Je l'avais dit que ce n'était pas sec...

Nous devons êtes un tantinet masochistes : nous avons repris une petite tranche de travaux, comme qui dirait par gourmandise. Cette fois il s'agit du séjour : électricité, sol, peintures...
Lundi dernier, le carreleur a ragréé une partie de la pièce car aucun sol n'est plan dans l'appartement. En rentrant le soir, j'ai bien vu que ce n'était pas sec. J'ai ouvert les fenêtres.
Mardi matin, j'étais un peu dubitatif mais bon, mardi soir notre joli sol était posé par notre artisan "chef". Certes, nous avons tout de suite vu qu'il manquait quelques lattes contre le mur sous les fenêtres. Nous avons bien espéré un instant qu'il avait été appelé en urgence par un autre client et avait dû s'interrompre tout près du but. Mais connaissant l'artiste, nous nous sommes doutés qu'en fait, il s'était trompé dans ses calculs initiaux et qu'il lui manquait un paquet... Le chose fut confirmée le lendemain.
Jeudi, profitant de l'Ascension, nous sommes partis nous mettre au vert. Et paf, hier en rentrant nous avons découvert... que le parquet se soulevait au centre de la pièce. C'est sympa cette sensation quand on marche à l'endroit incriminé : on se croirait sur une passerelle : le pied s'enfonce et ça tangue un peu...
Ce matin, nous avons donc attendu notre poète pour voir avec lui ce qui se passait. Selon lui, c'était un défaut de planitude. La pose de meubles allait sans doute pallier le problème. Ou alors, il fallait tout enlever et refaire le ragréage dans toute la pièce. Curieusement nous avons choisi la deuxième option, n'ayant pas l'intention de poser le canapé devant l'entrée de la pièce.
Puis nous sommes partis, en retard, au boulot. Dans la voiture j'ai expliqué au loup que j'avais de sérieux doutes quant au fait que le carreleur était en défaut. En effet, jusqu'à présent, tout s'est toujours bien passé avec lui tandis qu'avec Stéphane, les surprises sont régulières. Je misais sur un temps de séchage du ragréage insuffisant. Le loup ne me croyait pas, je le voyais bien.
Mais Stéphane l'a rappelé en fin de matinée et mon calcul de probabilités s'est avéré exact : finalement, le ragréage n'était pas sec. Bien sûr, les lattes qui se sont tordues sont désormais inutilisables...
Les trois qui manquaient le long du mur mardi dernier me paraissent désormais bien anecdotiques. A quoi nous attendre maintenant qu'il faut recommander plusieurs paquets de lattes qui ne seront pas du même lot que toutes les autres ?
Enfin, comme nous le disait encore Stéphane ce matin "avec moi il y a toujours une solution". J'ai failli lui répondre que c'était bien normal, car avec lui curieusement il y a toujours un problème !

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