Repose en paix ô ma volaille adorée

Il arrive parfois le samedi qu'au retour du marché, je croise un corbillard. Garé devant l'église, il me rappelle sobrement que je ne suis que poussière... Je ne serais pas étonné qu'il soit parent de la pendule au salon qui dit "je vous attends".
Ce matin, en lieu et place du massif fourgon noir, je me trouvai museau à capot avec un petit utilitaire blanc tout pimpant. Posé sur la planche de bord un écriteau indiquait "maison Machin volailles de Bresse".
Aurais-je dû entrer dans l'édifice, à la recherche d'une belle poularde demi-deuil éplorée à qui j'aurais pu apporter réconfort et chaleur... dans une belle cocotte en fonte ?
La fréquentation des Halles Bocuse, où je croise régulièrement la photo de "la mère Filloux, de son vrai nom Françoise Fayolle, préparant ses célèbres poulardes demi-deuil", aurait-elle sur moi quelque néfaste influence ?

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