La prolifération des gros cons

Après le gros con en utilitaire rouge d'hier, voici le gros con frais du jour, en caisse bleu marine (pour faire écho à mon précieux ami le Renard). Celui-ci s'était tout bonnement posé sur ma place de parking dans notre garage quand je suis rentré chez moi, tout heureux d'avoir évité les abominables bouchons de l'A7 liés au déferlement vers le Sud des hordes bataves en mal de coup de soleil. Je ne saurais vous dire s'il s'agissait réellement d'un gros con ou d'une grosse conne : je n'ai pas vu le specimen. Je penche néanmoins pour le masculin, étant donné qu'un fanion de l'OL pendait au rétroviseur. Ou peut-être s'agissait-il de la femelle du gros con, tout aussi redoutable ?
Quoi qu'il en soit, je filai d'abord un coup de pied dans la portière avant de vérifier qu'hélas la voiture était fermée puis j'appelai le loup à la rescousse.
J'hésitais entre me garer devant le tas de tôles de l'infâme et bloquer tout le monde ou sur une place voisine, endossant ainsi à mon tour le rôle du gros con, atténué cependant par le numéro de mon portable en évidence sur mon pare-brise. Pendant ce temps, le loup faisait du porte à porte dans les étages, à la recherche du coupable. Il entendit des chuchotis derrière des portes qui demeuraient closes. J'appelai la police : il me fallut trois numéros pour trouver un hypothétique secours mais le loup interrompit ma négociation avec le "chef" que l'on m'avait passé : le gros con avait filé sans être vu, sans doute alerté par le coup de sonnette du loup.
Voilà comment on ne se remet pas au boulot en arrivant, préférant passer ses nerfs sur une boîte de biscuits ("bi-o" comme dit mon ami Boul').

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