Dumas m'a tuer

Je suis tombé amoureux de Dumas à 13 ans, grâce au Comte de Monte Cristo.
J'ai attendu d'avoir quarante ans pour lire les Trois mousquetaires et j'ai mis des semaines avant de me résoudre à lire la fin du Vicomte de Bragelonne : je ne voulais pas que d'Artagnan meure.
Il y a peu, j'ai lu le Chevalier de Sainte Hermine. Je ne connaîtrai jamais la fin du Chevalier, puisque Dumas lui-même est mort avant son héros.
Roman du Consulat et de l'Empire, le Chevalier de Sainte Hermine fait défiler dans ses pages Joséphine, Fouché, Cadoudal, Chateaubriand, Nelson et tant d'autres, dont celui-ci :
"C'est Robespierre, cette expression de la société qui marche au pas avec elle, et qui, le jour où il aura l'imprudence de la devancer, glissera dans le sang de Danton."
Je suis ébloui et écrasé. Ravalé à mon rang de petit scribouillard.
Tant pis, Alexandre, je t'aime quand même.

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