La Truffe

Lorsque j'ai postulé chez mon employeur actuel, l'été dernier, l'annonce à laquelle j'ai répondu précisait que je devais d'une part être l'expert technique de mon domaine (le plastique, qui comme chacun sait est fantastique) mais aussi encadrer l'équipe spécialiste du métal (un responsable, entouré de trois chefs de projets et autant de techniciens). Je demandai en entretien comment l'actuel chef du métal prenait mon arrivée. Mes interlocuteurs furent épatés de ma finesse d'analyse, car bien entendu, j'avais mis le doigt sur la plaie. Ils me proposèrent le poste... tout en m'indiquant que finalement, je ne serais chef que du plastique et de moi-même dans un premier temps. Je compris rapidement en arrivant que l'homme du métal avait allègrement savonné la planche où je devais faire mes premiers pas et découvris tout aussi vite sa réputation, qui n'était pas bonne. A une lettre et un accent près, son patronyme fait penser à la truffe. J'ai la manie des surnoms. Aussi ai-je décidé de l'appeler... "la Truffe".
Vous allez voir que je suis effectivement tombé sur un diamant noir de la bêtise. En effet, afin de me faire connaître et surtout de faire connaître ma mission toute neuve, j'ai commencé à rédiger une sorte de gazette de l'innovation plastiques pour mes principaux interlocuteurs dans l'entreprise. C'est ici que cela se corse, soyez attentifs. Je tape ma gazette dans Word. Puis je l'enregistre au format pdf (pour que des fâcheux du style de la Truffe ne puissent la reprendre par petits bouts en s'en appropriant le mérite). Puis, je diffuse mon fichier pdf par mail, tout simplement.
La Truffe a ainsi commenté mon troisième numéro, tout récemment diffusé : "ce mouton n'a vraiment que ça à faire." Puis il a ajouté : "et en plus il a fait ça sur papier glacé".

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Et c'est encore un militaire qui gagne une tringle à rideaux !

Un chien avec un chapeau

Mets tes mains sur ton cul et fais l'avion