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Un peu d'histoire

J'ai acheté une télé. Ben si. La première de toute ma vie ! Du coup, un récent soir de paresse, j'ai regardé sur Arte des émissions consacrées à l'histoire des migrations. L'épisode 2 s'intitule "l'âge des grandes découvertes" et commence avec Isabelle la catholique et la découverte de l'Amérique. C'est ainsi que j'ai appris que les Espagnols avaient emporté vers le nouveau monde, outre des chevaux et des virus, un certain nombre d'animaux de ferme dont... des cochons. Un "ravitaillement sur pattes", qui se reproduisait rapidement et a indubitablement contribué -lui aussi- à la conquête. En synthèse, je crois qu'on peut dire que les conquistadors étaient accompagnés de "conquistaporcs".

Vanité des vanités

Hier en descendant un escalier, je salue deux stagiaires qui eux montaient. L'un d'eux me répond "bonjour Mademoiselle". A mon âge et de la part d'un garçon qui pourrait sans doute être mon fils, je dois avouer que ça chatouille l'ego. A moins que, surpris de me voir en levant la tête, il n'ait trouvé que cela à dire ? Quoi qu'il en soit, je biche.

Le "team debuilding" : définition

Vous savez combien je me délecte de la "novlangue" qui sévit dans nos entreprises. Toutes ces roadmaps qu'on envoie ASAP FYI au risque d'être overbookés... Mais quand même, mon métier c'est d'innover donc après le corporate hacking je vous ai proposé le corporate napping pratiqué -comme j'en ai la preuve en image sur mon portable- avec masque, casque et oreiller de voyage par mon voisin d'open space. Et voici que Raoul (vous vous rappelez de ma soeur...) vient elle-même d'illustrer brillamment la notion d'engagement (au service du sacro-saint Corporate, s'entend) et de dépassement de soi avec un tout nouveau concept : le "team debuilding". Pour ceux qui ont réussi à passer à côté, le team building "consiste à planifier des activités ludiques dans le but de créer ou de favoriser les compétences groupales. Il permet donc de renforcer ou d'améliorer la cohésion d'équipe" selon Internet, source de toute connaissan...

Grèves des transports : mode d'emploi

L'agence de voyages qui gère (le mot est fort...) nos déplacements professionnels nous adresse ce jour un message intitulé "grèves des transports : mode d'emploi". Alléché par ce titre percutant, je l'ouvre avec enthousiasme, déjà reconnaissant à l'idée de découvrir comment sauver ma vie (ou au moins ma journée de travail et ma tranquillité d'esprit) en ces périodes troublées. Cela démarre très fort avec un brillant : "Reportez votre voyage en dehors des dates de grève." Tiens, je suis con, je n'y avais pas pensé. En fait il suffit de dire à son chef "ben non, le salon professionnel de l'année, celui qui se tient cette semaine à Paris et durant lequel j'ai calé trente rendez-vous sur deux jours et ben moi, je préfère y aller la semaine suivante..." Pour faire passer la pilule, relisez l'un de mes messages précédents et dites-lui sans sourciller que c'est du corporate hacking. Cela continue avec un énigmatique : ...

A votre avis ?

"La grenouille, c'est de la viande ou du poisson ?" Telle était l'épineuse question posée hier soir par une collègue à une autre. Quand elles en sont arrivées à la philogénétique, j'ai courageusement reconnu mon incompétence et me suis sauvé chez moi. Il faudrait quand même que je les croise aujourd'hui pour connaître le résultat de la discussion, non ?

Joli !

Nous devons la phrase du jour à mon collègue et néanmoins excellent camarade Laurent qui, à propos d'un manager de transition récemment arrivé, nous a splendidement résumé la situation par : "il est parti pour rester". Sobre, mais efficace.

Allôôôô

En matière de téléphone portable, j'ai longtemps fait de la résistance. C'est mon côté snob : je trouvais chic de ne pas en avoir quand tous les moutons blancs (pfff) se ruaient dessus. En 2000, entre deux postes, j'ai dû céder. Une consultante en recrutement m'avait assassiné d'un très condescendant "ah bon, vous n'avez pas de portable..." Dix-huit ans déjà. Et je n'étais donc pas un précurseur... Dix-huit ans que la bête (et mêmes LES bêtes puisque j'en promène en fait obstinément deux désormais : le mien et celui dont m'affublent mes employeurs successifs) m'accompagne en réunions, en rendez-vous, en colloques et autres séminaires... J'ai largement eu le temps de trouver la fonction vibreur et il ne doit guère y avoir plus d'une dizaine de jours dans l'année où, pour une circonstance exceptionnelle, je bascule sur la sonnerie. C'est pourquoi je ne comprendrai jamais la raison pour laquelle on ne peut assister à une...