Est-ce que j'ai une tête à manifester contre le plan loup ? Non bien sûr, puisque j'en ai un à la maison ! C'est pourquoi vous ne m'avez pas vu hier Place Bellecour...
Vous vous rappelez du skecth de Coluche sur la publicité et de cette phrase ? Elle me vient à l'esprit à chaque fois qu'un événement absurde me tombe dessus. Le militaire c'est moi, la tringle, c'est l'événement absurde. Aujourd'hui est une journée faste en la matière. Après mon collègue du matin qui confond formats de papier et langues vivantes (ou du moins qui ne lit pas mes mails de deux phrases jusqu'au bout), voici une nouvelle étourderie de notre assistante à qui j'ai confié il y a quelques jours un carton d'échantillons à envoyer chez un prestataire pour un traitement révolutionnaire dont j'attends monts et merveilles. Voici ce que m'écrit UPS à propos du dit colis que j'avais préparé avec soin et pour lequel j'avais confié à l'assistante l'adresse de destination, le nom, le mail et le numéro de portable du destinataire ainsi que le poids total de l'envoi : Nous avons en notre possession un colis non identifié s
J'ai connu une jeune femme qui, pour qualifier les personnes au contact facile, employait cette expression délicieuse "oh celui-ci, il dirait bonjour à un chien avec un chapeau". C'est joli, vous ne trouvez pas ? Je me demande si je ne serais pas un peu moi aussi du genre à dire bonjour à un chien avec un chapeau. Après tout, pourquoi snober les chiens -avec ou sans chapeau- quand on est un mouton ? Ce matin donc, au rayon des arts de la table d'un grand magasin lyonnais, j'ai dit bonjour non pas à un chien mais à une pétillante dame rousse censée me renseigner sur la taille de nappe adaptée à ma table et nous avons causé un brin. J'aime bien discuter ainsi au hasard, juste parce que quelqu'un est aimable et a un franc sourire. Il est bien rare que je ne fasse pas dans ce cas une découverte intéressante. Là par exemple, la dame m'a confié que, pour peu que j'attende la semaine promotionnelle de mars, je pourrais faire une économie conséquente
Le conseil scientifique d'un pôle de compétitivité a récemment assisté à la présentation de la "roadmap" de l'un des "axes stratégiques" dudit pôle. La réaction du conseil semble pouvoir se résumer en deux points principaux : Premièrement, le conseil a débattu pendant vingt minutes environ d'une épineuse question de vocabulaire. Dans la série "ne dites pas... mais dites..." (par exemple : "ne dites pas l'Ile et Vilaine mais l'île pourrait être mieux", warf, warf) le conseil a estimé qu'il ne fallait pas dire "mise en oeuvre" mais "mise en forme" des matériaux. Pourtant, on ne compte plus les ouvrages techniques ou les modules universitaires qui parlent justement de mise en oeuvre. Au choix, vous pouvez ajouter derrière : "des matières plastiques", "des métaux", "des matériaux composites", etc. Un confrère s'étonnant de ce paradoxe, je me permis de lui répondre que sans
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