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Affichage des articles du janvier, 2010

Brrrrr

Une phrase lue dans le métro me fascine. Cela fait un moment que j'ai envie de la partager avec vous. C'est le moment idéal pour cela, étant donné le froid piquant qui règne ici : "C'est une nuit à demander asile aux loups dans leurs tanières." C'est beau, non ?

Mutante

Hier j'ai pris le train pour Paris. Dans mon champ de vision s'est installée une élégante dame blonde. En la regardant, je lui ai trouvé un visage curieux mais sans savoir pourquoi. Du coup, je l'avoue, je l'ai regardée plusieurs fois à la dérobée. Et soudain cela m'a sauté aux yeux : c'était un specimen de ce qu'on appelle "les nouvelles mutantes", adeptes de la médecine et de la chirurgie esthétiques. Ces yeux légèrement étirés. Ce nez si droit, si fin, si court qu'il en était trop petit par rapport à l'ensemble du visage. Cette bouche dessinée comme au laser. Ajoutez le cou qui lui était un tantinet trop détendu tout de même. Les doigts aux ongles french manucurés qui feuilletaient délicatement des journaux féminins. Le soda Taillefine bu à petites gorgées... Cela avait un côté hypnotisant. Une fois la supercherie repérée, je ne voyais plus que cela et ne pouvais plus m'en détacher. Cette étrangeté qui saute aux yeux et déconcerte tr

La pensée du jour

Nous sommes redevables de la pensée du jour à Philippe C. : Dans votre ascension professionnelle, soyez toujours très gentils pour ceux que vous dépassez en montant. Vous les retrouverez au même endroit en redescendant. Woody Allen

L'heure du goûter

Fin décembre, je vois une annonce : une entreprise bien connue cherche un ingénieur pour travailler sur des produits très utilisés dans les pneus. Je vois bien de quoi il s'agit : c'est mon ancien employeur qui a inventé ça. Forcément, je me dis que je peux peut-être les intéresser. J'écris. Sans nouvelle à ce jour, je constate que l'annonce vient d'être rediffusée et j'en profite pour passer un petit coup de fil. J'appelle donc juste après 17h00. Et là, on me répond que je suis au poste de garde, que l'hôtesse d'accueil est partie et on me conseille de rappeler demain car "la plupart, ils s'en vont entre quatre heures et quatre heures et demi..." Ben tiens. En rentrant, ils prennent un choco BN et un verre de lait peut-être ? J'aurais dû demander s'il n'y en avait pas quand même quelques-uns qui restaient à l'étude. C'est fou comme je manque de répartie.

A la Saint Marius, prends l'autobus

Vous ne connaissez pas ce proverbe ? Entre nous, cela ne m'étonne pas. En fait, je n'ai pas pris l'autobus... Mais plus exactement le métro Pour aller à un entretien "réseau" Que j'avais décroché chez Volvo. Vous me direz "ce n'est pas bien beau D'aller voir des marchands de camions en métro". Surtout quand on est soi-même un ancien petit Bibendum... Je vous répondrai avec de grands yeux innocents et en mâchouillant un brin d'herbe que c'était ma contribution du jour à la sauvegarde de notre pauvre planète. Et vous, vous avez fait quoi aujourd'hui pour l'environnement ?

Monsieur Dumas et Monsieur Eastwood

Je suis un mouton heureux. J'ai passé mon week-end avec Monsieur Dumas et Monsieur Eastwood. Tous deux sont de grands raconteurs d'histoire et moi, j'aime les histoires. Monsieur Dumas a bercé mon adolescence et le Comte de Monte-Cristo n'a pas de secret pour moi. Je me suis intéressé à Monsieur Eastwood un peu plus tard. Mouton craintif, je le suis pourtant sans hésiter dans le jardin du bien et du mal, même à minuit. Aujourd'hui, Monsieur Eastwood m'a emmené en Afrique du Sud sur un terrain de rugby. Ca tombe bien, j'aime aussi les voyages. Et le rugby. La dernière fois, il avait réussi à me fasciner avec une vieille Ford. C'est vous dire si cet homme est un magicien (je vous informe que moi, mon dada c'est la 2CV)... Mais lui fait plutôt jaillir l'émotion que les petits lapins blancs. Bon, en gros, je vous recommande Invictus et je vous laisse : Monsieur Dumas m'attend avec ses mousquetaires. La soirée sera bonne.

La dame et le lieutenant

Vincent Peillon a bien retenu les leçons de Madame Royal. Excusez-moi, je suis en pleine lecture des Trois mousquetaires et je serais bien tenté de mettre un e à Royal. "L'ex-lieutenant" se met donc lui aussi à flirter avec l'élégance sans jamais y tomber. Cette façon d'accepter une invitation à une émission puis de s'en décommander en se drapant dans une prétendue dignité outragée... On est loin de l'intelligence perverse d'un Armand Duplessis. Cela sent plutôt la sottise épaisse d'un Bonacieux.

On peut rire de tout

Mais pas avec n'importe qui, disait Pierre Desproges en recevant Jean-Marie Le Pen. Certes, vous n'êtes pas n'importe qui. Et je ne suis pas Desproges. Quoi qu'il en soit, je n'ai pas le coeur à rire ces jours-ci en écoutant les nouvelles d'Haïti. Je me réjouis cependant de n'avoir pas de télé. Les témoignages et les récits que diffuse la radio suffisent à me faire monter les larmes aux yeux. Je n'ai pas besoin de voir. Je ne peux que me demander pourquoi, depuis tant d'années, on a laissé cette île dans une misère scandaleuse qui amplifie aujourd'hui les conséquences de ce tremblement de terre. Une année de bonus de traders par ci, les sommes englouties dans le projet A400M qui va peut-être être stoppé par là... Qu'aurait-on pu faire avec cet argent pour ces gens qui, depuis toujours, n'ont rien ?

Complot

Il a beaucoup neigé ces derniers jours vous avez remarqué ? Certains s'en offusquent. Je me demande pourtant si ce ne sont pas les mêmes qui se plaignent "qu'il n'y a plus de saison". Quoi qu'il en soit, il a fait froid et la neige a gelé. L'usage veut que l'on dégage les trottoirs devant chez soi. Mais de la même façon qu'il n'y a plus de saison (ma grand-mère en attribuait la faute aux satellites), il semble qu'il n'y ait plus d'usage : Chaque jour ou presque, je rejoins mes anciens camarades d'infortune pour le déjeuner et leur apporte des nouvelles du monde libre. J'ai été stupéfait de constater que l'école privée devant laquelle je passe régulièrement n'avait pas déneigé son bout de trottoir. L'un de mes anciens collègues, père de deux petites filles, a fait le même constat devant l'école de celles-ci. Mais lui y a réfléchi le cul par terre : il s'est pris une gamelle. Qui en veut à nos enfants, à le

Parc de la tête d'Or ce matin

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Cherchez l'erreur...

Premier jour des soldes

Je suis donc allé aider Roselyne Bachelot à réduire son stock : me voilà piqué. Si de son côté Laurent Wauquiez pouvait nous trouver un vaccin contre le chômage, je tendrais volontiers l'autre bras.

QCM

Je vous propose un petit jeu. Si je vous dis que nous allons "déployer le SMAC à tous les étages", que comprenez-vous ? 1/Ca bisouille partout dans l'immeuble. 2/C'est comme "gaz à tous les étages" sauf que c'est une nouvelle énergie (renouvelable de préférence). 3/C'est une méthode de management. Alooooors ? Réponse 3. Pas besoin de faire appel à un ami. Le SMAC est tout droit sorti du cerveau malade mais néanmoins fertile de mon ancien patron : il s'agit du Système de MAnagement Collaboratif. Si j'en juge par le document que j'ai lu à midi, il a indiqué à ses clients qu'il allait "déployer le SMAC à tous les étages" et a conclu sa lettre en leur souhaitant une bonne année TEQUILA (TEQUILA étant comme cela vous a déjà sauté aux yeux l'anagramme de qualité...). C'est bien connu, les cons ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît.

Panne sèche

L'année commence mal : je ne sais pas quoi vous raconter ! Heu... il a neigé aujourd'hui... quel événement. C'est l'hiver après tout. Le seul inconvénient c'est qu'il est difficile pour un mouton noir de passer inaperçu dans tout ce blanc. Pas de quoi cependant vous tirer de la léthargie dans laquelle l'abus de champagne, de foie gras et de chocolat a dû vous précipiter. Je vous donnerais bien la fameuse recette de la dinde au whisky mais c'est trop tard pour la faire. Les fêtes sont finies au cas où vous n'auriez pas remarqué. D'ailleurs, c'est peut-être ça la bonne nouvelle en ce qui me concerne. "Je ne prendrai pas de calendrier cette année, car j'ai été très mécontent de celui de l'année dernière". Que 2010 vous soit douce !