Cessez d'argumenter !
Comme Pôle Emploi manque d'effectif, Pôle Emploi sous-traite. Me voici donc pour trois mois inscrit à Cible Emploi, prestation réalisée par un cabinet de recrutement. Dès le premier RV (pour la présentation des objectifs de l'atelier) j'ai eu la nette impression que la consultante (appelons-là Carole) et moi-même allions connaître quelques moments épiques.
Vendredi dernier nous avons eu notre premier RV en tête à tête et je confirme ma première impression : ça va "fighter" ! Pour commencer, la dame m'a d'emblée indiqué qu'elle me recevrait avec un peu de retard "le temps de finir des trucs". Je m'en fous de ses "trucs". Et je suis fatigué de cette règle non écrite qui oblige les consultants en ressource humaine à faire systématiquement attendre leurs candidats (que ce soit pour une embauche ou comme ici pour une prestation Pôle Emploi). Ca leur donne l'air important, cette coutume ? Là dessus, elle m'invite à m'installer avec elle dans une salle de réunion aux fenêtres grandes ouvertes (il faisait très beau) et pour cause : ça puait le fromage à raclette. Désolé, il n'y a pas d'autre mot. Ca puait vraiment. Et pourtant je suis un mouton fan de fromage. J'ai pensé à tous ceux (ils sont nombreux) qui n'aiment pas le fromage. Ils n'auraient jamais pu s'installer dans cette pièce. Elle n'a pas même eu un mot d'excuse.
Et puis, si l'on me fait facilement changer d'avis et faire autre chose que ce que j'avais en tête, encore faut-il prendre la peine de m'expliquer pourquoi. Je discute, je relance, je rebondis. Et puis j'adhère... Or la discussion, ce n'est pas son mode de fonctionnement. Le "management participatif", elle ne connait pas.
Je ne l'ai pas loupée non plus j'avoue... Par exemple, Carole m'a expliqué qu'il était inacceptable de la part d'un candidat de se tromper sur le sexe du destinataire de sa candidature. J'ai donc répondu que je comprenais fort bien. Car moi, quand on m'écrit "chère mademoiselle Dolly, nous avons étudié votre dossier avec la plus grande attention" alors que je suis un mouton et que je m'appelle Edouard, cela me met les nerfs en pelote. Ah ben ça elle a pas aimé... Non, non, non, quand le cabinet de recrutement se trompe, là c'est normal. C'est juste un copié-collé malheureux a-t'elle dit. Mais le candidat LUI n'a pas droit aux erreurs de copié-collé.
Pourquoi cette différence de traitement ? Ca, je ne sais toujours pas.
Enfin bref, je l'ai surprise à au moins deux reprise à me dire "cessez d'argumenter". Aïe, aïe, aïe, je vous l'avais bien dit que c'était mal parti entre elle et moi...
Il y a une autre chose qui est très surprenante : elle prend tout ce qu'on lui dit au pied de la lettre. Elle semble ignorer le second degré et la nuance. C'est très curieux ce genre de personne, ce n'est pas la première que je rencontre et j'avoue que je ne sais absolument pas comment gérer cela. Si quelqu'un sait, je suis avide de ses conseils.
Vendredi dernier nous avons eu notre premier RV en tête à tête et je confirme ma première impression : ça va "fighter" ! Pour commencer, la dame m'a d'emblée indiqué qu'elle me recevrait avec un peu de retard "le temps de finir des trucs". Je m'en fous de ses "trucs". Et je suis fatigué de cette règle non écrite qui oblige les consultants en ressource humaine à faire systématiquement attendre leurs candidats (que ce soit pour une embauche ou comme ici pour une prestation Pôle Emploi). Ca leur donne l'air important, cette coutume ? Là dessus, elle m'invite à m'installer avec elle dans une salle de réunion aux fenêtres grandes ouvertes (il faisait très beau) et pour cause : ça puait le fromage à raclette. Désolé, il n'y a pas d'autre mot. Ca puait vraiment. Et pourtant je suis un mouton fan de fromage. J'ai pensé à tous ceux (ils sont nombreux) qui n'aiment pas le fromage. Ils n'auraient jamais pu s'installer dans cette pièce. Elle n'a pas même eu un mot d'excuse.
Et puis, si l'on me fait facilement changer d'avis et faire autre chose que ce que j'avais en tête, encore faut-il prendre la peine de m'expliquer pourquoi. Je discute, je relance, je rebondis. Et puis j'adhère... Or la discussion, ce n'est pas son mode de fonctionnement. Le "management participatif", elle ne connait pas.
Je ne l'ai pas loupée non plus j'avoue... Par exemple, Carole m'a expliqué qu'il était inacceptable de la part d'un candidat de se tromper sur le sexe du destinataire de sa candidature. J'ai donc répondu que je comprenais fort bien. Car moi, quand on m'écrit "chère mademoiselle Dolly, nous avons étudié votre dossier avec la plus grande attention" alors que je suis un mouton et que je m'appelle Edouard, cela me met les nerfs en pelote. Ah ben ça elle a pas aimé... Non, non, non, quand le cabinet de recrutement se trompe, là c'est normal. C'est juste un copié-collé malheureux a-t'elle dit. Mais le candidat LUI n'a pas droit aux erreurs de copié-collé.
Pourquoi cette différence de traitement ? Ca, je ne sais toujours pas.
Enfin bref, je l'ai surprise à au moins deux reprise à me dire "cessez d'argumenter". Aïe, aïe, aïe, je vous l'avais bien dit que c'était mal parti entre elle et moi...
Il y a une autre chose qui est très surprenante : elle prend tout ce qu'on lui dit au pied de la lettre. Elle semble ignorer le second degré et la nuance. C'est très curieux ce genre de personne, ce n'est pas la première que je rencontre et j'avoue que je ne sais absolument pas comment gérer cela. Si quelqu'un sait, je suis avide de ses conseils.
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