Adieu mes meringues

J'avais décidé de me lancer dans la meringue. Entendons-nous bien : je n'avais pas prévu de me jeter dans la vitrine d'un pâtissier mais bien de tenter de réussir la cuisson quelque peu délicate de ces petites douceurs.
Pour un premier essai, je conservais précieusement au frais deux blancs d'oeufs restant d'une préparation de dimanche dernier. En effet, il paraît qu'il vaut mieux que les blancs soient un peu "rassis". J'avais aussi vérifié mon stock de sucre glace.
Hier donc, j'ai sorti les blancs du frigo. Car non seulement ils doivent être rassis mais il faut aussi qu'ils soient à température ambiante. Les blancs attendaient sagement dans un petit saladier que je finisse quelques opérations de rangement dans la maison quand sur ces entrefaites, le loup a débarqué dans la cuisine comme au milieu d'une bergerie et a gaillardement attaqué la salade dont j'avais gardé une part à son intention.
Quand je suis revenu dans la cuisine, j'ai trouvé les couverts à salade au beau milieu de mes blancs d'oeufs... Décidément, si l'homme est un loup pour l'homme je vous garantis que le loup est un homme pour le mouton. Adieu Berthe, mes blancs sont passés à l'évier car je n'avais pas l'intention de parfumer mes meringues à l'échalote. De toutes façons, à quelques minutes près c'est le loup lui-même qui les y aurait jetés car il "croyait que c'était un plat sale à mettre au lave-vaisselle".
Parfois, j'aimerais qu'il croit un peu moins et s'interroge un peu plus.

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