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Affichage des articles du 2014

Le vertige du slip connecté

Hier soir avec une bande de moutons de ma connaissance, nous sommes allés écouter la bonne parole lors d'une conférence intitulée "L'entreprise 2.0. L'entrepreneur face aux Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication." Ainsi avons-nous appris que demain, ADIDAS et NIKE en sauront plus sur notre état de santé que notre médecin traitant grâce à la foultitude de biocapteurs dont ils auront empli nos chaussures. Diable. Espérons qu'HOM et MARINER ne comptent pas faire de même...

Le petit Edouard illustré

Revoici l'une de mes rubriques favorites, celle du petit Moi illustré. Aujourd'hui, je vous propose lapalissade : affirmation dont l'évidence toute formelle prête à rire . Ce n'est pas moi qui le dit, mais un certain Robert. Exemple : C'est aujourd'hui que se prépare ce que notre Groupe sera demain . Ce n'est pas moi qui le dit, mais le PDG d'une multinationale s'adressant à ses cadres...

Concerto pour novlangue et pipeau

Cet après-midi je suis allé assister à la journée annuelle d'un syndicat professionnel qui avait pour thème "l'industrie 4.0". A 14h00 je traînais la patte pour prendre la voiture et y aller. Un pressentiment peut-être ? En tous cas, moi qui aime la musique, j'ai détesté ce concerto pour novlangue et pipeau. Aux abords de la salle où se tenait la sauterie, des hôtesses en combinaisons futuristes (à peu près les mêmes que dans Cosmos 1999, si vous vous rappelez cette série de la fin des années 70) s'agitaient mécaniquement sur des Segway, ce qui ne me rassura pas sur ce qui m'attendait. A l'intérieur était rassemblées plus de 600 personnes. La séance commença avec un ballet pour deux faux robots. Suivirent durant trois heures des interventions plus ou moins intéressantes émaillées de poncifs réjouissants (du style "l'homme est au centre de tout") ou d'annonces révolutionnaires concernant la réflexion entamée sur les métiers de demain

Instant de grâce

Un petit bruit sec m'a fait lever la tête au bureau. C'était une adorable mésange bleue qui toquait à ma fenêtre. J'ai à peine eu le temps de m'extasier : elle s'était envolée. Certes, j'ai un bureau médiocre dans une zone industrielle bétonnée et sans joie. Mais la maigre végétation qui y pousse abrite quelques mésanges et autres rouge-gorges. Et ça change tout.

Fantaisie balconnière

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"On l'a vu dans le Vercors, sauter à l'élastique." On m'a vu moi à Bordeaux, sur un rebord de fenêtre (comme je n'avais pas d'élastique, je n'ai pas sauté). Merci au Petit Renard qui m'a envoyé cette photo et salutations respectueuses au grand Alain Bashung.

Mademoiselle R.

Mademoiselle R. habite au 3ème étage. Elle est âgée, Mademoiselle R., très âgée. Elle est bachelière aussi, ce qui n'était pas donné à tout le monde "à l'époque". Je la respecte pour cela. Elle s'ennuie sans doute Mademoiselle R. Sans compter qu'elle est dépassée par le monde qui l'entoure. Elle n'est pas la seule. C'est aussi mon cas donc, je ne me moque pas. Pour autant, nous sortons maintenant de l'immeuble avec des ruses de sioux car Mademoiselle R est souvent là, dans le hall ou sur le trottoir, juste devant la porte, généralement quand nous allons au restaurant. Or avec Mademoiselle R., on sait quand la conversation commence mais jamais quand elle finit : c'est là l'ennui. Ce soir donc nous avons rasé les murs en sortant, façon flic de choc dans une série américaine. D'ailleurs il faut a minima faire partie d'une unité d'élite pour lui échapper. Car Mademoiselle R., qui m'est tombée dessus un matin de cette sema

Chaque jour est une fête

Après la fête des courges repérée hier, je découvre aujourd'hui au bord de la route d'Heyrieux une affiche annonçant une "matinée boudins" le 12 octobre à Valencin. Je verrais bien un jumelage gourmand entre Valencin et Durtol, commune auvergnate qui, elle, célèbre la pompe aux pommes.

La vérité toute crue

De retour du campus universitaire, j'ai attaqué la lecture d'un compte rendu interne où j'ai lu : "On souhaite faire plein de produits avec très peu d'investissement." Je passe sur la pauvreté de l'expression écrite pour ne retenir que le fond : cette petite phrase, que l'on pourrait qualifier de "décomplexée" pour être à la mode, n'est-elle pas l'essence même de la stratégie actuelle des sociétés cotées en Bourse ?

Bientôt la fête des courges

Ce matin j'ai eu le privilège d'aller travailler en vélo. J'avais un rendez-vous sur le campus universitaire, ce qui justifiait un passage par le Parc. Un petit bonheur simple... Mieux encore, j'ai eu le temps d'y apercevoir une affiche annonçant pour la mi-octobre la "fête des courges". Je me suis demandé pourquoi les organisateurs n'avaient pas ajouté "venez nombreux" !

C'est l'anniversaire de Casimir

Accessoirement, c'est aussi le mien.

Et pendant ce temps-là...

Je connais une multinationale soucieuse de la sécurité de ses salariés. Ainsi a-t-elle décidé de les inciter à "tenir la rampe" dans les escaliers afin d'éviter les chutes. Malheureusement, les salariés renâclent. Ah les ingrats. Certains, pas bien malins il est vrai, ont même insinué en CHSCT qu'on ne savait pas bien derrière qui on passait et que les rampes étaient sans doute pleine de microbes... Ceux-là préfèrent sans doute risquer la paralysie plutôt que d'avoir à se savonner les mimines plusieurs fois dans la journée. Quoi qu'il en soit, l'employeur ne se décourage pas, lui. Ses services généraux ont donc largement diffusé un message dont je vous livre ici le passage le plus savoureux : "Pour vous incitez (sic) à prendre cette habitude de façon ludique, dans les prochains jours, vous découvrirez des autocollants orner (sic) les rampes. Cet affichage ne sera que provisoire : plus les rampes sont utilisées, plus ils s'effacent. Le produit n

Qu'en pensent les enfants qui écoutent ?

Tous les matins à 7h30 j'entends sur ma radio préférée que "la petite souris n'existe pas". C'est une mutuelle qui l'affirme, pour vanter ses remboursements de couronnes dentaires. Ainsi on nous aurait menti ? Personnellement, je n'en reviens pas. D'ici à ce qu'un organisme de crédit nous annonce en décembre que le Père Noël aussi, c'est une grosse blague...

Le petit Edouard illustré

Le petit Edouard illustré revient avec quelques nouvelles définitions : "Négligent" : se dit d'un élu de la République, vice président de la mission d'information sur la fraude fiscale de l'Assemblée Nationale, qui a fait sa déclaration d'impôts avec retard en 2012 et 2014 et qui ne l'a pas faite en 2013. La définition n'est pas de moi mais de Bernard Roman, autre élu de la République (il est député du Nord). "Aveugle" : se dit des élus de la République, éventuellement prénommés Bernard mais pas seulement, qui ne voient pas ce qu'il y a de mal pour un député à ne pas payer ses impôts, qui ne voient pas de mal à le dire et qui ne voient pas non plus le tapis de velours qu'ils déroulent ainsi sous les pieds de l'abstention et du FN. "Désemparés" : se dit des moutons jusqu'alors heureux de vivre en France et d'y payer des impôts. A moins qu'ils ne soient juste "stupides" ?

Cinq fruits et légumes par jour

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A titre personnel, je prends mes bonnes résolutions plutôt à la rentrée qu'en début d'année. Par exemple pour rester en forme, j'ai décidé, suivant les préconisations en vogue en ce moment, qu'il fallait consommer cinq fruits et légumes par jour. Plus précisément, pour que JE reste en forme, il faudrait que LE LOUP mange cinq fruits et légumes par jour...

Passionnée par la finance ?

Fabienne cherche un job dans le contrôle de gestion (à bon entendeur...). La dernière fois que nous nous sommes vus, sur sa jolie terrasse plein sud où nous n'avions même pas chaud en plein mois d'août (c'est vous dire s'il fait moche à Lyon ces jours-ci), elle s'apprêtait à répondre à une offre d'emploi. Ladite offre recherchait un candidat (ou une candidate, on peut l'espérer) "passionné(e) par la finance". Un rien moqueur, je lui demandai "mais QUI peut être passionné par la finance" ? Il semblerait que la réponse soit "personne" de l'avis même de la femme de l'art qu'elle est, à n'en pas douter.

Lyon, capitale de la gastronomie

Lyon est une ville où les plaisirs de la table sont parmi les premiers. J'en veux pour preuve qu'ici, on vous propose spontanément "un paquet cadeau" quand vous achetez un jésus (je parle du saucisson, bien entendu) aux Halles.

3 Chatons qui ne connaissent pas leurs classiques

En route vers la cantine, trois jeunots et néanmoins collègues m'ont soutenu que les Barquettes 3 Chatons ne portaient pas ce nom quand j'étais petit ! Vous les auriez entendus se gausser de mon âge et de ma mémoire défaillante... Sûr de mon fait, je ne m'en suis pas laissé compter. Ils ont donc fait appel à internet, qui est aux moins de trente ans ce que l'Encyclopédie était à Diderot. Selon le site de l'Union-l'Ardennais, la Barquette est née en 1963 (comme Raoul en fait) : Internet m'a donc largement donné raison. C'est qui les 3 chatons dans l'histoire ? C'est eux. Je les ai renvoyés d'un coup de patte magistral à leur écuelle de lait.

Les couples à double carrière

Demain le REF (ou Réseau Economique Féminin) organise de 9 à 13h00 une conférence sur "les couples à doubles carrières" à la CCI de Lyon. J'y serais bien allé. Mais dans le couple, celui qui va au marché le samedi matin c'est toujours moi, au motif que l'autre moitié "ne sait pas reconnaître les légumes" avant qu'ils ne parviennent tous cuits dans son assiette (et encore...) En conséquence de quoi, je ne me suis pas inscrit. Et j'ai compris que ce ne serait jamais facile de gérer notre "double carrière". Surtout pour moi.

Le petit Edouard illustré

Amis lecteurs, je me propose de vous éclairer aujourd'hui par l'exemple sur le sens des mots "optimiste" et "pessimiste". Vous allez voir, c'est fort simple : Hier, je suis rentré triomphant d'un passage chez IKEA : "Loup, tu te rends compte, ça y est, on trouve autre chose que du made in China chez IKEA." Là-dessus, je lui agitai fièrement sous le museau mes articles "made in France" et "made in UK" puis j'ajoutai : "Voilà, on y est, même IKEA relocalise ! Enfin ils ont fait les comptes et réalisé qu'aller faire des serviettes en papier en Chine n'était plus rentable." Et le loup me répondit : "Ca veut juste dire que, maintenant, c'est nous les pauvres." Vous voyez qui est l'optimiste et qui est le pessimiste ?

Lundi de Pentecôte

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Juliet, dans les six ans, a du mal à retenir "Pentecôte". Alors, puisqu'il s'agit de pente et de côte, elle appelle cela le "jour de la montagne". Puisse-t-elle garder cette logique poétique en grandissant, contrairement aux abrutis qui tiennent une agence d'intérim en bas de notre nouveau "chez nous" et qui ont affiché ceci sur leur porte : Non seulement ils n'ont pas tout-à-fait compris le sens du mot "solidarité" mais en plus, ils se sont trompés de date. Dire que ces gens sont censés mettre en relation employeurs et employés...

Les endives au jambon

Le loup n'aime pas les endives au jambon. Le mari du mouton méditerranéen non plus, ai-je découvert hier. Mais nous, on aime ça ! Alors, amies lectrices affublées d'un snobeur d'endives, rejoignez-nous. Car le mouton méditerranéen et moi-même avons en projet une grande soirée endives au jambon. Oui, mes soeurs, la révolte a sonné et qu'on se le dise, la sauce Mornay coulera à flots.

A VANDRE

"A VANDRE" proclame une affichette sur la Scénic arrêtée devant moi au feu rouge. C'est bien triste.

Immobilier

"Lyon 6ème, coup de coeur, 980 000 €" : à ce prix-là, ce n'est plus un coup de coeur, c'est une crise cardiaque.

C'est le bouquet !

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Papa Mouton a renoué avec une tradition exquise. Le résultat est si joli que j'avais envie de vous en faire profiter, tout spécialement Kiki dont c'est l'anniversaire... Joyeux premier mai à tous !

Ma cousine est triste

Le seul homme pour lequel ma cousine serait passée devant Monsieur le Maire était précisément Monsieur le Maire : Dominique Baudis pour qui, comme beaucoup de Toulousains, elle avait affection et respect. Il avait, d'ailleurs, accepté de célébrer son mariage. Elle a finalement renoncé au mariage, mais pas au mari. Quatorze ans et deux ravissantes petites filles plus tard, ma cousine est triste. Moi aussi, car je suis convaincu que Dominique Baudis a toujours servi sa ville et son pays avec courage et élégance.

"Tu sens le graillou"

Hier je suis allé chez le coiffeur. L'événement est banal certes mais notable en ce sens que je suis sorti, une fois n'est pas coutume, content de ma tête. D'ailleurs ce matin au bureau, notre assistante a trouvé que c'était très joli. Mais revenons à hier : je suis allé dîner avec deux copines que je n'avais pas vues depuis longtemps, dans un sympathique restaurant éthiopien du quartier. La cuisine étant ouverte sur la salle, il y flotte toujours une odeur annonciatrice des délices à venir. Revers de la médaille, l'odeur en question a quelque peu tendance à s'accrocher aux vêtements de la clientèle. Après nos agapes, je suis bien sûr rentré à la maison. Le loup, que je n'avais pas vu depuis deux jours car il était en déplacement, m'y a accueilli avec un "tu sens le graillou" bien frappé. "Oui, moi aussi je suis content de te retrouver" aurais-je dû avoir la présence d'esprit de lui répondre.

Jubilatoire

C'est le premier mot qui me vient à l'esprit après avoir vu The Grand Budapest Hotel, le nouveau film de Wes Anderson. Allez-y et si vous n'aimez pas, je vous rembourse la place !

Merci Dr House

Si vous avez de la fièvre, une insuffisance cardiaque sévère et inexplicable, des troubles visuels et auditifs et une inflammation de l'oesophage, si vos médecins sont incapables de trouver la cause de vos problèmes et que vous êtes sur le point de passer l'arme à gauche sans que personne ne comprenne pourquoi alors... sachez que vous souffrez sans doute d'un empoisonnement au cobalt et dites merci au Dr House. C'est en effet en se remémorant un épisode de la série qu'un médecin allemand a fini par comprendre ce qui arrivait à un patient de 55 ans dont l'état laissait tout le monde perplexe. Le cobalt provenait d'une prothèse de hanche défectueuse... Faut-il se réjouir ou s'inquiéter de la façon dont cet homme a été sauvé ?

A poil Copé !

Copé n'est pas content. Copé est même furieux, scandalisé par un livre pour enfants intitulé Tous à poil. Il lit et commente " à poil la mamie, à poil le chien, à poil la maîtresse -, vous voyez, c'est bien pour l'autorité des professeurs..." Jean-François Copé est né en 1964, j'ai vérifié. Finalement, il n'est pas tellement plus vieux que moi... Du coup, je m'interroge : n'aurait-il pas chanté lui aussi quand les grandes vacances arrivaient "Vive les vacances, fini les pénitences, les cahiers au feu, la maîtresse au milieu !" Moi je l'ai chantée cette comptine où il était question de brûler la maîtresse. Personne ne s'en est offusqué, aucune maîtresse n'a été sacrifiée et je suis toujours retourné sagement en septembre plonger le nez dans mes cahiers. Alors, à poil Copé. Enlève ton faux-cul et ton nez rouge, ce sera mieux pour l'autorité des politiques.

Her name is Wounda

Elle s'appelle Wounda. Recueillie petite et dans un état quasi désespéré par l'équipe de Jane Goodall, la célèbre primatologue anglaise, elle est repartie il y a quelques mois vivre sa vie sauvage. Non sans avoir remercié sa soigneuse et étreint longuement Jane. Ces images sont sublimes, je ne m'en lasse pas : http://www.youtube.com/watch? v=lf08i5vqIvQ

Les voeux du Président

C'est la période des voeux. Je me suis laissé dire qu'un Président avait parlé dans les siens des "premières impasses budgétaires" au lieu des "premières passes budgétaires" pour expliquer à ses salariés comment il anticipait les effets des taux de change sur l'année 2014. Le lapsus est savoureux, non ? Nous passons ainsi de Darwin à Freud, ce qui est plutôt relevé pour un début d'année.

Drôle d'évolution

Une étrange mutation est en cours chez les jeunes filles que je croise au hasard de mes pérégrinations. Il y a quelques mois dans le bus, l'une d'entre elles hurlait que le chauffeur (qui n'allait pas assez vite à son goût) lui "pétait les couilles". Récemment deux d'entre elles s'invectivaient non loin du centre commercial de la Part Dieu. Aux arguments de la première, la seconde répondit qu'elle s'en "battait les couilles". Et ce soir encore dans le métro j'ai entendu la même expression dans la bouche d'une brune à longs cheveux. Je me demande bien ce que Charles Darwin m'aurait proposé comme théorie pour expliquer cette étrange évolution.

De la crise à la bise

En écho à mon précédent "post", ma copine Nadine aussi est allée aux Halles Bocuse chercher quelques victuailles à proposer à une bande d'invités affamés. La charcutière la voyant déjà bien chargée a souhaité qu'elle n'ait pas trop de chemin à faire. Nadine, que son Jeannot de mari attendait non loin, garé en double file, a trouvé drôle de lui répondre "mon chauffeur m'attend dehors". Mais personne n'a ri : ni la vendeuse, ni les clients, car tout le monde a pensé qu'elle parlait sérieusement. Il est vrai qu'en ces lieux, la chose était plausible. Quant à moi, je suis passé hier, comme chaque samedi ou presque, au marché de mon quartier. Mon adorable boulanger a contourné son étal pour venir me faire la bise, nouvelle année oblige. Cette bise m'a mis de bonne humeur pour la journée. Je vous envoie donc moi aussi une bise et tous mes souhaits de bonne année !