La cour du Roi Pétaud

Je planque à la Bibliothèque Municipale...
Avec Free, on n'a pas tout compris, contrairement à ce que prétend la pub. Nous n'avons plus d'internet ni de téléphone (ni de TV, mais ça me gêne moins, sauf pour les épisodes d'Hercule Poirot et C dans l'air) depuis près d'une semaine. C'est pour cette raison que je suis si peu loquace ces derniers jours alors même que j'ai des tas de trucs à vous raconter.
Par exemple, mes aventures du jour comme chercheur d'emploi :
Ce matin à l'Espace Emploi Cadres, nous avons dû évacuer l'immeuble en milieu de séance suite au déclenchement de l'alarme. D'après l'assistante "ce n'était pas un exercice". Tout l'immeuble est donc calmement descendu par l'escalier de secours et notre réunion s'est poursuivie dans un café du quartier.
A 15h00, je devais faire la connaissance de ma nouvelle conseillère Pôle Emploi (la quatrième comme je vous l'ai récemment signalé).
A 14h50, je me présente au pied de l'immeuble. C'est ma première visite dans les nouveaux locaux. Désormais on ne peut plus y accéder librement. Il faut sonner à l'interphone. Je sonne... Un monsieur s'extrait d'un petit groupe qui babille devant la porte et s'avance vers moi : "personne ne vous ouvrira, nous avons évacué suite à un incident". Il me demande si j'ai un RV et sur ma réponse positive, me présente ma nouvelle conseillère. Elle m'explique qu'il y a "une odeur de brûlé" dans les locaux.
Une vingtaine de minutes plus tard, nous montons : à quelques kilomètres de là, un quidam a diagnostiqué que le personnel devait ré-intégrer les bureaux et que les visiteurs pouvaient y accéder.
Nous arrivons au troisième étage. Ma conseillère me demande de patienter quelques minutes. Des éclats de voix me parviennent. Ma conseillère ré-apparaît et indique à son collègue de l'accueil qu'un débat s'est engagé au "back-office" sur l'opportunité ou non de recevoir le public dans ces conditions.
Un homme entre. Une conseillère l'accueille :
"C'est vous le technicien ?"
Lui, un peu surpris : "Euh non, pas du tout."
Elle : "Ah bon. Comme vous êtes grand et costaud, j'ai cru que vous étiez le technicien."
A 15h30, le verdict tombe : on me demande de repartir et d'envoyer un point sur ma situation par courriel.
J'oubliais : pendant que nous attendions dehors, un monsieur s'était présenté dans le simple but de déposer une enveloppe. Il fût informé qu'il n'y avait pas de boîte aux lettres.
Le soir même, une amie m'envoie cet article que l'on peut résumer par "pendant que les chômeurs piétinent à la porte, les salariés bullent aux fenêtres..."

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