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Affichage des articles du septembre, 2019

Vive la téléportation, si possible en aller simple

Après A. je voulais vous parler de T. Certes, c'est un bond prodigieux dans l'alphabet mais pourquoi pas ? Quoi qu'il en soit, A. continue de me pomper l'air, ce qui fait que vous attendrez pour faire la connaissance de T. mais croyez-moi, vous ne serez pas déçus. La semaine dernière fut un festival dont je ne vous donne ici qu'un très bref aperçu : comme je lui expliquai qu'on ne partait pas en déplacement professionnel à 380 km de chez soi avec son véhicule personnel (et ce pour une question d'assurance) et qu'on ne pouvait pas non plus prendre une véhicule de société pour partir en WE à l'issue du déplacement professionnel en question (et ce pour une question d'abus de bien social), A. me répondit excédée "alors je n'ai plus qu'à me téléporter" ! Mais oui ! Téléporte-toi ! Quelle merveilleuse idée. Je dirais même quelle idée innovante... Téléporte-toi et surtout, SURTOUT, ne reviens jamais !

Non, décidément, il n'y a plus d'orthographe

C'est ainsi qu'hier sur un mur de Lyon j'ai pu lire "enckulé". Vraiment, tout se perd.

Je n'ai aucun sens de la nuance

J'ai une équipe de quatre personnes. Ou plutôt devrais-je dire que le service est constitué de quatre collaborateurs. Car il ne s'agit en rien d'une équipe, ni même d'un groupe. Ce sont quatre individus réunis par le caprice d'un ancien responsable. Sur les quatre, je dirais qu'il y en a trois qui n'ont rien à faire là. C'est beaucoup. Commençons par A. : 31 ans et "un ego démesuré". Du moins est-ce la description qui me revient le plus souvent à son sujet. L'équipe voisine l'a baptisée "Princesse". A. ne jure que par l'écriture inclusive et le point médian, ce qui déjà me gave à un point que je ne saurais vous dire. En effet, comme le faisait remarquer Françoise Héritier, écrire (par exemple) " grâce aux agriculteur.rice.s" c'est toujours faire passer le féminin APR È S le masculin. Sans compter que son féminisme jaloux se double curieusement d'une rejet des "vieux" (en gros, des plus de 40 a

IZNOGOUD du tout...

Certains d'entre vous le savent déjà : je voulais devenir calife à la place du calife et c'est fait depuis le premier août. Me voici devenu responsable de mon équipe. Etait-ce une bonne ou une mauvaise idée ? Et pour qui d'abord ? Pour moi, pour l'équipe en question, pour nos collègues, pour la société qui nous emploie les uns et les autres ? Difficile de répondre à ce stade mais ce qui est sûr, c'est qu'une fois de plus et avec la constance qui me caractérise en la matière, je me suis délibérément fourré dans un beau pétrin. Je pense d'ailleurs que ma "coach" (ou plus exactement mon ancienne coach) rira bien si elle lit ces lignes. Audrey, qu'en penses-tu ? Ne devrais-je pas écrire sur mon profil LinkedIn que je suis le "couteau suisse de vos situations désespérées" ? Est-ce vendeur pour trouver mon prochain poste ? Car au rythme où vont les choses, j'ignore combien de temps il me reste pour obtenir la réponse à ma question ci-

Faut-il toujours dire la vérité ?

Je vous néglige, je le sais. Pas la peine de me regarder comme ça. J'avais, au demeurant, bien l'intention de profiter de mes vacances dans le Val de Saire pour me rattraper et vous inonder de nouvelles que vous auriez pu découvrir tranquillement à la rentrée. Mais le nom même de l'endroit, charmant au demeurant, aurait dû m'alerter : Val de Saire... Car qui dit val dit creux et qui dit creux dit réseau foireux. Sans compter un WiFi paresseux. Adieu donc la possibilité de vous écrire... Impitoyable dès qu'il s'agit de ma plume (qu'il trouve, je crois, plus brillante que mon poil), le loup m'a fait remarquer que je pouvais très bien préparer mes textes pour les publier plus tard. J'ai dû lever les pattes au ciel en signe d'exaspération et manquer ainsi de peu de me casser la gueule. C'était toujours moins ridicule que de lui répondre que mon talent ne s'exprimait que dans l'instantanéité et qu'après c'était trop tard : l'