L'ennui
Quand reviendras-tu me voir dans mon cachot ?
Je m’ennuie. Tout le jour que vois-je donc de beau ?
Je rêve de ton sourire, de tes yeux en échos
De tes mains longues et fines, la blancheur de ta peau.
Ah te voir un instant, juste le temps d’un salut
Le temps d’un sourire ou le temps d’un chahut
Dans ma vie morne et triste, le temps d’une éclaircie
Sentir sur mes yeux morts le soleil de ta vie.
Mais pourquoi viendrais-tu dans cette pièce triste
Mais te rappelles-tu seulement que j’existe ?
Que peut donc te faire depuis plus de dix ans
J’écrive ton beau prénom comme un talisman.
Contre l’absurdité du monde, sa grisaille
A chaque fois, hélas, qu’une peur m’assaille
J’invoque ton sourire, tes doux yeux, ta beauté
Pour regagner un peu de cette sérénité
Que tu m’as offerte sans même t’en douter
Que j’ai prise en plein cœur qui a tout bouleversé
M’a laissé à genoux comme touché par la grâce
Dont je cherche partout et tous les jours, la trace.
Viens me voir je t’en prie car ce n’est rien pour toi.
Pour moi c’est un cadeau, une offrande de roi.
Soit charitable, ô aimée, à l’aveugle en prière
Viens m’offrir de tes yeux la sublime lumière.
Voilà. Ce n'est pas de moi vous vous en doutez bien. Tandis que le mouton s'indigne en prose, le renard, lui, rêve en rimes...
Je m’ennuie. Tout le jour que vois-je donc de beau ?
Je rêve de ton sourire, de tes yeux en échos
De tes mains longues et fines, la blancheur de ta peau.
Ah te voir un instant, juste le temps d’un salut
Le temps d’un sourire ou le temps d’un chahut
Dans ma vie morne et triste, le temps d’une éclaircie
Sentir sur mes yeux morts le soleil de ta vie.
Mais pourquoi viendrais-tu dans cette pièce triste
Mais te rappelles-tu seulement que j’existe ?
Que peut donc te faire depuis plus de dix ans
J’écrive ton beau prénom comme un talisman.
Contre l’absurdité du monde, sa grisaille
A chaque fois, hélas, qu’une peur m’assaille
J’invoque ton sourire, tes doux yeux, ta beauté
Pour regagner un peu de cette sérénité
Que tu m’as offerte sans même t’en douter
Que j’ai prise en plein cœur qui a tout bouleversé
M’a laissé à genoux comme touché par la grâce
Dont je cherche partout et tous les jours, la trace.
Viens me voir je t’en prie car ce n’est rien pour toi.
Pour moi c’est un cadeau, une offrande de roi.
Soit charitable, ô aimée, à l’aveugle en prière
Viens m’offrir de tes yeux la sublime lumière.
Voilà. Ce n'est pas de moi vous vous en doutez bien. Tandis que le mouton s'indigne en prose, le renard, lui, rêve en rimes...
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