Le blog d'Edouard le mouton noir

Le truc "qui va bien", c'est une expression bibendumesque. C'est comme "mettons un frein à l'immobilisme" ou "ça coûtera ce que ça coûtera mais on fera des économies" ou encore "celui-là, le travail des autres lui fait pas peur"... Ceci étant dit, quel est ce site "qui va bien" ? Alors : A mes amis apprentis chimistes et/ou cuisiniers émérites (la chimie c'est quand même un peu de la cuisine) A mes amis bio ("bi-o" comme dit Boul') A mes amis auvergnats (car en plus, c'est à Clermont) A mes amis sportifs A mes amis fatigués A mes amis coquins Je propose l'adresse suivante, découverte par hasard et qui me semble des plus intéressantes : http://www.aroma-zone.com NB : A mes amis parents qui ont des petites filles coquettes, j'interdis d'offrir les coffrets enfants, je garde mes idées de cadeau pour moi.

"La Française de Gastronomie renforce son Pôle Escargots" ai-je lu ce matin dans la presse. Une idée pour une candidature spontanée ? Madame, Monsieur, Votre Groupe renforce actuellement son pôle escargots. Ayant moi-même beaucoup de mal à me lever le matin et à boucler mes dossiers avant 20h00, je pense pouvoir contribuer efficacement au développement de votre activité. Non ? Vous n'êtes pas convaincus ? Alors plutôt que de critiquer, trouvez-moi une boîte qui voudrait renforcer son pôle moutons.

Wouaahh, quel look ce toréador ! Pantalon de cuir noir, chemise rouge. Et les contrebandiers, vous avez vu les contrebandiers ? Col pelle à tarte, montre bling-bling (empruntée à Séguéla sans doute), dreadlocks... Il soufflait un vent frais de modernité bien pensée dans les beaux cheveux de Carmen vendredi soir à l'Opéra de Lille. Non, non, je n'y étais pas hélas. Ou plutôt j'y étais quand même, grâce à internet. Cela m'a rappelé mes années étudiantes. Les longues ovations à l'Orchestre dirigé par Casadesus à la fin des concerts gratuits pour... les étudiants justement. Le beffroi, la Grand Place, le Furet, les gaufres à la vanille de Meert, l'estaminet du Chat bossu, le ciné qui ne coûtait presque rien et le théâtre non plus. Boul' et Till' savent de quoi je parle. A l'époque, ni eux ni moi n'avions de cheveux blancs. Et puis on buvait moins.

Un jour j'ai entendu mon grand frère expliquer "qu'une femme qui quitte un homme parce qu'il pète au lit n'a pas fini d'être célibataire". Tout ça c'est du passé : les Américains proposent désormais LA solution pour sauver les couples fragilisés par les flatulences de Monsieur. La couverture anti-pet : 120 dollars pour dormir en paix. (Notez au passage qu'il n'y a pas que mon ami le renard qui soit un poète accompli.) Et attention, c'est de la technologie de pointe : "a layer of activated carbon fabric", la même que celle utilisée par l'armée pour se protéger des armes chimiques (sic) : http://www.youtube.com/watch?v=bM4eJ38S7Hw&feature=player_embedded Ainsi donc les pets nocturnes seraient des armes de destruction massive de cette vénérable institution qu'est le mariage. Je serais Benoît XVI, je me pencherais (enfin, pas trop près quand même) sur ce problème. Quoi qu'il en soit, si la chose est à base de charbon a

Thierry Frémaux, Délégué Général du Festival de Cannes expliquait ce matin à la radio que les Français avaient le mauvais rôle face aux Anglais dans le Robin des Bois de Ridley Scott (qui ouvre ce soir le Festival). Russell Crowe, avec qui il a tenté d'aborder le sujet, lui aurait répondu en substance "je m'en fous, je suis Australien"...

Quand reviendras-tu me voir dans mon cachot ? Je m’ennuie. Tout le jour que vois-je donc de beau ? Je rêve de ton sourire, de tes yeux en échos De tes mains longues et fines, la blancheur de ta peau. Ah te voir un instant, juste le temps d’un salut Le temps d’un sourire ou le temps d’un chahut Dans ma vie morne et triste, le temps d’une éclaircie Sentir sur mes yeux morts le soleil de ta vie. Mais pourquoi viendrais-tu dans cette pièce triste Mais te rappelles-tu seulement que j’existe ? Que peut donc te faire depuis plus de dix ans J’écrive ton beau prénom comme un talisman. Contre l’absurdité du monde, sa grisaille A chaque fois, hélas, qu’une peur m’assaille J’invoque ton sourire, tes doux yeux, ta beauté Pour regagner un peu de cette sérénité Que tu m’as offerte sans même t’en douter Que j’ai prise en plein cœur qui a tout bouleversé M’a laissé à genoux comme touché par la grâce Dont je cherche partout et tous les jours, la trace. Viens me voir je t’en prie car ce n’est rien pou

Ma radio préférée m'agace. Elle n'arrête pas de citer "British Petroleum" à propos de la marée noire qui menace la Louisiane. Mais la compagnie s'appelle BP depuis 2002. BP tout court. A cette époque, BP faisait partie de mes fournisseurs. De tous mes interlocuteurs, celui de BP était l'un des rares désagréables. Affublé d'une voix de crécelle et bavard comme deux filles réunies, il se répandait en confidences sur nos concurrents ce qui nous plongeait dans le mutisme le plus total (sans majuscule) quant à nos propres développements. Déjà que chez Bib on n'avait pas la réputation d'être très loquaces... Quoi qu'il en soit, il nous annonça donc tout fier un beau jour (c'était rue du Clos Four, au bâtiment "J68") que BP avait choisi pour logo un soleil stylisé et pour slogan "beyond petroleum" pour bien montrer que la compagnie ne se limitait pas aux énergies fossiles mais se développait dans le renouvelable. Pour un peu, i

Eduardo Cappussi (en noir) et Mariana Flores (en noir) sont argentins et talentueux. Mariana, gracile et ô combien gracieuse, a commencé le tango en 1995. Je finirai sans doute mon apprentissage avec un déambulateur... Ce matin, ils nous ont enseigné le pas qu'ils développent dans cette séquence : http://www.youtube.com/watch?v=M7YqdyczvK8 Et tant que vous y êtes, essayez un peu ça pour voir : http://www.youtube.com/watch?v=9934oZcxoiM