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Dessine-moi un mouton...

Chers Gentils Membres, me feriez-vous l'amitié de remplacer cette triste silhouette grise par une photo ? Celle de votre chat, de votre moto, de votre jardin... Peu importe. J'aime bien les images !

Parole de René

... Char : "Je puis désespérer de moi et garder mon espoir en vous."

Retour sur terre

Après deux jolies journées, à Annecy puis Genève (wouaaaaah, qu'est-ce que c'est compliqué de circuler dans Genève et d'y trouver son chemin, heureusement trois autres moutons me l'ont confirmé aujourd'hui... bon certes, ces moutons-là comme moi-même appartiennent au genre qui est supposé n'avoir aucun sens de l'orientation), il faut bien redescendre de la lune et se remettre au travail. Je ne résiste pas cependant au plaisir (?) de vous raconter un moment épique de ma réunion d'hier à pôle Emploi, intitulée "faire le point" : Nous étions 5 participants et une "animatrice". A ma gauche, une dame qui a repassé un diplôme il y a quelque temps et depuis ne parvient pas à retrouver un travail. Actuellement elle ne touche aucune allocation. L'animatrice lui parle alors de l'ASS, dont le montant est lié aux revenus du couple. La dame : Malheureusement, je suis veuve. L'animatrice : Ah ben, c'est parfait !

Cessez d'argumenter !

Comme Pôle Emploi manque d'effectif, Pôle Emploi sous-traite. Me voici donc pour trois mois inscrit à Cible Emploi, prestation réalisée par un cabinet de recrutement. Dès le premier RV (pour la présentation des objectifs de l'atelier) j'ai eu la nette impression que la consultante (appelons-là Carole) et moi-même allions connaître quelques moments épiques. Vendredi dernier nous avons eu notre premier RV en tête à tête et je confirme ma première impression : ça va "fighter" ! Pour commencer, la dame m'a d'emblée indiqué qu'elle me recevrait avec un peu de retard "le temps de finir des trucs". Je m'en fous de ses "trucs". Et je suis fatigué de cette règle non écrite qui oblige les consultants en ressource humaine à faire systématiquement attendre leurs candidats (que ce soit pour une embauche ou comme ici pour une prestation Pôle Emploi). Ca leur donne l'air important, cette coutume ? Là dessus, elle m'invite à m'insta...

Artiste en herbe

Au coin de ma rue, un petit garçon dessine avec application de jolis cercles sur le trottoir. Pour palette, il a choisi une flaque d'eau et pour pinceau, les roues de son tricycle.

Spécial Géraldine

Ma cousine Géraldine (et bien quoi, l'agneau de la fable a bien un frère, pourquoi moi mouton n'aurais-je pas une cousine ?) a trouvé que la séquence de tango de la semaine dernière était un peu plus lente que ce à quoi elle s'attendait. Voici donc un autre lien. Pour mémoire, dans le Temps d'un week-end Al Pacino joue le rôle d'un lieutenant colonel aveugle et irascible et sa partenaire dans cette séquence est une inconnue pour lui à l'arrivée sur la piste de danse : http://www.pasiontango.net/fr/film.aspx?id=le-temps-d-un-week-end

Ca veut dire quoi dégueulasse ?

Un genre de Jean Seberg était devant moi à l'accueil de Pôle Emploi récemment. Casque de VTT à la main droite, sac sur le dos. Disons... dans les 25 ans. J'ai cru comprendre qu'elle demandait un remboursement de billet pour se rendre à un entretien ou quelque chose comme ça. La Pôle Employée lui dit "mais, vous n'avez pas d'indemnisation du tout ?" Jean Seberg : "Ben non, j'ai quitté mon job parce que je prenais des coups. Mais parce que j'ai démissionné, j'ai droit à rien..." Ce petit bout de femme m'a fendu le coeur. Dans notre beau pays, au boulot on prend des coups. J'ai même rencontré un coach qui avait été sollicité par une entreprise où il a découvert que les ouvrières se faisaient cracher dessus. On me dira "oui mais c'est minoritaire". Je n'en sais rien. C'est probable en effet. Enfin, je l'espère. Néanmoins, j'ai bien l'impression que ce n'est pas si rare. Et de toute façon, même...