Pour Marie et Renée

C'est le 11 novembre. Même s'il n'en reste plus un, les "poilus" ne seront vraiment morts que le jour où nous les aurons oubliés.
Aujourd'hui je pense à une jeune femme dont le coeur s'est brisé à l'ouverture d'une enveloppe et à une petite fille qui a grandi sans son papa.
Cette petite fille, c'est Renée, ma grand-tante. Enfant, j'ai connu sa mère, devenue une très vieille dame aux cheveux blancs comme neige, serrés en un minuscule chignon. Toujours vêtue de noir, de gris, de violet. Silencieuse, mais souriant souvent à nos bêtises. Elle s'appelait Marie.

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