Le blog d'Edouard le mouton noir

La semaine dernière, tout en déambulant dans les rues de Guérande à l'affût de quelque caramel au beurre salé, le loup m'annonça bille en tête qu'il voulait être noble. Après moult réflexion, le titre de Duc emporta sa préférence. Mais depuis que je lui ai fait lire cet article, trouvé sur le site du Monde, il veut être Duc ET sénateur : Dans une lettre à Luc Chatel, Ministre de l'Education Nationale et à Patrick Gérard, Recteur d'académie de Paris, la sénatrice Europe écologie les Verts Alima Boumediene Thiery sollicite un rééxamen de la demande d'inscription en internat de son fils, refusée "sur critères sociaux". Madame Boumediene-Thiery se dit "surprise d'apprendre que l'accès a ux internats du service scolaire public relèvent de critères sociaux et que chacun n'ait pas un libre accès quels que soient ses revenus" . Un postulat qui semble étonnant pour une élue de la République, membre de la commission des lois, le manqu

Dans un restaurant de La Trinité sur Mer, il y a quelques jours, le serveur place à côté de nous un jeune couple très propre sur lui et apporte les cartes. Elle : "C'est quoi, la bonite ?" Moi, in petto : "Du thon !" Lui, sans l'ombre d'un doute : "C'est comme un maquereau, c'est un gros maquereau en quelque sorte." Je sursaute. Le garçon arrive. Elle, l'air de rien : "C'est quoi, la bonite ?" Le garçon : " C'est un petit thon". Il prend la commande et s'éloigne. Lui, piqué : "Tu ne me fais pas confiance ? Je t'avais dit ce que c'était." Elle : "Tu m'as dit que c'était du maquereau et en fait c'est du thon." Lui, un peu agacé mais sans complexe : "Oui ben c'est pareil, le maquereau et le thon ça se ressemble beaucoup." Moi qui déteste le maquereau et adore le thon, je soupire intérieurement, partagé entre la révolte devant l'injust

Quand j'étais un petit Bibendum, je voyais mon employeur partout : en weed-end sur le bord des routes, en vacances en Italie, près de Sainte Claire d'Assise. Des panneaux Michelin, des cartes Michelin, des bonshommes Michelin perchés à l'avant des camions... Cette année, ce sont les panneaux indiquant la direction de Pôle Emploi qui m'ont sauté aux yeux partout où nous sommes passés. J'en ai même trouvé un dans les deux langues. C'est ainsi que j'ai appris qu'en Breton, Pôle Emploi se disait Pol Implij.

Voici encore une histoire de caillou. Et même de caillou noir, si mes maigres notions de Breton sont exactes. L'Ar Men Du est posé sur la plage de Raguenez à Névez dans le Finistère comme le point sur le i du mot délices. La vue sur l'archipel des Glénan (il paraît qu'on peut mettre ou pas le s) incite à l'évasion lorsque le temps est dégagé, ce qui était le cas à notre arrivée. Si, comme nous, vous restez un peu trop longtemps au goût des nuages, rassurez-vous : votre assiette saura vous enchanter elle aussi. Passer sous silence la gelée de tourteaux à la pulpe d'artichauts ou le bar de ligne et sa raviole de quinoa aux algues est une pure injustice. Mais vous me le pardonnerez car je dois absolument vous parler de la meringue légère, crème glacée à la pomme de terre Princesse Amandine. J'avais déjà goûté des desserts mêlant avec plus ou moins de bonheur un légume à quelque douceur. Je garde ainsi un souvenir très mitigé d'une alliance un peu "plaquée

Je crois que je deviens un peu cabot comme mouton... J'éprouve à nouveau le besoin de vous montrer ma bobine sous le prétexte futile de vous prouver que j'ai bien passé mes vacances en Bretagne. Me voici dans les alignements de Kermario à Carnac, attendant le Gros Vert Mange Cailloux (en vain, cela va sans dire).

"En raison d'une pénurie de candidats aux concours, les postes d'enseignants de collèges et lycées ne seront pas tous pourvus à la rentrée 2011 par ce biais, mais ils le seront en partie par d'autres voies, a indiqué mardi 12 juillet le ministère de l'éducation nationale. Les résultats aux concours viennent de tomber et, dans quatre disciplines mathématiques, lettres classiques, lettres modernes et anglais au total 978 places offertes aux Capes externes ne sont pas pourvues, a expliqué la directrice générale des ressources humaines du ministère (DGRH), Josette Théophile. Ainsi, il y a eu 574 admis pour 950 postes offerts en mathématiques (donc 376 non pourvus) ou 659 sur 790 en anglais, a précisé Mme Théophile, disant avoir choisi de 'maintenir la qualité du concours' malgré le peu de candidats. Pour autant, cela ne veut pas dire que tous ces postes ne seront pas pourvus. D'abord, 'nous avions anticipé les choses et surcalibré le nom

Ce soir à la maison nous avions : - Une supply chain manager (voyez Wikipedia pour plus de détails, je ne suis pas d'humeur). - Un spécialiste de simulation thermique (si j'ai bien compris). - Un graphiste à son compte. - Une instit' qui ne fait préparer ni collier de nouille ni poème bâclé pour Papa pour la fête des mères et des pères, certains élèves ayant malheureusement perdu l'un de leurs parents et plus nombreux étant les enfants de divorcés. - Un jeune pilote de ligne qui bosse comme steward en attendant qu'Air France lui propose une place (ce qui sous-entend : résorber la crise et le recul de l'âge de la retraite).  -Une ingénieur matériau au chômage. - Un créateur d'entreprise. - Un ex-chômeur spécialiste de cryptographie (un dresseur de puces en somme), qui a retrouvé un job moyennant une perte de salaire de 30%. - Et moi : Edouard, pour vous servir. Au chômage depuis près de deux ans malgré mon CV à paillettes (ou "à cause de" ?

Enfin, enfin, mon ami le Renard a créé son propre blog ! Je publiais ici de temps à autre les oeuvres qu'il avait la bonté de m'envoyer, en gardant quelques autres pour ma consommation personnelle (il faut bien être un peu égoïste). La toute dernière raconte une étrange et belle amitié entre un mouton et un renard (tiens, tiens...) quand la précédente nous racontait les mésaventures de deux coqs luttant pour un tas de fumier. Sur son blog à lui, vous lirez principalement des histoires d'amour. La première s'appelle les Bisous du mercredi et a pour source d'inspiration sa fille Gabrielle. Bonne lecture. http://serial-poete.blogspot.com/

Non, non, je n'ai pas mal au ventre, que vous êtes sots ! Je suis allé voir un cabinet de recrutement pour avoir des nouvelles de ma candidature. Et bien que la dame que j'ai demandée à l'entrée ne travaille pas le vendredi, on m'a gardé. Un verre d'eau et quelques minutes plus tard, j'avais discuté avec son collègue et laissé ma carte. Confirmations : - Sur un poste comme celui-ci ("responsable qualité globale"), il arrive 200 à 250 candidatures. J'en déduis que ceux comme moi qui passent dans le quartier ont tout intérêt à montrer leur museau... - "L'emploi repart à 4000 à l'heure" et "on peine à trouver des candidats". "Warf" (je résume bien sûr), ai-je gentiment répondu au consultant. Sur ce je vous laisse pour écouter ma découverte du moment : Jamie Cullum. Un mélange de Jazz et de Pop haut comme trois pommes confites dans le talent.

Aaaah la vache, 23h44 et je réalise tout juste que c'est la Saint Raoul, donc la fête de ma soeur. Si minuit sonne sans que je ne réagisse, ça va être la mienne ! Alors, bonne fête ma soeur !

Un hasard étonnant fit un jour un renard Pâtre étonné d'un curieux mouton noir, Car contrairement à tous ceux de sa race Ce sombre ovidé avait besoin d'espace. Las des sentiers battus par maintes transhumances Des alpages solitaires étaient son espérance. Il s'était éloigné de l'ennuyeux troupeau Un berger vint à lui en jouant du pipeau Le poussant plus loin encore à l'aventure Réjouissant le mouton de cette couverture Inespérée lui permettant de voyager. Mais pas dupe. Car curieux, il l'était, "Bon berger, Entendez-vous le tocsin sonner ? A croire que l'alarme nous vient du poulailler." "Mais non c'est l'angélus qu'ici nous entendons C'est le bon Chanteclerc qui donnerait le ton." Affirma le pâtre d'un ton très sentencieux, Rabattant son chapeau sur le bord de ses yeux. "A moins qu'un goupil lui ait fait son affaire !" "Un goupil ? Il n'y en a plus sur cette terre, Le roi Lio

Je conviens que ce blog n'est pas drôle en ce moment et qu'il manque de fantaisie. J'en suis désolé mais voyez-vous, j'avale tellement de couleuvres que ma digestion devient difficile et altère le fonctionnement de ma plume. Je parle de la plume avec laquelle j'écris bien entendu, puisque je suis un animal à poil. Mercredi dernier, vous avez pu voir que j'étais à l'Ecole Militaire. Ce que je ne vous avais pas dit, c'est que j'avais combiné ce déplacement avec un entretien de recrutement. Au lieu d'arriver tranquillement à midi pour déjeuner avec ma copine Pat', nous nous étions levés à 05h30 pour prendre le train pour Massy. De Massy, j'étais allé au Plessis Robinson rencontrer un Directeur Commercial qui m'avait repéré sur un réseau professionnel. L'entretien s'est très bien passé. A la fin, ce monsieur m'a dit "vous m'avez convaincu". Je vous garantis que ce ne sont pas des phrases qu'on entend souven

Voyez-vous, j'ai un tuyau de première bourre. Cela fait plus d'un an que, telle l'araignée tissant sa toile, je file ma laine de RV réseau en pince-fesses gratuit. Plus d'un an que j'échange des infos avec mes potes chercheurs d'emploi, patiemment, en essayant de tenir le cap malgré les refus (toujours décourageants, souvent grossiers). Là, ma pelote semble prometteuse : j'apprends avant que la chose ne soit publique qu'un poste va se libérer. Un poste qui, dans son état actuel, semble pompé sur mon CV (domaine d'expertise, niveau d'expérience et de salaire, expérience managériale...) et dont j'avais rencontré le titulaire dans ma démarche réseau au printemps 2010. Je me rappelle à son bon souvenir. Il me demande mon CV. Je le rappelle ce soir avec mon air le plus ingénu. Il me file -très sympathiquement d'ailleurs- un tas d'infos mais... me dit que la Direction pourrait bien profiter des nombreux changements en cours dans l'enti