Georges

Aïe, nous avons perdu un prix Nobel. Comme nous n'en avons pas tant, c'est bien dommage. Bien sûr c'était un très grand scientifique. Pensez donc, un homme qui avait mesuré l'anomalie magnétique du moment du muon et étudié les couches nucléaires profondes à l'aide de pions positifs... (Non, non, ce ne sont pas les mêmes pions que ceux de votre jeu de dames.)
Mais c'était aussi un résistant, engagé à 17 ans et déporté à Dachau. Un humaniste, qui avait lancé en 1995 La main à la pâte pour l'enseignement des sciences à l'école primaire. Il paraît que cette initiative s'est étendue à de nombreux pays dans le monde.
Je connais quelqu'un (ou plutôt quelqu'une) qui l'avait rencontré il y a très longtemps et qui m'avait dit "c'est le grand-père dont chacun rêve pour ses enfants." Apparemment, son génie ne l'empêchait pas d'être un homme affable, bienveillant et plein d'humour.
Au revoir Monsieur Charpak.

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