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Affichage des articles du novembre, 2018

Quelle nouille !

Il n'y avait plus de linguine à la maison, alors j'en ai acheté un paquet en faisant les courses. Je suis rentré avec mes pâtes et quand je les ai rangées dans le placard, je me suis aperçu que je m'étais trompé de marque. J'avais pris des Barilla quand depuis des années je n'achète plus que des De Cecco. Je me suis demandé quelle mouche m'avait piqué devant le rayon puis j'ai compris que j'étais une victime du tennis. Ou de la pub. Voire, des deux. J'ai vu une publicité avec Roger Federer. Il y cuisine des Barilla en duo avec un chef étoilé, le tout sur une musique grecque dont le loup m'a demandé à juste titre ce qu'elle venait faire dans cette ambiance italienne. Pris au dépourvu, j'ai répondu que Federer était Suisse et que l'Italie, la Grèce, la Suisse et tout ça, c'était l'Europe et en avant Guingamp ! J'aime Federer et j'aime l'Italie, ce qui explique sans doute que je n'aie pas même remarqué cette sau...

J'apprends à cirer les pompes

Il y a des lacunes dans mon éducation, il faut bien en convenir. Par exemple, je n'ai jamais vraiment su comment bien cirer les pompes. Ni les miennes, ni celles des autres. Pour celles des autres, j'ai bien peur qu'il ne soit trop tard. Je dirais même que, l'âge venant, j'espère plutôt parvenir moi aussi à bien pisser dessus, plutôt qu'à les cirer. Pour peu évidemment que ce soient "les autres" en question qui aient tiré (si je puis dire) les premiers. Pour les miennes par contre, je peux dire que je suis en progrès. Notez que j'y ai mis les moyens en allant jusqu'à regarder des "tutos" sur Internet pour m'améliorer. Et j'avoue qu'en sortant tout à l'heure de l'avion qui m'a amené d'un majestueux coup d'aile (et de moteur aussi, oui, oui, je sais...) à Francfort, je regardais luire mes bottines avec une certaine complaisance. Mais j'y pense, ça fait deux fois en une semaine que je suis content d...

Le 06 novembre, après 15h35

Il était un peu plus de 15h35 en ce 06 novembre et je travaillais donc symboliquement "gratuitement" lorsque l'un de mes collègues, découvrant que JoAnn, l'assistante du service commercial, ne serait pas présente la semaine prochaine sur le salon professionnel où nous serons nombreux à nous relayer s'écria : "on va être trente-deux sur le stand et y aura personne pour faire le café ?" Sidéré par la remarque, je le fus tout autant par le silence qui s'ensuivit. Soit les autres -en écrasante majorité des hommes- ne trouvaient rien à redire, soit comme moi ils étaient trop désarçonnés pour réagir. Quoi qu'il en soit, pour une fois, j'ai eu la présence d'esprit nécessaire pour me glisser dans ce bref silence et dire d'un ton détaché que ce n'était à mon avis pas là que se trouvait la valeur ajoutée de JoAnn (pour qui je l'avoue, j'ai une naissante mais déjà grande estime)... Comme toujours dans ces situations, le collègue a ...