Je suis une boule de Berlin (2)

Mardi matin, le temps est un peu plus clément. Le colloque est intéressant. Le soir j'ai rendez-vous à Alt Tegel pour dîner : c'est direct par la ligne 6 du métro. J'arrive devant le distributeur automatique pour acheter mes tickets. Il est fort ce distributeur, il parle plus de langues que moi et notamment le Français, chouette. Je n'ai pas de monnaie, je compte donc utiliser ma carte de crédit. Une tentative, deux tentatives... Si le distributeur parle le Français, les indications sous le lecteur de carte sont en Allemand. Il me faut quelques minutes pour comprendre qu'en fait, ma carte VISA n'est tout simplement pas compatible avec le système. Je vis un petit moment de solitude... vite comblée par l'arrivée de trois Français à qui je peux demander de la monnaie. C'est ainsi que je retrouve Thomas à la sortie du métro, immobile sous sa capuche tel un nain de jardin sous la pluie, les poings serrés dans ses poches. Auto-proclamé "nécromancien du pneu" (car il est spécialiste du rechapage), amateur de Rammstein et de viking metal, admirateur de Vladimir Poutine : un garçon sensible et délicat, donc. Le nec plus ultra pour aller manger un jarret de porc grillé arrosé de bière en parlant du bon vieux temps, celui où nous entrions ensemble chez Bibendum.

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