Assis verticalement
Si vous voulez voir une belle tête de vainqueur, cherchez sur le net celle de Michael O'Leary, directeur général de Ryanair, la compagnie "low cost" irlandaise.
Voilà un homme qui réfléchit à des toilettes payantes sur ses avions. Oh, rassurez-vous, Boeing n'étant pas en mesure de développer le système adapté à la porte des toilettes, ce ne sera pas au point avant deux à trois ans.
Puis, il a pensé faire voyager ses passagers debout. Enfin, "assis verticalement", ce qui apparemment est un oxymoron, comme "une douce violence" ou "une obscure clarté". Bien sûr, ils ne seraient pas complètement debout, ils auraient "quelque chose sur quoi s'appuyer" et "tous les équipements de sécurité". Les sièges "seraient gratuits ou avec une réduction allant jusqu'à 50%".
Amusant. Personnellement, je me demande quel peut être l'intérêt de bourrer un avion de passagers... qui ne paient pas leur billet.
Sinon il a également proposé une option "service affaires long-courrier avec fellations comprises".
Enfin en septembre, il a imaginé de supprimer les copilotes : "Un seul suffit, l’informatique de bord fait le reste", disait-il dans les colonnes du Financial Times. "Si le pilote est victime d’un malaise ou d’une crise cardiaque, c’est une hôtesse de l’air, préalablement formée qui atterrit."
(Enfin, c'est pas pour cafter, mais si c'est la même qui est supposée "s'occuper" des passagers de la classe affaires, elle risque de ne pas avoir le temps de regagner la cabine de pilotage...)
Bien entendu, il n'est pas le seul à y penser : pour ne vous donner qu'un exemple, en Europe un consortium coordonné par l’ONERA travaille sur un projet de gros porteur sans pilote entièrement automatisé. Mais ce genre d'études ne pourrait donner lieu à des applications que vers 2040.
En attendant, O'Leary, qui dirige rappelons-le une compagnie irlandaise, illustre à merveille ce vers quoi nous mène le cocktail détonnant qu'on rencontre actuellement chez bon nombre de nos dirigeants, publics ou privés : un tiers de cupidité, un tiers de sentiment d'impunité, un tiers de profonde stupidité. Sur l'Irlande et sa situation actuelle, je viens d'ailleurs de lire un article extrêmement intéressant auquel je vous renvoie :
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/403161-moi-survivant-du-boom-irlandais
Voilà un homme qui réfléchit à des toilettes payantes sur ses avions. Oh, rassurez-vous, Boeing n'étant pas en mesure de développer le système adapté à la porte des toilettes, ce ne sera pas au point avant deux à trois ans.
Puis, il a pensé faire voyager ses passagers debout. Enfin, "assis verticalement", ce qui apparemment est un oxymoron, comme "une douce violence" ou "une obscure clarté". Bien sûr, ils ne seraient pas complètement debout, ils auraient "quelque chose sur quoi s'appuyer" et "tous les équipements de sécurité". Les sièges "seraient gratuits ou avec une réduction allant jusqu'à 50%".
Amusant. Personnellement, je me demande quel peut être l'intérêt de bourrer un avion de passagers... qui ne paient pas leur billet.
Sinon il a également proposé une option "service affaires long-courrier avec fellations comprises".
Enfin en septembre, il a imaginé de supprimer les copilotes : "Un seul suffit, l’informatique de bord fait le reste", disait-il dans les colonnes du Financial Times. "Si le pilote est victime d’un malaise ou d’une crise cardiaque, c’est une hôtesse de l’air, préalablement formée qui atterrit."
(Enfin, c'est pas pour cafter, mais si c'est la même qui est supposée "s'occuper" des passagers de la classe affaires, elle risque de ne pas avoir le temps de regagner la cabine de pilotage...)
Bien entendu, il n'est pas le seul à y penser : pour ne vous donner qu'un exemple, en Europe un consortium coordonné par l’ONERA travaille sur un projet de gros porteur sans pilote entièrement automatisé. Mais ce genre d'études ne pourrait donner lieu à des applications que vers 2040.
En attendant, O'Leary, qui dirige rappelons-le une compagnie irlandaise, illustre à merveille ce vers quoi nous mène le cocktail détonnant qu'on rencontre actuellement chez bon nombre de nos dirigeants, publics ou privés : un tiers de cupidité, un tiers de sentiment d'impunité, un tiers de profonde stupidité. Sur l'Irlande et sa situation actuelle, je viens d'ailleurs de lire un article extrêmement intéressant auquel je vous renvoie :
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/403161-moi-survivant-du-boom-irlandais
tellement grave mais vrai ! où allons nous ? on crorait entendre nos parents, mais jusqu'au jour où il y a des accidents graves, mais ce n'est pas eux.... qui prennent ces avions là !
RépondreSupprimerJ'avais lu des articles sur Ryanair et ses strategies marketing, l'idee de base etant de lancer les propositions les plus outrancieres possibles pour faire le maximum de buzz, s'assurant ainsi de la publicite pas chere dans les grands quotidiens... ca n'enleve rien au cynisme du bonhomme, mais les medias ont beau jeu de "denoncer" ces annonces (souvent peu realistes, de tte maniere.. ) alors qu'ils participent a sa strategie de communication.
RépondreSupprimerToute ma vie, j'ai rêvé d'être une hôtesse de l'air, offerte à tous, en tout mignonne et rentre lasse des trottoir, le soir dans les brasseries borgnes. Ou quand Jacques Lanzmann - je suppose mais on ne prête qu'aux riches, ce qui est bien dans le thème - rencontre Apollinaire. C'est très innovant.
RépondreSupprimerEn revanche, taxer l'urine pour son usage dans les tanneries est un fort vieux concept entériné par l'empereur Vespasien à qui l'on doit le fameux dicton :"l'argent n'a pas d'odeur"