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TGIF

A la question : "Qui lui propose le créneau de mardi 10h à 11h ?" Mon collègue répond : "Oui, tu peux proposer 10h-11h." Heureusement, c'est vendredi (Thanks God It's Friday).

Après les blaireaux, le croco

Je n'ai pas même pris le temps de vous présenter T., le deuxième numéro de la petite famille de blaireaux qui constitue mon équipe (et qui dit deuxième dit bien sûr qu'il y en a d'autres après), que déjà nous avons vu débarquer un crocodile dans l'open space. Vous connaissez sans nul doute la définition du crocodile : grande gueule... et petits bras. Celui-ci est arrivé tout droit de chez l'un de nos deux actionnaires pour prendre la direction de la stratégie, du marketing et de la communication. Dès notre premier "O2O" (comprenez "one to one" ou encore "entretien" comme cela se disait au précédent millénaire), il m'a demandé si je ne trouverais pas légitime de lui être rattaché avec mon équipe et m'a bien assuré qu'il allait "m'aider" alors même que je ne lui avais rien demandé. En moins de temps qu'il n'en faut au temps pour changer en Bretagne, il a effectivement élargi son périmètre à la directi...

Qui a fait ça ?

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Est-ce un poète ? Est-ce un cantonnier ? M'est avis que c'est sans doute un peu les deux... Le loup me dit souvent que je marche le nez sur mes chaussures. J'y vois au moins deux avantages. Le premier est celui d'éviter les crottes de chien, qui ne manquent pas sous nos latitudes. Le second est d'avoir récemment découvert cette chose exquise et drôlatique dans la rue Grôlée :

Vive la téléportation, si possible en aller simple

Après A. je voulais vous parler de T. Certes, c'est un bond prodigieux dans l'alphabet mais pourquoi pas ? Quoi qu'il en soit, A. continue de me pomper l'air, ce qui fait que vous attendrez pour faire la connaissance de T. mais croyez-moi, vous ne serez pas déçus. La semaine dernière fut un festival dont je ne vous donne ici qu'un très bref aperçu : comme je lui expliquai qu'on ne partait pas en déplacement professionnel à 380 km de chez soi avec son véhicule personnel (et ce pour une question d'assurance) et qu'on ne pouvait pas non plus prendre une véhicule de société pour partir en WE à l'issue du déplacement professionnel en question (et ce pour une question d'abus de bien social), A. me répondit excédée "alors je n'ai plus qu'à me téléporter" ! Mais oui ! Téléporte-toi ! Quelle merveilleuse idée. Je dirais même quelle idée innovante... Téléporte-toi et surtout, SURTOUT, ne reviens jamais !

Non, décidément, il n'y a plus d'orthographe

C'est ainsi qu'hier sur un mur de Lyon j'ai pu lire "enckulé". Vraiment, tout se perd.

Je n'ai aucun sens de la nuance

J'ai une équipe de quatre personnes. Ou plutôt devrais-je dire que le service est constitué de quatre collaborateurs. Car il ne s'agit en rien d'une équipe, ni même d'un groupe. Ce sont quatre individus réunis par le caprice d'un ancien responsable. Sur les quatre, je dirais qu'il y en a trois qui n'ont rien à faire là. C'est beaucoup. Commençons par A. : 31 ans et "un ego démesuré". Du moins est-ce la description qui me revient le plus souvent à son sujet. L'équipe voisine l'a baptisée "Princesse". A. ne jure que par l'écriture inclusive et le point médian, ce qui déjà me gave à un point que je ne saurais vous dire. En effet, comme le faisait remarquer Françoise Héritier, écrire (par exemple) " grâce aux agriculteur.rice.s" c'est toujours faire passer le féminin APR È S le masculin. Sans compter que son féminisme jaloux se double curieusement d'une rejet des "vieux" (en gros, des plus de 40 a...

IZNOGOUD du tout...

Certains d'entre vous le savent déjà : je voulais devenir calife à la place du calife et c'est fait depuis le premier août. Me voici devenu responsable de mon équipe. Etait-ce une bonne ou une mauvaise idée ? Et pour qui d'abord ? Pour moi, pour l'équipe en question, pour nos collègues, pour la société qui nous emploie les uns et les autres ? Difficile de répondre à ce stade mais ce qui est sûr, c'est qu'une fois de plus et avec la constance qui me caractérise en la matière, je me suis délibérément fourré dans un beau pétrin. Je pense d'ailleurs que ma "coach" (ou plus exactement mon ancienne coach) rira bien si elle lit ces lignes. Audrey, qu'en penses-tu ? Ne devrais-je pas écrire sur mon profil LinkedIn que je suis le "couteau suisse de vos situations désespérées" ? Est-ce vendeur pour trouver mon prochain poste ? Car au rythme où vont les choses, j'ignore combien de temps il me reste pour obtenir la réponse à ma question ci-...