Premier jour travaillé de l'année et déjà une surprise !

Passage obligé le jour de la "rentrée" de janvier : souhaiter une bonne année à tout le monde : ceux qu'on apprécie et à qui on a vraiment envie de le dire et... les autres.
Oh n'essayez pas de me faire croire qu'il n'y a que moi, affreux mouton noir, qui rechigne à la chose. Vous savez que je relaie ici une opinion très commune. D'ailleurs vous-même peut-être, en y réfléchissant bien...
Le Loup, qui se veut conciliant, me propose ce matin quand je lui fais part de mes réticences, de prétexter que je suis malade, ce qui m'évitera les bises à tout va. Je me demande si je vais oser mentir aussi effrontément...
Mais arrivé au bureau, je découvre que lui et moi avons trouvé notre maître en la personne de notre "corporate napper".
Qu'est-ce qu'un "corporate napper" me direz-vous ? Tout simplement un concept que je viens d'inventer. Rappelez-vous : je vous avais parlé d'un collègue qui organisait des siestes ("nap" en anglais) sous le prétexte de "corporate hacking". Corporate + hacking + nap = corporate napper.
Vous voudriez peut-être aussi une définition du corporate hacking (ou "piratage d'entreprise") ? Voici ce qu'en disait le magazine Challenges en septembre 2016 : chaque jour, des milliers de salariés transgressent sciemment les règles de leurs entreprises. A l'affût de la moindre faille du système, ils ont fait de la désobéissance individuelle leur modus operandi pour parvenir à améliorer les process de leurs organisations. On les appelle les "corporate hackers".
Bref, mon collègue améliore les process en roupillant sur son bureau. Ce qui n'est pas sans rappeler Gaston Lagaffe, j'en conviens. Mais en moins sympathique peut-être, car je n'imagine pas Gaston arriver en proclamant bien fort : "je ne fais la bise à personne, je ne veux pas tomber malade", comme si le Père Noël avait apporté à chacun une maladie honteuse. C'est d'autant plus étonnant que c'est précisément lui, le corporate napper, qui est le plus friand de bises tous les autres jours -ouvrés- de l'année et dont je redoutais l'assaut ce matin.
Mais si 2018 doit ainsi être placée sous le signe de la surprise, je dis banco !

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