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Affichage des articles du octobre, 2015

Je propose la journée mondiale des journées mondiales

Il y a peu, le 18 octobre, c'était l'anniversaire de Raoul. Vous vous rappelez de ma soeur, j'espère ? Les anniversaires, c'est comme les noix ou le vin : parfois on tombe sur un mauvais. Si j'en crois Raoul, ce 18 octobre ne restera pas son meilleur souvenir. Sans compter qu'elle a découvert que c'était une journée mondiale et m'a fait deviner de quoi. Un truc moche, semblait-il. Moi : "De la pauvreté ?" Ma soeur : "Pire..." Moi : "De la misère ?" Ma soeur : "Non, non..." Moi : "Bon, allez, c'était pas la journée de la ménopause tout de même..." Et bien si figurez-vous. Il y a des gens qui ont inventé la Journée Mondiale de la Ménopause.

Il y a des jours comme ça...

Il y a des jours où l'on ferait mieux de rester couché. Mardi en était un. Cela a commencé à 7h00 et des poussières, quand j'ai démarré la voiture avec la perspective de faire un peu plus de 130 km pour être en réunion à 9h00. Sur le Cours Emile Zola, les blaireaux s'étaient donnés le mot, s'arrêtant notamment tranquillement dans les carrefours au feu vert, sans vergogne ni clignotant, à la recherche sans doute d'une petite rue qui n'était manifestement pas là. J'ai fini par gagner ma destination non sans avoir manqué de rater la sortie d'autoroute et cherché désespérément dans mon sac à dos ma carte affaires pour régler le péage. Après avoir utilisé ma carte personnelle, j'ai retrouvé l'autre, bien posée sur le siège passager. Je suis arrivé en réunion à l'heure. Les invités étaient trois : un homme et deux femmes. L'homme, un universitaire installé en Lorraine, nous présenta les dames : son épouse et l'une de ses collaboratrices.

Qu'est-ce qu'une preuve vivante ?

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D'abord je n'ai vu que le petit panneau scotché au mur (MOI JE SUIS LA PREUVE VIVANTE DE LA QUALITE DE L'AIR AMBIANT) et je n'ai pas compris. J'ai cherché des yeux la fameuse preuve et mon regard est tombé sur la plante qui se trouvait juste en-dessous. Au vu de sa luxuriance, je suis allé respirer plus loin.

Le loup se serait-il trompé de métier ?

Au comptoir de la supérette où il a ses habitudes, non loin de son bureau, le loup a écouté la conversation entre la caissière et l'artiste de rue qui faisait quelques emplettes. Celui-ci racontait qu'il ne partait plus en vacances avant janvier, après une année 2015 qu'on pourra quand même qualifier de fructueuse puisqu'il a "fait" le Canada, le Danemark et Cuba. Il paraît que le Danemark est un peu cher (sans blague) et qu'il vaut mieux aller à Cuba avec quelqu'un qui parle bien l'Espagnol (ah bon). Dépité (car pendant ce temps, nous étions plus modestement en villégiature dans le Tarn et Garonne), le loup se demande s'il ne se serait pas trompé de métier. Je lui ai conseillé de faire la manche avec un petit écriteau : "Aidez-moi SVP, je suis chef d'entreprise."