Viens mon lapin

Cécile Duflot réagit aux critiques de Jean-Luc Mélenchon contre le gouvernement : "viens mon lapin et assieds-toi de l'autre côté de la table" aurait-t-elle déclaré.
Voilà qui prouve s'il en était besoin que nous sommes tous des z'animaux.
Sans compter que cela me rappelle un fâcheux qui figurait ("travaillait" serait excessif) à la Qualité et que j'ai subi dans un précédent poste. Il correspondait parfaitement à ce qu'un de mes anciens chefs appelait un Tâte Mite et tout autant à la description par l'une de mes collaboratrices d'un quidam dont j'ai oublié le nom : "celui-là, le travail des autres lui fait pas peur".
Une fois de trop, le fâcheux en question avait franchi le seuil de mon bureau pour réclamer mon attention toutes affaires cessantes sur une peccadille quand je sombrais, étouffé sous des dossiers tentaculaires. J'avais dû répondre un peu vertement, ce qui l'avait poussé à se lancer dans une longue diatribe sur le fait qu'il était bien conscient de ma situation et qu'il me plaignait sincèrement, tout comme il avait plaint la malheureuse qui m'avait précédé dans ce poste infiniment compliqué (pour ne pas dire merdique).
C'en était trop et curieusement ce jour-là, l'esprit me vint comme la lumière quand on appuie sur l'interrupteur.
Je le regardai froidement et lui dis "si les gens passaient à m'aider le temps qu'ils passent à me plaindre, il n'y aurait plus de problème". Sur ce, il battit en retraite sans un mot et, s'il ne m'aida pas, au moins il ne vint plus jamais m'emmerder.

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