De l'absurdité du système (1)

Cette année j'ai passé mon anniversaire en pays ch'ti. Soleil radieux, copains joyeux et plats délicieux. A moi les gaufres Meert à la vanille, l'incomparable Furet du Nord, le potjevleesch et la bière ! Sans compter, clou de cette parenthèse enchantée, un bal tango rouge et noir dans la cour de la Vieille Bourse.
Lundi soir à l'heure du retour (oui parce que bon, quand même, à la base le voyage avait pour prétexte une réunion de travail...), me voilà à l'embarquement à l'aéroport de Lesquin. De l'autre côté du tapis, l'employée me demande d'enlever mes chaussures, puis s'attaque à mes produits liquides. Pas plus de 100 ml par flacon, un sac transparent et hermétiquement fermé tout riquiqui : je connais la chanson depuis qu'elle a été lancée... J'ai donc appris à éliminer certains produits et à acheter des formats de voyage pour les autres. Néanmoins, elle lance un "je peux ?" assuré et sans attendre ma réponse ouvre le sac "car elle a vu un flacon non réglementaire". Elle a la mine gourmande d'un chat ayant repéré une souris étourdie. Mais, comme ladite souris plus agile que Mistigri ne l'avait cru, mon flacon affichait modestement ses 75 ml... Le sourire de la dame s'évapora et, déconfite, elle me laissa passer le portique et récupérer tant bien que mal chaussures et flacons. Ce n'est qu'une fois en salle d'embarquement que je réalisais que j'avais un minuscule flacon de gel nettoyant sans eau qui n'était pas dans le fameux sac hermétique mais dans une petite poche intérieure de mon sac. Personne ne l'avait repéré bien sûr et moi-même je l'avais oublié.
Depuis le temps que je bêle que ces prétendues mesures de sécurité qu'on nous inflige avec plus ou moins de sadisme sont inefficaces...

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