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Affichage des articles du 2018

Dieu qu'Outlook est farceur...

D'un commun accord avec mon chef, je lui avais envoyé une invitation dans notre messagerie Outlook pour un point téléphonique ce matin à 10h. Il avait accepté. D'ailleurs j'ai sa réponse. Ce matin à 10 h, pas de chef au bout du fil. Un quart d'heure après je lui envoie un petit texto pour savoir si on décale et il me répond que dans son agenda, le point est demain. J'ajoute quand même que je l'avais eu en ligne lundi et que j'avais fait allusion à deux reprises à cette réunion de "mercredi"... Alors voilà, soit (et ce n'est pas la première fois) il a du mal à gérer son agenda électronique. Je le soupçonne d'avoir effectivement décalé ce créneau mais... sans m'envoyer la mise à jour. Soit le décalage horaire entre Lyon où je me trouve et Clermont où il officie est d'environ 24 h. Dans les deux cas, vous noterez que mon chef est à l'Ouest...

Quelle nouille !

Il n'y avait plus de linguine à la maison, alors j'en ai acheté un paquet en faisant les courses. Je suis rentré avec mes pâtes et quand je les ai rangées dans le placard, je me suis aperçu que je m'étais trompé de marque. J'avais pris des Barilla quand depuis des années je n'achète plus que des De Cecco. Je me suis demandé quelle mouche m'avait piqué devant le rayon puis j'ai compris que j'étais une victime du tennis. Ou de la pub. Voire, des deux. J'ai vu une publicité avec Roger Federer. Il y cuisine des Barilla en duo avec un chef étoilé, le tout sur une musique grecque dont le loup m'a demandé à juste titre ce qu'elle venait faire dans cette ambiance italienne. Pris au dépourvu, j'ai répondu que Federer était Suisse et que l'Italie, la Grèce, la Suisse et tout ça, c'était l'Europe et en avant Guingamp ! J'aime Federer et j'aime l'Italie, ce qui explique sans doute que je n'aie pas même remarqué cette sau

J'apprends à cirer les pompes

Il y a des lacunes dans mon éducation, il faut bien en convenir. Par exemple, je n'ai jamais vraiment su comment bien cirer les pompes. Ni les miennes, ni celles des autres. Pour celles des autres, j'ai bien peur qu'il ne soit trop tard. Je dirais même que, l'âge venant, j'espère plutôt parvenir moi aussi à bien pisser dessus, plutôt qu'à les cirer. Pour peu évidemment que ce soient "les autres" en question qui aient tiré (si je puis dire) les premiers. Pour les miennes par contre, je peux dire que je suis en progrès. Notez que j'y ai mis les moyens en allant jusqu'à regarder des "tutos" sur Internet pour m'améliorer. Et j'avoue qu'en sortant tout à l'heure de l'avion qui m'a amené d'un majestueux coup d'aile (et de moteur aussi, oui, oui, je sais...) à Francfort, je regardais luire mes bottines avec une certaine complaisance. Mais j'y pense, ça fait deux fois en une semaine que je suis content d

Le 06 novembre, après 15h35

Il était un peu plus de 15h35 en ce 06 novembre et je travaillais donc symboliquement "gratuitement" lorsque l'un de mes collègues, découvrant que JoAnn, l'assistante du service commercial, ne serait pas présente la semaine prochaine sur le salon professionnel où nous serons nombreux à nous relayer s'écria : "on va être trente-deux sur le stand et y aura personne pour faire le café ?" Sidéré par la remarque, je le fus tout autant par le silence qui s'ensuivit. Soit les autres -en écrasante majorité des hommes- ne trouvaient rien à redire, soit comme moi ils étaient trop désarçonnés pour réagir. Quoi qu'il en soit, pour une fois, j'ai eu la présence d'esprit nécessaire pour me glisser dans ce bref silence et dire d'un ton détaché que ce n'était à mon avis pas là que se trouvait la valeur ajoutée de JoAnn (pour qui je l'avoue, j'ai une naissante mais déjà grande estime)... Comme toujours dans ces situations, le collègue a

J'en compte 7 et vous ?

« A l’issu de la formation, les participants : Connaitrons la démarche de mise en place d'un Système de Management et le pilotage des Processus. Connaitrons la carte des processus et la gestion de la documentation. Connaitrons le fonctionnement et les objectifs de ces processus. Connaitrons leurs rôles et leurs responsabilité dans ces processus Pour les personnes absente un Arkadin sera mis en place, et vous sera communiqué dans les plus bref délais."

Pas de chance

Charles Aznavour n'est plus. Mais mes voisines sont toujours là...

Faudrait savoir

Entendu ce jour : "les gens dans la merde ont la tête sous l'eau".

Et si elle n'a pas de culotte ?

Tout bien considéré si vous n'avez pas encore changé de boîte (cf mon post précédent) réfléchissez... En tous cas, sachez qu'ils sont partout. Qui ça ? Ceux qui osent tout bien sûr. D'ailleurs, depuis Audiard (le père) c'est à ça qu'on les reconnaît ! Tenez par exemple la semaine dernière, je vais prendre un café avec un collègue. Le "mange-debout" de l'espace pause a disparu, ne restent que les tabourets. Du coup je demande innocemment où  est passé ce pauvre mange-debout. Un autre collègue, du genre costaud et jovial, me regarde d'un œil espiègle et me lance : "Tu es sûr que tu veux savoir ?" Flairant l'anecdote qui croustille, je réponds "oui" bien sûr. Et c'est ainsi que j'apprends qu'un quidam a remarqué que le pied chromé de la table était par trop brillant et réfléchissant, que si une dame était assise, dans une certaine position, avec une certaine tenue (une jupe, quoi) et bien dans certains cas... on

Nouveau job

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J'ai repris le collier (de mouton). D'ailleurs, il faudra que je vous parle de mes vacances. Mais d'abord je vous montre ce que j'ai fait hier : Une magnifique catapulte orientable, mobile ET volante en Lego. Vous êtes jaloux hein ? Et ben fallait faire comme moi : changer de boîte !

Chapeau l'ostéo

Une de mes amies attend des jumelles. Il est d'ailleurs bien regrettable qu'elles ne les ait pas reçues vendredi, cela aurait pu être pratique pour observer l'éclipse. En tous cas, elle est fatiguée ce qui se comprend aisément vu son état et la chaleur actuelle n'arrange rien bien sûr. La pauvre ne fréquente guère en ce moment que son canapé et son ostéopathe, car elle a un lumbago. Voici ce qu'elle m'écrit : "A priori, l'ostéo a trouvé des étirements qui me conviennent, je croise les doigts" Croiser les doigts pour guérir un lumbago ? M'est avis que ce gars-là est très fort...

Les légumes, c'est bon pour la santé

Les légumes, c'est bon pour la santé, dit-on. Comme je tiens à la mienne, j'ai profité de mes deux premiers jours de congés pour me gaver de Poirot.

A chacun son médaillé

Il y a deux semaines à Paris, le loup avait pris l'ascenseur avec un "médaillé Fields". La semaine dernière, c'est moi qui suis monté à la capitale avec mes petits sabots, pour en auditionner un. Et toc. Mercredi dernier, j'ai en effet posé deux questions à un brillant mathématicien et j'ai soigné mon coup, je peux vous le dire. Après une petite pirouette d'introduction destinée à faire sourire, j'ai été factuel, neutre dans l'intention et précis dans l'élocution. Du moins ai-je cherché à l'être. Je me demande si je suis devenu tout rouge quand le célèbre Professeur m'a répondu que c'étaient deux excellentes questions. En tout cas, j'ai souri, flairant la figure de style. Mais il a alors ajouté qu'il était sincère puis a répondu, non sans élégance, à mes deux questions. Depuis que j'ai entendu ça, je ne me lave plus les oreilles.

Le loup et l'araignée

Au Palais de la Bourse mercredi dernier Le loup eût à pitcher Le louveteau son frère ce même jour à Paris Avait à faire aussi C'était l'occasion rêvée De se retrouver pour un café Sur le coup des dix heures Le loup pour s'éclipser prit donc l'ascenseur Une araignée aussi l'avait pris C'était celle de Cédric Villani Croyez-le ou pas Il a attendu vendredi soir pour me raconter ça !

Alors, ça avance ?

Hier nous avions sur le site une sorte de kermesse industrielle. Une bien belle kermesse, avec tentes sur la pelouse, polos siglés pour les exposants venus de l'ensemble des usines, posters, distribution de goodies... J'y ai pointé mon museau mais, affolé par la foule et le bruit et plus guère concerné puisque démissionnaire, je m'apprêtais à m'échapper lorsque je suis tombé sur le sponsor de mon projet. Ou plutôt devrais-je dire l'ancien sponsor, car il est en retraite depuis début mars. Le Directeur Industrie "himself", de passage parmi nous de temps à autre, notamment pour ce genre de petite sauterie, puisqu'il n'a pas encore de remplaçant. Auparavant, il ponctuait mes présentations en "comité de pilotage" de "c'est vachement bien" extatiques. Puis il posait une question qui montrait qu'il n'avait rien écouté de ce qu'on venait de lui dire et nous partions déjeuner. Bref, "business as usual" au siè

Chat aussi ?

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"Changement d'herbage réjouit les veaux" paraît-il. Et les moutons je l'espère, car je m'apprête à changer d'herbage, au sens professionnel du terme. Du coup, je me demande quel est le poste idéal et si j'en juge par les options présentées ici, je chercherais volontiers un stage de PDG. Regard noir et tignasse ébouriffée. Capable des commentaires les plus acides comme des bourdes les plus attendrissantes... C'est tout moi !

Monsieur B. exagère (à mon avis)

Monsieur B., Officier de la Légion d'honneur et ancien membre de cabinets ministériels était récemment l'invité d'une émission télé. A l'animateur qui lui demandait s'il comptait assister à la Coupe du monde de football en Russie, il a répondu "j'espère bien, je n'ai pas encore reçu d'invitation mais j'espère me glisser dans une délégation"... Comme je suis un chic mouton au fond, je vais lui filer un tuyau : il peut aussi s'acheter des places, tout simplement...

Alors là...

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La quintessence du sexisme ordinaire

Je vous conseille cet édifiant article :  Alice: découvrez le premier cobot de service au monde développé par Cybedroïd Vous y ferez la connaissance de Leenby, un "super robot de développement" pour "experts" en version masculine et surtout d'Alice, sa déclinaison féminine "plus facile d'emploi" mais "figée". Bien que "figée", on "peut lui demander d’aller chercher quelque chose et elle le fera." Dans ces conditions, on aurait aussi bien pu l'appeler Médor... "Le design d’Alice est plus abouti et soigné que celui de Leenby. Par contre, contrairement à Leenby qui est facilement modifiable, Alice a une structure complètement figée et sécurisée" : en somme, le type est intelligent et la fille mignonne mais un peu limitée. Je rêve ou c'est d'un sexisme absolu et révoltant ?

Un peu d'histoire

J'ai acheté une télé. Ben si. La première de toute ma vie ! Du coup, un récent soir de paresse, j'ai regardé sur Arte des émissions consacrées à l'histoire des migrations. L'épisode 2 s'intitule "l'âge des grandes découvertes" et commence avec Isabelle la catholique et la découverte de l'Amérique. C'est ainsi que j'ai appris que les Espagnols avaient emporté vers le nouveau monde, outre des chevaux et des virus, un certain nombre d'animaux de ferme dont... des cochons. Un "ravitaillement sur pattes", qui se reproduisait rapidement et a indubitablement contribué -lui aussi- à la conquête. En synthèse, je crois qu'on peut dire que les conquistadors étaient accompagnés de "conquistaporcs".

Vanité des vanités

Hier en descendant un escalier, je salue deux stagiaires qui eux montaient. L'un d'eux me répond "bonjour Mademoiselle". A mon âge et de la part d'un garçon qui pourrait sans doute être mon fils, je dois avouer que ça chatouille l'ego. A moins que, surpris de me voir en levant la tête, il n'ait trouvé que cela à dire ? Quoi qu'il en soit, je biche.

Le "team debuilding" : définition

Vous savez combien je me délecte de la "novlangue" qui sévit dans nos entreprises. Toutes ces roadmaps qu'on envoie ASAP FYI au risque d'être overbookés... Mais quand même, mon métier c'est d'innover donc après le corporate hacking je vous ai proposé le corporate napping pratiqué -comme j'en ai la preuve en image sur mon portable- avec masque, casque et oreiller de voyage par mon voisin d'open space. Et voici que Raoul (vous vous rappelez de ma soeur...) vient elle-même d'illustrer brillamment la notion d'engagement (au service du sacro-saint Corporate, s'entend) et de dépassement de soi avec un tout nouveau concept : le "team debuilding". Pour ceux qui ont réussi à passer à côté, le team building "consiste à planifier des activités ludiques dans le but de créer ou de favoriser les compétences groupales. Il permet donc de renforcer ou d'améliorer la cohésion d'équipe" selon Internet, source de toute connaissan

Grèves des transports : mode d'emploi

L'agence de voyages qui gère (le mot est fort...) nos déplacements professionnels nous adresse ce jour un message intitulé "grèves des transports : mode d'emploi". Alléché par ce titre percutant, je l'ouvre avec enthousiasme, déjà reconnaissant à l'idée de découvrir comment sauver ma vie (ou au moins ma journée de travail et ma tranquillité d'esprit) en ces périodes troublées. Cela démarre très fort avec un brillant : "Reportez votre voyage en dehors des dates de grève." Tiens, je suis con, je n'y avais pas pensé. En fait il suffit de dire à son chef "ben non, le salon professionnel de l'année, celui qui se tient cette semaine à Paris et durant lequel j'ai calé trente rendez-vous sur deux jours et ben moi, je préfère y aller la semaine suivante..." Pour faire passer la pilule, relisez l'un de mes messages précédents et dites-lui sans sourciller que c'est du corporate hacking. Cela continue avec un énigmatique :

A votre avis ?

"La grenouille, c'est de la viande ou du poisson ?" Telle était l'épineuse question posée hier soir par une collègue à une autre. Quand elles en sont arrivées à la philogénétique, j'ai courageusement reconnu mon incompétence et me suis sauvé chez moi. Il faudrait quand même que je les croise aujourd'hui pour connaître le résultat de la discussion, non ?

Joli !

Nous devons la phrase du jour à mon collègue et néanmoins excellent camarade Laurent qui, à propos d'un manager de transition récemment arrivé, nous a splendidement résumé la situation par : "il est parti pour rester". Sobre, mais efficace.

Allôôôô

En matière de téléphone portable, j'ai longtemps fait de la résistance. C'est mon côté snob : je trouvais chic de ne pas en avoir quand tous les moutons blancs (pfff) se ruaient dessus. En 2000, entre deux postes, j'ai dû céder. Une consultante en recrutement m'avait assassiné d'un très condescendant "ah bon, vous n'avez pas de portable..." Dix-huit ans déjà. Et je n'étais donc pas un précurseur... Dix-huit ans que la bête (et mêmes LES bêtes puisque j'en promène en fait obstinément deux désormais : le mien et celui dont m'affublent mes employeurs successifs) m'accompagne en réunions, en rendez-vous, en colloques et autres séminaires... J'ai largement eu le temps de trouver la fonction vibreur et il ne doit guère y avoir plus d'une dizaine de jours dans l'année où, pour une circonstance exceptionnelle, je bascule sur la sonnerie. C'est pourquoi je ne comprendrai jamais la raison pour laquelle on ne peut assister à une

Je nous trouve très beaux

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Pour se faire tirer le portrait, certains se mettent sur leur 31 et filent chez le photographe. Moi, je suis allé chez le pâtissier. D'ailleurs je vais vous donner son nom car il nous a bien réussis, le loup et moi : il s'agit de Délices des Sens. Nous sommes à croquer, non ?

Le "budget buses"

Un collègue nous signale à juste titre que les matières utilisables sur l'un de nos process sont en évolution, avec des performances en augmentation, mais que pour en tirer la "substantifique moëlle" il va falloir améliorer aussi nos machines. Pour bien vous faire comprendre son propos, je dirais qu'il est inutile de donner de la confiture à un cochon... Donc, sur les machines en question, il va falloir mieux maîtriser les vitesses, les températures... Il va falloir aussi prévoir, nous dit-il, un "budget buses". Car ces matières plus performantes sont aussi plus "dures" et risquent donc d'user plus rapidement les "buses" par lesquelles elles passent. Ce "budget buses" me plaît énormément je dois le reconnaître. Où le trouver me suis-je demandé ? Je me demande si nos foisonnantes équipes RH, qui en connaissent un rayon en termes d'erreurs de recrutement et de masse salariale, ne seraient pas tout indiquées pour nous

La souris illimitée

Samedi soir en sortant d'une salle de cinéma j'ai vu filer une mignonne petite souris devant la porte. Ma première réaction a été de m'apitoyer : "la pauvre, comment peut-elle bien survivre ici ?" Puis j'ai réalisé que j'avais tout faux et elle tout bon. D'abord, elle ne risque pas de mourir de faim grâce aux miettes et fonds de paquets de mes ennemis intimes, les bouffeurs de pop-corn. C'est une souris élevée au grain ! Elle est chauffée l'hiver et climatisée l'été. Et comble du comble, elle voit tout les films qu'elle veut GRATOS. Elle a une carte "illimitée", comme moi, mais sans prélèvement automatique. Dans ma prochaine vie, je veux être une souris de cinéma.

La solution à l'interdiction du glyphosate ? C'est moi !

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Je vous en avais déjà parlé il y a longtemps dans ce blog mais j'insiste : mes cousins et moi-même apportons une vraie réponse à l'interdiction des produits phytosanitaires. L'éco-pâturage, c'est l'avenir du périphérique (et pas que) !

Chapeau l'artiste

"J'aimerais pour savoir via des tests si le risque d'électrisation lié à la porosité des pièces est réellement ou non, et si oui comment réduire la porosité via des paramètres process/matière ou faire des postes traitement permettant de lever le risque." C'est notre cher Tutoyeur qui m'écrit ainsi. Oh, ne riez pas. D'abord ce serait vous moquer de moi et négliger ma souffrance quotidienne à lire pareilles inepties. Ensuite ce serait sous-estimer l'animal, qui fera carrière plus vite et mieux que moi. La preuve, il passe déjà au journal de 20h.

Les merdes volantes

Encore un record battu dans notre immeuble. Ici, on défie les lois de la gravitation. Marie Curie, Georges Charpak et tous les autres, préparez mon fauteuil : je rejoindrai bientôt le club très sélect des Prix Nobel de Physique pour avoir découvert des merdes volantes... En effet dimanche dernier, j'ai trouvé des crottes sur l'appui de l'une de nos fenêtres. Je rappelle à toutes fins utiles que nous habitons au premier étage. Une fiente de pigeon ? Certes non ! Un caca de chat ? Difficile d'imaginer comment un chat aurait pu sauter depuis la cour sur l'appui, sans compter qu'ils préfèrent en général le gravier ou la terre comme "petit coin" à une surface en aluminium plate et lisse. Qu'en déduire ? Je ne vois que deux possibilités : soit la chose venait des étages supérieurs, soit nous défions les lois de la gravitation. J'ai affiché un mot bien poli dans le hall, signifiant la présence "d'excréments" (sans autre précision) et

"Les Françaises ont péché au tir"

Les JO d'hiver sont ouverts ! J'entends à la radio qu'en biathlon "les Françaises ont péché au tir". Mais à l'oreille, difficile de faire la différence avec "les Françaises ont pêché au tir", ce qui me permet, en bon mouton noir, de souligner que si elles ne font pas la différence entre une canne à pêche et une carabine, il ne faut pas s'étonner qu'elles ne soient pas sur le podium. (Je précise quand même au passage que je considère le biathlon comme une très belle discipline. Le loup n'en dirait pas autant du curling par exemple, dont il s'interroge sans fin sur l'intérêt !)

Les Nollandais m'emmerdent

Les Nollandais avaient déjà inventé la Mona Lisa, une pomme de terre franchement pas terrible. Mais vue la réputation de leur cuisine, qui s'en étonne ? Non content de ce premier méfait, ils pratiquent "à titre expérimental" la pêche électrique depuis 2007, alors qu'elle est interdite par l'UE depuis 1998, en étant bien sûr financés par l'Europe. Ils veulent faire voter aujourd'hui un amendement au parlement européen autorisant cette pêche dans tous les pays de l'Union. Rappelons qu'il s'agit d'envoyer des décharges dans le sédiment afin d'en faire sortir les poissons plats qui y sont enfouis pour les capturer plus facilement. Je le dis haut et fort : les Nollandais m'emmerdent. Tiens, d'ailleurs, je propose qu'à "titre expérimental" on électrocute, pour les faire sortir de leurs bagnoles et autres caravanes, tous ceux qui engorgent Fourvière de mai à octobre à toute heure du jour au prétexte d'aller passer l

A qui profite le contexte ?

"Malgré sa capacité d’innovation (une vingtaine de brevets déposés), la société Trucmuche, récompensée du Prix de l’Agrobiobase en 2015, n’aura donc jamais trouvé le bon modèle économique pour subsister dans un contexte plutôt favorable à l’essor de la chimie du végétal selon des études publiées en novembre 2017 par le cabinet Xerchouette ainsi que par Bidule en collaboration avec Machin." Comme je ne suis pas aujourd'hui d'humeur à balancer, je ne vous donne pas vraiment les noms. Peut-être le devrais-je, pour vous dire plus clairement que les Xerchouette et autres instituts qui ont pignon sur rue et notent un "contexte favorable à l'essor de la chimie du végétal" me font bien rire. Ce n'est pas eux qui essaient d'en vendre, de la chimie du végétal. Ni encore moins d'en acheter pour en placer dans leurs produits. Non, eux ne vendent -chers- que des chiffres repompés dans l'étude du voisin ou dans celle de l'année précédente et comme

De Sapiens à Sapions

En cette période de définition des objectifs, ma collègue anthropologue et moi-même, inspirées par le nom de son lapin domestique ("Sapiens") d'une part et par le comportement de notre corporate hacker roupilleur d'autre part, avons le plaisir de vous annoncer le titre de notre prochaine étude en commun : De Sapiens à Sapions : comment l'industrie pousse à la dégénérescence de l'espèce. Etude de cas du corporate hacking. Franchement, ça "envoie du bois", non ?

Le vivant, c'est beaucoup de la biologie (paraît-il)

Ce matin, j'organisais une réunion dans laquelle je savais pouvoir compter sur la présence d'un authentique champion. Quelqu'un qui réussit le tour de force d'être parfaitement stupide, notoirement méchant (peut-être que "teigneux" conviendrait mieux d'ailleurs) et même, il m'en coûte de le mentionner - car c'est un jugement de valeur qui ne devrait pas avoir sa place ici - assez disgracieux. Je dois dire qu'il s'est montré à la hauteur de sa réputation lorsque sa chef a indiqué qu'elle ne savait pas précisément ce que recouvrait le terme "impression du vivant". Précisons que nous parlions d'impression 3D et de "vivant", donc potentiellement d'imprimer de la peau ou autres organes par exemple. Ceci était intuitif pour chacun de nous sans que nous sachions précisément pour autant ce qui est possible et comment, ni ce qui est impossible et pourquoi sur ce sujet : c'était bien là le sens de la remarque. No

L'expression du moment qui m'agace...

L'expression du moment qui m'agace au plus haut point c'est "souhaiter ses voeux". En ce moment, tout le monde "souhaite ses meilleurs voeux" alors qu'il me semble qu'on présente ses voeux ou qu'on souhaite une bonne année, non ? C'est comme "au jour d'aujourd'hui" et "on ne va pas se mentir": ça me gonfle ! Au point que je m'en suis peut-être déjà plaint l'an dernier et dans ce cas, vous pouvez vous gausser de ma sénilité précoce (c'est peut-être la tremblante du mouton, qui sait).

Premier jour travaillé de l'année et déjà une surprise !

Passage obligé le jour de la "rentrée" de janvier : souhaiter une bonne année à tout le monde : ceux qu'on apprécie et à qui on a vraiment envie de le dire et... les autres. Oh n'essayez pas de me faire croire qu'il n'y a que moi, affreux mouton noir, qui rechigne à la chose. Vous savez que je relaie ici une opinion très commune. D'ailleurs vous-même peut-être, en y réfléchissant bien... Le Loup, qui se veut conciliant, me propose ce matin quand je lui fais part de mes réticences, de prétexter que je suis malade, ce qui m'évitera les bises à tout va. Je me demande si je vais oser mentir aussi effrontément... Mais arrivé au bureau, je découvre que lui et moi avons trouvé notre maître en la personne de notre "corporate napper". Qu'est-ce qu'un "corporate napper" me direz-vous ? Tout simplement un concept que je viens d'inventer. Rappelez-vous : je vous avais parlé d'un collègue qui organisait des siestes ("