Je suis... à poil
Je conviens que ce blog n'est pas drôle en ce moment et qu'il manque de fantaisie. J'en suis désolé mais voyez-vous, j'avale tellement de couleuvres que ma digestion devient difficile et altère le fonctionnement de ma plume. Je parle de la plume avec laquelle j'écris bien entendu, puisque je suis un animal à poil.
Mercredi dernier, vous avez pu voir que j'étais à l'Ecole Militaire. Ce que je ne vous avais pas dit, c'est que j'avais combiné ce déplacement avec un entretien de recrutement. Au lieu d'arriver tranquillement à midi pour déjeuner avec ma copine Pat', nous nous étions levés à 05h30 pour prendre le train pour Massy. De Massy, j'étais allé au Plessis Robinson rencontrer un Directeur Commercial qui m'avait repéré sur un réseau professionnel.
L'entretien s'est très bien passé. A la fin, ce monsieur m'a dit "vous m'avez convaincu". Je vous garantis que ce ne sont pas des phrases qu'on entend souvent en entretien de nos jours. Non, c'est plutôt "qu'avez-vous de plus que les autres candidats ?" ou "avez-vous d'autres pistes" ou "pourquoi avez-vous quitté l'entreprise X ou Y"...
Cela étant, il était clair que mon profil était "décalé" par rapport au besoin. Entendez par là : je n'étais pas un clone du candidat sortant. Mais justement, ce Directeur Commercial n'était pas contre un peu d'ouverture et voyait déjà ce que je pouvais apporter en plus dans la fonction. Il lui restait à convaincre le "vrai" recruteur du bien fondé de sa démarche. Il me précisa qu'il ignorait quels autres candidats celui-ci avait déjà pu repérer.
Après lui avoir envoyé vendredi les compléments d'information qu'il m'avait demandés, je l'ai rappelé hier soir pour savoir s'il les avait bien reçus et s'ils lui convenaient. Il me répondit que oui. Mais il poursuivit en m'expliquant qu'a priori, le candidat pile-poil dans le profil était trouvé, que lui-même l'avait rencontré, ainsi que la future responsable directe de ce monsieur. Qu'il ne restait plus au clone qu'à rencontrer le décideur, accepter de déménager à Lyon (où il n'est pas) et baste. Tout ça en une semaine chrono, en voilà des gens efficaces.
C'était donc le même genre "d'ouverture" que celle de Nicolas Sarkozy ? Un "machin", comme aurait dit de Gaulle, pour amuser le bon peuple et rire des naïfs dans mon genre qui n'arrivent toujours pas à croire qu'on les balade à leurs frais dans toute la France sans aucune intention concrète à la clé. Après ça, on s'étonnera à la Maison des ingénieurs ou à l'Espace emploi cadres que j'en aie plein les pattes. Ils me font bien rigoler, tiens.
Mercredi dernier, vous avez pu voir que j'étais à l'Ecole Militaire. Ce que je ne vous avais pas dit, c'est que j'avais combiné ce déplacement avec un entretien de recrutement. Au lieu d'arriver tranquillement à midi pour déjeuner avec ma copine Pat', nous nous étions levés à 05h30 pour prendre le train pour Massy. De Massy, j'étais allé au Plessis Robinson rencontrer un Directeur Commercial qui m'avait repéré sur un réseau professionnel.
L'entretien s'est très bien passé. A la fin, ce monsieur m'a dit "vous m'avez convaincu". Je vous garantis que ce ne sont pas des phrases qu'on entend souvent en entretien de nos jours. Non, c'est plutôt "qu'avez-vous de plus que les autres candidats ?" ou "avez-vous d'autres pistes" ou "pourquoi avez-vous quitté l'entreprise X ou Y"...
Cela étant, il était clair que mon profil était "décalé" par rapport au besoin. Entendez par là : je n'étais pas un clone du candidat sortant. Mais justement, ce Directeur Commercial n'était pas contre un peu d'ouverture et voyait déjà ce que je pouvais apporter en plus dans la fonction. Il lui restait à convaincre le "vrai" recruteur du bien fondé de sa démarche. Il me précisa qu'il ignorait quels autres candidats celui-ci avait déjà pu repérer.
Après lui avoir envoyé vendredi les compléments d'information qu'il m'avait demandés, je l'ai rappelé hier soir pour savoir s'il les avait bien reçus et s'ils lui convenaient. Il me répondit que oui. Mais il poursuivit en m'expliquant qu'a priori, le candidat pile-poil dans le profil était trouvé, que lui-même l'avait rencontré, ainsi que la future responsable directe de ce monsieur. Qu'il ne restait plus au clone qu'à rencontrer le décideur, accepter de déménager à Lyon (où il n'est pas) et baste. Tout ça en une semaine chrono, en voilà des gens efficaces.
C'était donc le même genre "d'ouverture" que celle de Nicolas Sarkozy ? Un "machin", comme aurait dit de Gaulle, pour amuser le bon peuple et rire des naïfs dans mon genre qui n'arrivent toujours pas à croire qu'on les balade à leurs frais dans toute la France sans aucune intention concrète à la clé. Après ça, on s'étonnera à la Maison des ingénieurs ou à l'Espace emploi cadres que j'en aie plein les pattes. Ils me font bien rigoler, tiens.
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