Dans la famille Badinter...
J'ai bien envie aujourd'hui de vous parler de Madame. Elisabeth Badinter donc, est femme de lettres, philosophe et féministe. Si elle est contestée, elle est néanmoins très intéressante à écouter. Invitée hier de ma radio préférée, elle a hélas conforté mes interrogations du 09 courant sur l'absence remarquable des femmes dans les colloques scientifiques et même les salons viticoles... La prochaine fois qu'on me lancera "mais tu es féministe" comme une insulte parce que j'aurai trouvé anormal que les hommes sirotent leur café au salon pendant que les femmes rangent la cuisine, je répondrai donc fièrement oui. Et j'ajoute à ces quelques lignes celles bien plus remarquables d'Elisabeth sur un sujet infiniment plus épineux que la rareté des chromosomes XX dans les foires aux vins :
lorsque je lis cela je suis aussi féministe ! et vive notre liberté, dans ce cas pourquoi profiter de la France et de même la renier !
RépondreSupprimerça me saoule
RépondreSupprimerJ'ai un verre plein
Je le vide
Le voilà plein de vide
N'est-ce rien ?
Et moi, me voila ivre
Ivre de vide
Si bien que livide
Je me livre
A de sombres confidences
Ces femmes des Emirats
Me mettent dans quel état ?
En transe !
Que cachent-elles sous leur voiles
hors des dentelles
Qui donnent à mon désir ses ailes
ou bien des voiles
Bien plus que ces dévoilées
A tous regards
A peine d'un peu de fard
Déshabillées.
Qu'elles soient voilées ou bien salaces,
Quelle importance
Mon désir seul se met en transe
Et je m'en lasse.
Dans ce triste et morne ennui
Je m'imagine
Une femme qui me serait câline
Mille et une nuits.
Ah! cette si chère Shéhérazhade
qui raconte
Comble le sultan de contes
En rasade.
Elle, elle avait bien compris
La fine mouche
Qu'homme réellement ne se touche
Qu'en esprit.
En Hidjab ou en jarretière
toutes pareilles
Car leurs véritables merveilles
N'est pas matière.
Sombre siècle consummériste
Quelle pitié
Je me saoule pour oublier
D'être triste.
Dans mon verre, une moitié
D'un vin sublime
Qui m'inspire de belles rimes
A satiété.
Dont je savoure l'équilibre
De beauté
De cette sinistre humanité
Me voilà libre.