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Affichage des articles du novembre, 2012

Le mariage homosexuel sous le prisme du Renard

Sur le mariage homosexuel, je vous conseille la jolie chronique de mon ami le Renard, sur son blog de serial poète. Et pour vous allécher, je vous en livre la conclusion, qui me fait bien rire : Entre nous, s'il m'avait fallu être adopté, entre le couple Jeans Marais et Cocteau et le couple Dutrou, je n'aurais pas mis longtemps à me décider. On ne saurait mieux résumer ce que je pense depuis un moment, à savoir qu'il ne suffit pas d'être un père et une mère pour être des "parents" dignes de ce nom.

Bal tragique à l'UMP

Le congrès de Reims vous avait fait marrer mais il commence à dater ? La nomination d'Harlem Désir, tout aussi démocratique que celle de Xi Jinping, vous avait à peine arraché un sourire ? Réjouissez-vous : la Droite vient de reprendre haut la main le record du pitoyable à la Gauche. Plus choquant que drôle, il y a la déclaration de Marc-Philippe Daubresse qui reconnait des irrégularités dans l'élection à la présidence de l'UMP mais "ni plus ni moins que pour les législatives". J'en suis resté baba devant mon poste de radio. Depuis je ne sais pas ce que j'ai, je me sens tout barbouillé... J'ai attrapé froid à la démocratie sans doute.

Je suis une boule de Berlin (fin)

Mercredi soir. Après la porte de Brandebourg et la journée de conférences, je retourne à l'aéroport de Tegel. Je dois passer par Francfort pour rentrer et l'escale est longue. Pour tuer le temps, je file au duty free. A ma grande surprise, je tombe sur une spécialité de Lübeck, découverte quelques années auparavant dans cette jolie ville. Apporter du "marzipan" au bureau, c'est quand même plus original que du Toblerone ou des mini Mars, non ? Allez hop, deux étuis et à la caisse. Désormais en Europe, on imprime sa carte d'embarquement chez soi ou au bureau et on monte en avion sans jamais présenter un titre d'identité. Par contre, pour acheter des chocolats, j'ai dû présenter les deux : carte d'embarquement et pièce d'identité... Vous trouvez ça logique ?

Je suis une boule de Berlin (3)

Mercredi matin. Obama est réélu ! J'écoute son discours, je m'extasie sur Sasha et Malia (comme elles ont changé en quatre ans...) puis je vais jeter un oeil à la porte de Brandebourg pour fêter l'événement.

Je suis une boule de Berlin (2)

Mardi matin, le temps est un peu plus clément. Le colloque est intéressant. Le soir j'ai rendez-vous à Alt Tegel pour dîner : c'est direct par la ligne 6 du métro. J'arrive devant le distributeur automatique pour acheter mes tickets. Il est fort ce distributeur, il parle plus de langues que moi et notamment le Français, chouette. Je n'ai pas de monnaie, je compte donc utiliser ma carte de crédit. Une tentative, deux tentatives... Si le distributeur parle le Français, les indications sous le lecteur de carte sont en Allemand. Il me faut quelques minutes pour comprendre qu'en fait, ma carte VISA n'est tout simplement pas compatible avec le système. Je vis un petit moment de solitude... vite comblée par l'arrivée de trois Français à qui je peux demander de la monnaie. C'est ainsi que je retrouve Thomas à la sortie du métro, immobile sous sa capuche tel un nain de jardin sous la pluie, les poings serrés dans ses poches. Auto-proclamé "nécromancien du pn...

Je suis une boule de Berlin (1)

Lundi dernier peu avant 16h00, mon avion atterrit à Berlin alors que la nuit commence à tomber. Remarquez que l'inverse m'aurait été fort préjudiciable et vous aurait de surcroît privé de cette chronique. Un taxi m'emmène à l'hôtel au 99 de la Friedrichstrasse ("mazette" diront les connaisseurs). Le temps que je prenne possession des lieux, l'obscurité s'est installée et la pluie avec elle. Le moyen de faire du tourisme dans ces conditions... Je décide néanmoins d'aller repérer l'autre hôtel, celui où a lieu le congrès qui s'ouvre demain matin et justifie ma présence ici. J'ai noté qu'il était au 115. Me voici donc remontant la rue vers le Nord. La numérotation est un peu étrange, on trouve du pair et de l'impair du même côté. Au bout de la rue, pas de 115. Après avoir tourné en rond dans le carrefour quelques minutes, je me décide à pousser la porte du 118 car par chance, il abrite le Wall Street Institute. Là au moins, moi qu...

Faut-il brûler la Comtesse de Ségur ?

Hier, rebondissant sur le succès de Fifty shades of Grey, la radio consacrait un sujet au sado-masochisme. Un adepte de la soumission nous y expliquait avoir découvert son attirance pour ces pratiques lorsque, enfant, il lisait Les Malheurs de Sophie. Les punitions infligées à la petite fille lui avaient fait ressentir ses premiers émois... Dire que j'ai dévoré toute la bibliothèque rose sans me rendre compte que je risquais d'y développer un goût effréné pour les cravaches et les menottes.