeau). Pour ma consommation personnelle (avec modération et une poignée d'amis ;-), j'ai rapporté du salon Mer et Vigne qui se tenait ici ce week-end la Cuvée Albaran, Moulin de Gassac : 40 % Cabernet Sauvignon, 25% Mourvèdre, 25% Syrah et 10% Alicante. J'en suis fan. Je vous donne l'adresse du site, si vous avez envie d'un cours de géologie poétique ("Côteaux calcaire

Capilliculteur

Samedi matin, je suis allé chez le capilliculteur. Entre deux bourdonnements du séchoir, mon attention a subitement été attirée par le reflet bavard d'une dame, dans le miroir en face de moi. J'avais d'abord remarqué que tandis que Gilles (le capilliculteur) s'attaquait à sa chevelure, la dame lisait un magazine. Vous faites ça vous ? Autant je ne suis pas forcément bavard quand Mandy (ma capillicultrice attitrée) s'occupe de moi, autant je ne me vois pas en train de lire. Je trouve cela mal élevé. Mais la dame a rapidement délaissé son magazine à potins pour détailler à Gilles une recette de cuisine. "Persil", "ail", "bouillon" : il n'en fallait pas plus pour me faire dresser l'oreille. Je crois que j'ai souri bêtement au miroir. Car j'avoue que le contraste entre l'air captivé de Gilles et la banalité navrante du propos de la dame était irrésistible. Je me suis demandé si Gilles était réellement intéressé ou s'

L'excellence pour 1800 €

Aïe, j'ai bien peur de me laisser vivre. Les brioches, les confitures... Serais-je en train de m'engluer dans le sucre ? Non, non, je suis Edouard le mouton noir ! Il est temps de me ressaisir et de vous faire partager un petit accès d'indignation suscité par un article (pas récent il est vrai) du Monde. C'est Vlady, le mouton de Marie (Antoinette), qui va être content de voir que je lis le Monde... LE MONDE | 22.04.09 | 10h11 • Mis à jour le 23.04.09 | 08h16 La chance de Christian Machens, ce n'est pas la France. Ce sont les Français. Prenez son appartement, un 50 m2 rue de la Glacière, dans le 13e arrondissement de Paris, avec petit balcon et vue sur les arbres d'une cour-jardin : si le propriétaire n'avait pas été professeur de physique, c'est-à-dire un scientifique comme Christian Machens, sans doute aurait-il refusé de louer au chercheur allemand. Le loyer - 1 300 euros par mois - engloutit la presque totalité du salaire du natif de Münster. Heureus

Sorcellerie ?

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Un mouton chazéen (Chazay d'Azergues se situe dans le "Beaujolais des Pierres Dorées" : c'est joli, non ?) me demande une nouvelle recette. J'en profite pour vous placer une nouvelle citation : "Si vous n'êtes pas capable d'un peu de sorcellerie, ce n'est pas la peine de vous mêler de cuisine." Et je vous propose un quiz pour identifier l'auteur : 1- Colette 2- Rémi 3- La fée (ma marraine) 4- Michel Bras Là-dessus, voici le résultat de mon dernier acte de sorcellerie, en image comme il se doit : 250 g de farine, un peu de levure de boulanger, une bonne pincée de sel, 2 oeufs, 2 cuillers à soupe de sucre, 100 g de beurre mou et une bonne nuit de sommeil pour la première levée. Les infos matinales pendant la deuxième levée. Penser à sortir la brioche du four (30' à 180°C) en sortant de la salle de bains. Et prévoir éventuellement une petite confiture de fraise au basilic...

Le fils caché de Michel Polnareff et de Brigitte Bardot vient de nous rejoindre

Vous le reconnaîtrez à ses grosses lunettes et à sa moue boudeuse. Bienvenue à Stéphane, exilé par amour dans les montagnes franco-suisses (je ne sais pas exactement où il se cache mais c'est là-bas... vers l'Est) !

Porte-bonheur

Aujourd'hui mon troupeau et moi-même avons déjeuné chez M'man, institution lyonnaise de la rue des Marronniers dont le personnel est aussi exquis que les assiettes. D'un coup de patte maladroit, j'ai renversé et cassé mon verre (plein, bien entendu). Réaction unanime autour de moi : "ça porte bonheur". J'ignorais que mes potes de déjeuner (on appelle ça des commensaux, je crois, quand on a du vocabulaire) étaient superstitieux ! Néanmoins, s'ils disent vrai, j'en serai ravi. Bonheur je t'attends... et je te promets d'être à la hauteur.

Mikado

Inconvénient : depuis mon emménagement, mon lave-vaisselle n'est pas branché. Je fais donc ma vaisselle moi-même. Avantage : l'étape d'essuyage des couverts me permet de jouer au mikado. Vous avez déjà essayé ? Moi je perds systématiquement. Mais qu'est-ce que je m'amuse.