Paul Auster

Je me souviens d'une lointaine matinée où le chauffeur de taxi qui m'emmenait à l'aéroport de Clermont-Ferrand Auvergne était, comme moi, fan de Paul Auster. Comment en étions-nous arrivés à prononcer son nom ? Je ne sais plus. Mais je n'ai pas oublié le plaisir que nous avions eu à parler ensemble de son oeuvre.
Cet après-midi, parti à la recherche de lecture pour mes prochaines vacances, j'ai décidé d'essayer Auster en V.O. "pour voir". J'y ai ajouté Sagan, Lucy Vincent et un tout petit livre de cuisine sur le Nutella pour mon amie loutre qui ne mange pas que du poisson.
Arrivé à la caisse, j'ai confié mon butin à une jeune femme qui a enregistré les volumes un à un et s'est exclamée "j'adore cet auteur" quand elle a découvert celui d'Auster.
"Moi aussi" ai-je répondu, navré de ne pas trouver autre chose à lui dire. Quelque chose de moins banal. Quelque chose qui soit digne d'Auster et de notre commune admiration pour lui. Je n'ai pas trouvé. Nous nous sommes contentés d'échanger un sourire.
Merci à Paul Auster pour ce sourire.
Merci aussi à mon grand frère qui m'a tendu un jour Moon Palace dans une librairie en me disant qu'effectivement, la Trilogie New-Yorkaise c'était ennuyeux et que je devrais essayer celui-ci avant de dire que je n'aimais pas Auster...

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