Jour béni
En ce 28 mai, à Bruxelles, j'ai pris la parole devant une centaine de personnes de dix pays différents, en anglais, pendant vingt-cinq minutes à peu près, sans trébucher sur mes mots ni sur le tapis. Je suis HEU-REUX.
Car si j'ai souvent rêvé de recevoir une palme ou un césar, c'est une autre affaire quand il s'agit de s'exposer ainsi devant tout le monde, de parler "loud and clear" après avoir surtout appris petit, à se taire et à écouter sagement les grands.
J'ai regagné ma chambre d'hôtel content comme après les félicitations de la maîtresse pour une poésie bien dite et j'ai allumé la télé pour me détendre. Ô miracle, je suis tombé sur Roland Garros. J'ai suivi tétanisé la fin du (splendide) match de Marion Bartoli et soudain j'avais dix-set ans. Car la dernière fois que j'ai ainsi profité de Roland Garros, c'était l'année de mon bac.
En ce 28 mai, à Bruxelles, la vie est belle.
Car si j'ai souvent rêvé de recevoir une palme ou un césar, c'est une autre affaire quand il s'agit de s'exposer ainsi devant tout le monde, de parler "loud and clear" après avoir surtout appris petit, à se taire et à écouter sagement les grands.
J'ai regagné ma chambre d'hôtel content comme après les félicitations de la maîtresse pour une poésie bien dite et j'ai allumé la télé pour me détendre. Ô miracle, je suis tombé sur Roland Garros. J'ai suivi tétanisé la fin du (splendide) match de Marion Bartoli et soudain j'avais dix-set ans. Car la dernière fois que j'ai ainsi profité de Roland Garros, c'était l'année de mon bac.
En ce 28 mai, à Bruxelles, la vie est belle.
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