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Affichage des articles du mai, 2016

Je l'avais bien dit qu'il nous prenait pour des cons...

Je l'avais bien dit au loup que notre artisan clownesque nous prenait pour des cons. Ce parquet qui n'arrive pas selon lui... quand des invités eux s'annoncent pour les deux prochains WE. Notez que ce ne sont pas les activités ludiques qui vont manquer pour les occuper : Accro-bibliothèques, pour changer de l'accro-branches et slalomer avec grâce dans le couloir. Atelier contorsionnisme dans la cuisine où le remplissage et le vidage du lave-vaisselle nécessitent désormais une savante stratégie d'évitement (de la table du séjour, laquelle est calée en partie sous la table de la cuisine). Stage de survie sur matelas gonflable dans le séjour, entre les plinthes, les outils, la scie à découper le parquet... On peut envisager, les volets ne fermant plus en attendant le retour de l'électricien, de poser une vieille tente sur le matelas pour un peu d'intimité et d'obscurité nocturnes. Mais voilà, j'ai appelé le vendeur de parquet ce matin pour en avoi

Appel à la grève

J'appelle à la grève contre ceux qui n'en ont rien à foutre que des employés, des infirmières, des artisans aient un emploi ou pas. Sinon, comment expliquer qu'ils nous empêchent d'y accéder en bloquant les trains et les stations essence ? J'appelle à la grève contre ceux qui n'en ont rien à foutre des chômeurs et ont la ferme intention d'empêcher les PME de créer de nouveaux emplois dans ce pays. D'après le loup, il y a 3 millions de PME en France et même si seulement 10% d'entre elles sautent le pas et recrutent une personne grâce à la loi travail, ce sont 300 000 emplois qui seront créés. J'appelle à la grève contre ceux qui, en fait, travaillent main dans la main avec les multinationales et leur offrent complaisamment des arguments pour délocaliser nos emplois à l'étranger. Je pense à TOTAL qui saute sur l'occasion pour "réviser ses plans d'investissement". J'appelle à la grève contre la CGT.

Cherchez le blé, l'avoine, l'oseille, le beurre, le lard, les radis...

Le loup a eu une réunion de travail avec un pôle de compétitivité. Bon, évidemment, les temps sont durs... le loup doit comprendre : le pôle n'a pas de sous. Ou presque. Il faudrait que le loup fasse une prestation gratuite. Ou presque. Comme disait un jour (quand j'avais un vrai job, en Auvergne) une collègue américaine avec un accent délicieux "je suis confondue". Je suis confondu devant ces mésaventures lupines qui pourraient se résumer, de la part du prospect, quel qu'il soit par : "c'est génial ce que vous faites, mais rassurez-moi, c'est gratuit bien sûr ?" J'ai donc demandé au loup où pouvait bien être le blé ? C'est vrai ça, QUI a l'oseille ? Qui mange notre avoine, nous pique nos radis (et le beurre avec car c'est meilleur) ? Le loup ne savait quoi me répondre. Mais la nuit porte conseil : le lendemain matin, il s'est souvenu que dans les prochains jours il est invité à célébrer l'anniversaire de ce même pôle.

Je l'avais dit que ce n'était pas sec...

Nous devons êtes un tantinet masochistes : nous avons repris une petite tranche de travaux, comme qui dirait par gourmandise. Cette fois il s'agit du séjour : électricité, sol, peintures... Lundi dernier, le carreleur a ragréé une partie de la pièce car aucun sol n'est plan dans l'appartement. En rentrant le soir, j'ai bien vu que ce n'était pas sec. J'ai ouvert les fenêtres. Mardi matin, j'étais un peu dubitatif mais bon, mardi soir notre joli sol était posé par notre artisan "chef". Certes, nous avons tout de suite vu qu'il manquait quelques lattes contre le mur sous les fenêtres. Nous avons bien espéré un instant qu'il avait été appelé en urgence par un autre client et avait dû s'interrompre tout près du but. Mais connaissant l'artiste, nous nous sommes doutés qu'en fait, il s'était trompé dans ses calculs initiaux et qu'il lui manquait un paquet... Le chose fut confirmée le lendemain. Jeudi, profitant de l'Asc

Au Maréchal Ferrant la Patrie reconnaissante

Samedi à la radio bien sûr nous avons eu droit aux traditionnels micro-trottoirs sur le thème "les jeunes savent-ils encore ce que représente le 08 mai ?" Un jeune garçon qui devait avoir dans les 11 ans a d'abord séché puis s'est plus ou moins rattrapé mentionnant "l'armistice" de la seconde guerre mondiale. Le reporter lui a alors demandé s'il pouvait citer quelques personnages historiques de l'époque. Et le jeune de citer "Hitler, Charles de Gaulle, le Maréchal Ferrant"... Après la diffusion de la chronique, le journaliste a repris le fil de ses actualités en ajoutant qu'on aurait également pu citer "Général Electric et le Sergent Major". J'ai trouvé ça très chou.