L'horlogerie suisse n'est plus ce qu'elle était

Je me rappelle être allé à Genève il y a quelques années et avoir été frappé par la monotonie de ses rues : à une banque succédait un magasin de luxe puis une banque et ainsi de suite.
Las ! voyez comme en peu d'espace,
Amis, la Suisse a dessus la place,
Las, las ses richesses laissé choir !
(J'étais tombé sur Ronsard à l'oral de Français au cas où vous ne l'auriez pas deviné.)
Car il faut bien avouer que l'horlogerie suisse n'est apparemment plus du tout ce qu'elle était. Un client (que dis-je un client, il s'agit plutôt à cette heure d'un prospect) à qui j'ai signalé comme cela par pure gentillesse, un congrès de deux jours sur un sujet technique qui l'intéresse me répond que le tarif d'inscription est prohibitif et cherche à savoir si je n'aurais pas des invitations gratuites à lui fournir.
Sachant que le tarif en question est de 790 € pour deux jours de conférence donc, plus les pauses, les déjeuners, le "dîner de gala" du premier soir et l'occasion de réseauter avec environ cent cinquante industriels et académiques, c'est-à-dire moins de la moitié du prix de la montre la moins chère de sa gamme, j'en déduis que ce n'est pas demain que ce prospect va se transformer en client...

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