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Affichage des articles du juillet, 2012

Laura, Tony, Yannick et les autres

En Bretagne, la pluie ne tombe que sur les cons. En Grande-Bretagne ces jours-ci, l'or, l'argent et le bronze pleuvent sur les Français. Ils sont émouvants, de 20 à 40 ans, qu'ils pleurent de joie ou de déception. Ils chantent la Marseillaise en choeur avec leurs supporters. Il n'y a rien de plus rafraîchissant que ces athlètes magnifiques après la nausée une nouvelle fois provoquée par nos footballeurs lors de la coupe d'Europe.

L'ingénieur pépin

Mon pote Lolo, qui a profité d'un séjour en Cornouaille pour découvrir les joies du cerf-volant et de la paternité, me signale une "offre d'emploi ingénieur pépin". Oui, oui, vous avez bien lu. SAUR, "3ème groupe français de gestion privée de services publics" recherche un ingénieur pépin. Evidemment, après lecture il apparaît qu'il s'agit de mettre un débutant "disposant d'une première expérience significative d'au moins un an en entreprise (stages inclus)" en pépinière. SAUR étant un Groupe de "gestion du cycle de l'eau", on peut espérer que le pépin sera bien arrosé et deviendra un bel arbre : la carrière de l'ingénieur pépin s'annonce sous les meilleurs auspices.

La prolifération des gros cons

Après le gros con en utilitaire rouge d'hier, voici le gros con frais du jour, en caisse bleu marine (pour faire écho à mon précieux ami le Renard). Celui-ci s'était tout bonnement posé sur ma place de parking dans notre garage quand je suis rentré chez moi, tout heureux d'avoir évité les abominables bouchons de l'A7 liés au déferlement vers le Sud des hordes bataves en mal de coup de soleil. Je ne saurais vous dire s'il s'agissait réellement d'un gros con ou d'une grosse conne : je n'ai pas vu le specimen. Je penche néanmoins pour le masculin, étant donné qu'un fanion de l'OL pendait au rétroviseur. Ou peut-être s'agissait-il de la femelle du gros con, tout aussi redoutable ? Quoi qu'il en soit, je filai d'abord un coup de pied dans la portière avant de vérifier qu'hélas la voiture était fermée puis j'appelai le loup à la rescousse. J'hésitais entre me garer devant le tas de tôles de l'infâme et bloquer tout le

Les hommes au volant, la mort au tournant

Ce matin au pont de la Guillotière, je m'arrête (un peu sec mais à peine) au feu orange. Sanguine était l'orange... J'entends un crissement de pneus : je regarde dans le rétro et je vois un utilitaire qui m'évite à grand peine en braquant sur sa gauche. Ca passe tout près mais ça passe. Devant moi un jogger regarde avec insistance la voiture rouge qui a failli me percuter. Son conducteur descend et vient me voir : "vous pourriez faire attention quand vous vous arrêtez" me dit-il. Je suis encore un peu étourdi à l'idée d'avoir frôlé le constat, le garagiste et tout le toutim et je ne trouve qu'à lui répondre "Mais... le feu était quasi rouge. Il fallait bien que je m'arrête..." Ca me rappelle Maître Folasse et son fameux "C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases." Les cinéphiles me comprendront. Dans mon cas, on pourrait dire "C'est curieux chez les moutons ce besoin de se justifier de respe

Grosses légumes

En ce moment je travaille avec Monsieur Radix et Madame Fenouil. C'est chou.