Un micro-climat au bureau
J'ai un collègue étonnant. A dire vrai, j'en ai plein. Rendons donc ici hommage à feu notre RH (promptement remerciée en début d'année, si vous vous en rappelez) pour son étonnante capacité à constituer une équipe qui perd.
De celui-ci je dirai :
Qu'il a le même âge et le même prénom que mon grand frère, ce qui le sort irrémédiablement de la catégorie des lapins de trois semaines à qui l'on pourrait accorder des circonstances atténuantes en vertu de leur inexpérience.
Qu'il sème ses phrases de "ouais ?" comme le Petit Poucet sème son chemin de cailloux. Depuis que les commerciaux me l'ont fait remarquer, je ne peux l'écouter sans une terrible envie de rire.
Qu'il s'est vendu fort cher à l'entreprise, où il a passé six mois à énerver tout le monde et frôler la porte avant d'atterrir mi 2018 dans le service où je suis moi-même arrivé deux semaines plus tard. L'été dernier, comme mon ancien responsable m'en faisait un portrait affreusement déplaisant, je lui demandai "mais qu'est-ce qu'il fait avec nous ?" Il me répondit "personne d'autre n'en a voulu..."
Qu'il est suffisamment malin pour s'être fait élire comme représentant du personnel afin d'être désormais "salarié protégé", mais suffisamment imbu de sa propre ingéniosité pour l'avoir dit à l'extérieur à quelqu'un que je connais et qui me l'a répété dans un sourire. Ceci étant, la chose était tellement évidente qu'il aurait fallu être encore beaucoup plus con qu'il ne nous suppose pour ne pas s'en apercevoir. Car oui, il nous prend tous de très haut...
Qu'avec cela j'ai dû le supporter comme "collaborateur" jusqu'à janvier, date à laquelle le Croco l'a pris dans son équipe en direct.
Bref, ce type est imbuvable, la cause est entendue. En plus, il est radin et pour quelqu'un d'aussi grassement payé, c'est particulièrement laid.
Enfin, convaincu qu'il fait la pluie et le beau temps, il peine à s'apercevoir que sa météo ne dépasse pas le diamètre de son parapluie. Au fond, c'est un micro-climat. Rien de plus.
De celui-ci je dirai :
Qu'il a le même âge et le même prénom que mon grand frère, ce qui le sort irrémédiablement de la catégorie des lapins de trois semaines à qui l'on pourrait accorder des circonstances atténuantes en vertu de leur inexpérience.
Qu'il sème ses phrases de "ouais ?" comme le Petit Poucet sème son chemin de cailloux. Depuis que les commerciaux me l'ont fait remarquer, je ne peux l'écouter sans une terrible envie de rire.
Qu'il s'est vendu fort cher à l'entreprise, où il a passé six mois à énerver tout le monde et frôler la porte avant d'atterrir mi 2018 dans le service où je suis moi-même arrivé deux semaines plus tard. L'été dernier, comme mon ancien responsable m'en faisait un portrait affreusement déplaisant, je lui demandai "mais qu'est-ce qu'il fait avec nous ?" Il me répondit "personne d'autre n'en a voulu..."
Qu'il est suffisamment malin pour s'être fait élire comme représentant du personnel afin d'être désormais "salarié protégé", mais suffisamment imbu de sa propre ingéniosité pour l'avoir dit à l'extérieur à quelqu'un que je connais et qui me l'a répété dans un sourire. Ceci étant, la chose était tellement évidente qu'il aurait fallu être encore beaucoup plus con qu'il ne nous suppose pour ne pas s'en apercevoir. Car oui, il nous prend tous de très haut...
Qu'avec cela j'ai dû le supporter comme "collaborateur" jusqu'à janvier, date à laquelle le Croco l'a pris dans son équipe en direct.
Bref, ce type est imbuvable, la cause est entendue. En plus, il est radin et pour quelqu'un d'aussi grassement payé, c'est particulièrement laid.
Enfin, convaincu qu'il fait la pluie et le beau temps, il peine à s'apercevoir que sa météo ne dépasse pas le diamètre de son parapluie. Au fond, c'est un micro-climat. Rien de plus.
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