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Affichage des articles du octobre, 2014

Concerto pour novlangue et pipeau

Cet après-midi je suis allé assister à la journée annuelle d'un syndicat professionnel qui avait pour thème "l'industrie 4.0". A 14h00 je traînais la patte pour prendre la voiture et y aller. Un pressentiment peut-être ? En tous cas, moi qui aime la musique, j'ai détesté ce concerto pour novlangue et pipeau. Aux abords de la salle où se tenait la sauterie, des hôtesses en combinaisons futuristes (à peu près les mêmes que dans Cosmos 1999, si vous vous rappelez cette série de la fin des années 70) s'agitaient mécaniquement sur des Segway, ce qui ne me rassura pas sur ce qui m'attendait. A l'intérieur était rassemblées plus de 600 personnes. La séance commença avec un ballet pour deux faux robots. Suivirent durant trois heures des interventions plus ou moins intéressantes émaillées de poncifs réjouissants (du style "l'homme est au centre de tout") ou d'annonces révolutionnaires concernant la réflexion entamée sur les métiers de demain

Instant de grâce

Un petit bruit sec m'a fait lever la tête au bureau. C'était une adorable mésange bleue qui toquait à ma fenêtre. J'ai à peine eu le temps de m'extasier : elle s'était envolée. Certes, j'ai un bureau médiocre dans une zone industrielle bétonnée et sans joie. Mais la maigre végétation qui y pousse abrite quelques mésanges et autres rouge-gorges. Et ça change tout.

Fantaisie balconnière

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"On l'a vu dans le Vercors, sauter à l'élastique." On m'a vu moi à Bordeaux, sur un rebord de fenêtre (comme je n'avais pas d'élastique, je n'ai pas sauté). Merci au Petit Renard qui m'a envoyé cette photo et salutations respectueuses au grand Alain Bashung.

Mademoiselle R.

Mademoiselle R. habite au 3ème étage. Elle est âgée, Mademoiselle R., très âgée. Elle est bachelière aussi, ce qui n'était pas donné à tout le monde "à l'époque". Je la respecte pour cela. Elle s'ennuie sans doute Mademoiselle R. Sans compter qu'elle est dépassée par le monde qui l'entoure. Elle n'est pas la seule. C'est aussi mon cas donc, je ne me moque pas. Pour autant, nous sortons maintenant de l'immeuble avec des ruses de sioux car Mademoiselle R est souvent là, dans le hall ou sur le trottoir, juste devant la porte, généralement quand nous allons au restaurant. Or avec Mademoiselle R., on sait quand la conversation commence mais jamais quand elle finit : c'est là l'ennui. Ce soir donc nous avons rasé les murs en sortant, façon flic de choc dans une série américaine. D'ailleurs il faut a minima faire partie d'une unité d'élite pour lui échapper. Car Mademoiselle R., qui m'est tombée dessus un matin de cette sema

Chaque jour est une fête

Après la fête des courges repérée hier, je découvre aujourd'hui au bord de la route d'Heyrieux une affiche annonçant une "matinée boudins" le 12 octobre à Valencin. Je verrais bien un jumelage gourmand entre Valencin et Durtol, commune auvergnate qui, elle, célèbre la pompe aux pommes.

La vérité toute crue

De retour du campus universitaire, j'ai attaqué la lecture d'un compte rendu interne où j'ai lu : "On souhaite faire plein de produits avec très peu d'investissement." Je passe sur la pauvreté de l'expression écrite pour ne retenir que le fond : cette petite phrase, que l'on pourrait qualifier de "décomplexée" pour être à la mode, n'est-elle pas l'essence même de la stratégie actuelle des sociétés cotées en Bourse ?

Bientôt la fête des courges

Ce matin j'ai eu le privilège d'aller travailler en vélo. J'avais un rendez-vous sur le campus universitaire, ce qui justifiait un passage par le Parc. Un petit bonheur simple... Mieux encore, j'ai eu le temps d'y apercevoir une affiche annonçant pour la mi-octobre la "fête des courges". Je me suis demandé pourquoi les organisateurs n'avaient pas ajouté "venez nombreux" !