Tout cela me donne du vague... à l'âme
Vous rappelez-vous le délicieux "la route est droite mais la pente est forte" de Jean-Pierre Raffarin ? Oui ? Alors ce qui suit va vous rappeler l'époque bénie des raffarinades.
Dans les jours qui ont suivi la "démission" de notre PDG, j'ai eu un rendez-vous téléphonique, calé de longue date et sur un tout autre sujet, avec un éminent représentant de Machin, l'un de nos deux actionnaires.
Sitôt le cérémonial du "comment-allez-vous-très-bien-et-vous-même" accompli, le voilà qui me cueille d'un "alors, comment vit-on chez Chose le départ de Truc ?"
Figurez-vous que, dans ma grande naïveté, je ne l'avais pas vu venir avec ses gros sabots. Ou alors c'est ma myopie, enfin j'ai de toute évidence un truc qui cloche. En retour j'énonce des banalités convenues : quelques inquiétudes et interrogations somme toute assez prévisibles en la circonstance et bla bla bla...
Le voilà qui place alors le discours qu'il avait tout bien préparé pour que je puisse le diffuser largement chez Chose : "Allons donc, soyez entièrement rassurés, nous autres actionnaires sommes à fond derrière vous, on est là, on y croit... le marché est là... La vague est là, il juste faut monter sur la planche..."
J'en suis resté coi, sachant bien que le marché ressemble plutôt en ce moment à la fosse des Mariannes, comme le démontre entre autres la situation de nos meilleurs compétiteurs.
Quelque temps plus tard, je me suis renseigné auprès de deux excellents anciens collègues de chez Machin, leur demandant si l'éminent en question était stupide ou malhonnête. Ils se sont récriés tous les deux : à l'évidence, l'éminent est un type très intelligent...
Bon, allez, c'est bien joli de bavasser mais j'ai des candidatures à faire. Je ne voudrais pas être balayé par un monstrueux clapotis.
Dans les jours qui ont suivi la "démission" de notre PDG, j'ai eu un rendez-vous téléphonique, calé de longue date et sur un tout autre sujet, avec un éminent représentant de Machin, l'un de nos deux actionnaires.
Sitôt le cérémonial du "comment-allez-vous-très-bien-et-vous-même" accompli, le voilà qui me cueille d'un "alors, comment vit-on chez Chose le départ de Truc ?"
Figurez-vous que, dans ma grande naïveté, je ne l'avais pas vu venir avec ses gros sabots. Ou alors c'est ma myopie, enfin j'ai de toute évidence un truc qui cloche. En retour j'énonce des banalités convenues : quelques inquiétudes et interrogations somme toute assez prévisibles en la circonstance et bla bla bla...
Le voilà qui place alors le discours qu'il avait tout bien préparé pour que je puisse le diffuser largement chez Chose : "Allons donc, soyez entièrement rassurés, nous autres actionnaires sommes à fond derrière vous, on est là, on y croit... le marché est là... La vague est là, il juste faut monter sur la planche..."
J'en suis resté coi, sachant bien que le marché ressemble plutôt en ce moment à la fosse des Mariannes, comme le démontre entre autres la situation de nos meilleurs compétiteurs.
Quelque temps plus tard, je me suis renseigné auprès de deux excellents anciens collègues de chez Machin, leur demandant si l'éminent en question était stupide ou malhonnête. Ils se sont récriés tous les deux : à l'évidence, l'éminent est un type très intelligent...
Bon, allez, c'est bien joli de bavasser mais j'ai des candidatures à faire. Je ne voudrais pas être balayé par un monstrueux clapotis.
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